Heliosse II: n° 1164 : Constable de Gaham Reynolds

lundi 23 juillet 2018

n° 1164 : Constable de Gaham Reynolds

Constable de Graham Reynolds +++I (n° 17530)

Le 23 juillet 2018, j'ai fini de lire le livre de Graham REYNOLDS, Constable, Cory, Adams, and Mackay, 1965.

Ce que j'ai aimé :

1°) Depuis quelques mois, je m'intéresse au peintre John Constable (1776-1837) qui est un peintre dont on peut voir de très nombreux peintures au Royaume Uni (alors qu'au Louvre on ne peut y voir que deux œuvres). Or Constable a joué un rôle clé dans l'histoire de l'Art : son goût pour les paysages campagnards préfigure l'école de Barbizon et a eu une influence réelle en France.

2°) On se rend compte que Constable a eu des débuts compliqués : fils d'un propriétaire du Sud de l'Angleterre qui a construit de nombreuses écluses, cela explique son goût pour les paysages anglais en bord de cours d'eau.

3°) Constable a été d'abord reconnu en France : un de ses tableaux a reçu en 1824 le Grand prix du Salon décerné par Charles X (mais John Constable a refusé de se déplacer à Paris pour recevoir le prix et n'a jamais quitté l'Angleterre).

4°) On se rend compte aussi que Constable a eu une vie privée compliquée car amoureux de Maria Bicknell, il n'a pu épouser celle-ci qu'en 1816 (quand il avait 40 ans) en raison de l'opposition de sa belle-famille. Or celle-ci est décédée à peine 12 ans plus tard en 1828 (après lui avoir donné deux enfants).

5°) Ce n'est qu'en 1829 que John Constable a été élue président de la Royal Academy.

6°) L'ouvrage comporte de nombreuses reproductions couleurs (ce qui est rare pour un livre de 1962) et une chronologie très intéressante.

7°) L'ouvrage explique que John Constable a fait des tableaux urbains (Londres) et des bords de mer (par exemple Brighton) mais c'est un genre qu'il n'a pas beaucoup pratiqué.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'ouvrage n'explique pas assez -à mon avis- sur l'étude des nuages par John Constable.