"Tous les sots sont des opiniâtres, et tous les opiniâtres sont des sots" !
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 147, extrait de la pensée 181.
J'ai aimé..., J'ai pas aimé... Lecture, cinéma, théâtre, expositions, visites, voyages,...
"Tous les sots sont des opiniâtres, et tous les opiniâtres sont des sots" !
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 147, extrait de la pensée 181.
"Connaître son fort" "Cette connaissance sert à cultiver ce que l'on a d'excellent, et à perfectionner ce que l'on a de commun".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 52, extrait de la pensée 34.
Ventes aux enchères au crédit municipal de Paris ++ I (N°13397)
Jeudi 29 mars 2007, à 10h30, je suis pour la première fois allé assister à une vente aux enchères du crédit municipal de Paris (rue des Francs Bourgeois, Paris 4e).
Ce que j'ai aimé :
1°) C'était la 1ère fois que j'assistais à une vente aux enchères. Il était vraiment intéressant de voir le déroulement. La façon où d'un simple geste, un des assistants peut faire monter le prix d'un objet de 10, 20, 50 ou 100 euros.
2°) Cela permet de découvrir des objets d'Antiquités très variés : hier, il y avait des locomotives, des peintures, des lithographies, des bronzes, des objets asiatiques, des sièges anciens, des affiches datant de la 1ère guerre mondiale. Il était possible de venir voir et toucher les objets la veille de 9h à 16h. J'ai donc pu ainsi admirer un lot de 3 magnifiques netsuke en ivoire, deux vases Imari et une tête antique en marbre.
3°) Le commissaire priseur qui dirigeait la vente n'hésitait pas à faire de l'humour, notamment lors de la vente de peintures très laides qui ne trouvaient pas preneurs. Il a lancé la vente en disant que c'étaient des objets parfaits pour offrir aux belles-mères... à des prix défiant toute concurrence : 10, 20 euros.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Tout d'abord, en arrivant dans la salle, j'ai été tétanisé pendant plusieurs minutes car j'avais l'impression que si je faisais le moindre geste j'allais me retrouver impliqué dans la vente. J'ai mis du temps à comprendre les gestes qu'il fallait faire. De même, c'est après pas mal de temps que j'ai pu voir les différentes étapes pour pouvoir payer puis emporter l'objet acheté. En gros, il vaut mieux venir avec plein d'argent liquide.
2°) Je reste justement un peu interloqué car on a vraiment l'impression que dans cette salle l'argent est roi. Il y a des types habillés parfois comme des miséreux, avec des sales têtes, on leur donnerait presque la pièce comme à des nécessiteux et on découvre qu'ils peuvent sortir de leur porte-feuille des liasses de billets de 50 euros qu'ils sortent négligemmant... Tout ça alors qu'à l'autre entrée de la cour, il y a des pauvres (beaucoup de personnes de couleur qui viennent déposer des objets pour avoir des prêts sur gage.) Le capitalisme n'est pas toujours très moral.
3°) Pour certains objets, les prix se sont envolés. Par exemple, pour une petite lithographie "Sur les quais de Notre Dame" de Louis Toffoli, estimée à 100-150 euros, les enchères sont montées à 420 euros. La tête antique en marbre est partie à 5200 euros.
4°) Il y a tellement de lots que le temps passe lentement. La vente a commencé à 10h30 et je suis parti à 12h20 après la vente du lot 187.
5°) J'aurais bien aimé avoir les netsuke. La vente a commencé à 60 euros et j'ai enchéri à 80 euros mais j'ai dû lacher prise car ils ont atteint 220 euros. J'étais un peu déçu car c'était un des derniers lots intéressants à vendre et du coup je n'ai pas acheté surenchéri sur d'autres lots vendus avant. Notamment une belle tête de Bouddha estimée à 300-400 euros et vendus 150 euros. De même, un vase XVIIIe siècle de la compagnie des Indes est parti à 220 euros alors qu'il était lui aussi côté à 300-400 euros. Pour les vases Imari, j'ai aussi fait une enchère à 100 euros mais ils sont partis à 220 euros aux aussi.
Je viens de créer deux pages sur mon site de photographies. Elles sont consacrées à Bar-le-duc et Saint-Mihiel (Meuse) et à Metz (Moselle)... et j'ai rajouté une photo de l'enceinte Vauban sur la page de Toul.
"Quand on se sent de l'émotion, la retenue doit battre la retraite, de peur de s'échauffer davantage la bile ; car alors tout se ferait violemment et quelques moments de furie, l'on s'apprêterait le sujet d'un long repentir et d'un long murmure".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 213, extrait de la pensée 287.
Cyrano de Bergerac à la comédie française +++ (N°13396)
Hier soir, mercredi 28 mars 2007, nous sommes allés voir Cyrano de Bergerac à la Comédie Française.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est toujours un plaisir d'aller dans cette grande maison du théâtre. Nous étions en corbeille, au 1er rang, légèrement sur la droite par rapport à la scène. Nous étions donc très bien placés pour admirer la splendide salle de spectacle.
2°) J'aime beaucoup certaines tirades de Cyrano et c'est avec plaisir que je les ai retrouvées : "Un cap, une péninsule.." , la scène du balcon, la tirade du comte de Guiche admiratif envers Cyrano dans l'Acte V.
3°) Le personnage de Cyrano est attachant. Le Don Quichote français a du coeur.
4°) Certains décors étaient très réussis. Par exemple, dans l'acte II, la rôtisserie de Ragueneau ou dans l'Acte IV, le siège d'Arras.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Je ne suis pas convaincu par la performance de Michel Vuillermoz, l'acteur qui joue Cyrano, surtout dans le 1er acte. Il y a des tirades où il bouge tant qu'on ne comprend plus les tirades. C'est quand même dommage.
2°) La mise en scène de Denis Podalydès m'a laissé perplexe surtout pour l'Acte I. La projection sur un écran placé en hauteur du jeu des acteurs qui sont presque hors de la scène ne m'a pas convaincu.
3°) Les costumes de Christian Lacroix sont à mes yeux un vrai râtage. Je ne vois pas trop l'intérêt d'avoir transposé cette histoire dans une ambiance fin XIXe siècle, début du XXe siècle. Il s'agit certes de l'époque où Cyrano a été écrit par Edmond Rostand (1897) mais je ne vois pas l'intérêt.
4°) Il n'est plus possible d'aller prendre l'air sur les balcons pendant l'entracte. C'est fort dommage.
"La liberté est le plus précieux de tout don, et c'est la perdre que de recevoir [une faveur ou un présent]."
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 213, extrait de la pensée 286.
Contre-enquête ++I (N°13395)
Aujourd'hui, mercredi 28 mars 2007, je suis allé voir le film Contre-enquête.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un film policier de série B, sans grand moyens mais le scénario est vraiment très bien ficelé... ceux qui auront vu le film comprendront pourquoi je parle de ficelage !
2°) Encore une fois, Jean Dujardin s'avère être un acteur de vraiment bonne qualité.
3°) Le film repose sur un sentiment fort pendant la plus grande partie du film : la perte d'une enfant de 9 ans violée et tuée.
4°) Le film est court. Pas de temps mort : la séance était à 15h, je suis ressorti à 16h40.
5°) Toujours content de voir Jean-Pierre Cassel dans un film (ici pour une brève apparition). C'est incroyable comme il a des faux airs à mon père.
6°) Je trouve assez amusant l'idée d'avoir appelé "Sarko" le molosse qui garde la caravane d'un des personnages du film. Je trouve ça marrant ce qui prouve bien que je suis tolérant car tout ceux qui me connaissent savent ce que je pense de Nicolas Sarkosy.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Ce n'est pas un film à grand moyen, ni un chef d'oeuvre. Tout le casting repose sur Jean Dujardin.
2°) Finalement, on se demande si ce film ne révèle pas en chaque spectateur des pulsions meurtrières contre les malades qui violent des enfants. L'abolition de la peine de mort reste une bonne chose et la loi du talion c'est le retour à la barbarie.
"Le sage tire plus plus de profit de ses ennemis que le fou n'en tire de ses amis".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 83, extrait de la pensée 84.
Le Viking (bar-restaurant-Pizzeria) + (N°13394)
Un peu par hasard, je suis allé deux fois au "Viking", un café-restaurant-pizzeria à l'angle de la rue Saint-Merry et la place Stravinsky (fontaine Niki de Saint Phalle) à Paris IVe.
Ce que je n'ai pas aimé :
1°) En terrasse, l'amabilité des garçons-café est plus que très limite...
2°) Lorsque j'y ai mangé le soir, j'ai trouvé la pizza insipide. Et en dessert, le tiramisu servi dans une énorme coupe complètement écoeurant.
Ce que j'ai aimé :
1°) Le lieu est sympa : cela permet de prendre le soleil en terrasse l'après-midi (contrairement au très branché café Beaubourg qui l'après-midi tourne le dos au soleil).
2°) Il y a une salle en sous-sol où on peut facilement réunir un groupe d'une trentaine de personnes (nous étions même un peu plus je crois).
Je viens de créer une page de photographies que j'ai prises dans la région de Toul (Meurthe-et-Moselle).
"Si tu n'es pas chaste dit le proverbe, fais semblant de l'être. Les fautes des grands hommes sont d'autant plus remarquables que ce sont des éclipses de grandes lumières. Quelque grande que soit l'amitié, ne lui fais jamais confidence de tes défauts, CACHE-LES à TOI MêME, si cela se peut".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 110, extrait de la pensée 126.
Café Le drapeau (Paris 4e) +++ (N°13393)
Vendredi 23 mars 2007, nous sommes à nouveau aller manger au café le drapeau, 10, rue du Temple, Paris 4e
Ce que j'ai aimé :
1°) Pour un café, restaurant du Marais, on ne se sent pas dans le ghetto homo. La clientèle est trés variée. Un très bon point pour le quartier !
2°) La nourriture n'est pas mauvaise. Par exemple, la tarte à l'oignon salade est pas mal du tout.
3°) Ce café a refait sa décoration en 2006. Le sol en petits morceaux de céramiques de couleurs variées est très réussi.
4°) Les garçons du café sont très sympas.
5°) Les prix sont raisonnables.
6°) Il y a parfois des plats du jour pas mal du tout.
7°) C'est aussi un endroit très bien juste pour prendre un café.
8°) Voilà un endroit agréable pour se reposer après une visite au BHV qui est juste en face.
Ce que j'aime moins :
1°) La séparation fumeurs/non fumeurs n'est pas très nette.
2°) Une fois précédente, nous avions été déçu par le "lasagne salade".
"Il n'y a point de meilleur enchantement que les bons services ; le meilleur moyen d'avoir des amis est d'en faire".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 100, extrait de la pensée 111.
"Se retenir de parler, c'est le sceau de la capacité". "Un coeur sans secret c'est une lettre ouverte".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 145, extrait de la pensée 179.
Le roman de Vinci +I (N°13381)
Jeudi 22 mars 2007, j'ai fini de livre le livre de Dimitri MEREJKOVSKI, Le roman de Léonard de Vinci, Livre de poche N°30511, traduction du russe de Jacques SORREZE, 2006, Presses de la Renaissance, 2004, écrit en russe en 1896.
Ce que je n'ai pas aimé :
1°) Le roman est très poussif. Le rythme est vraiment très lent. On s'ennuie vraiment.
2°) Ce n'est qu'à la fin du livre que l'auteur fait un retrour de quelques pages sur la jeunesse de Léonard de Vinci.
3°) L'histoire avec Mona Lisa, la Joconde, tombe un peu comme un cheveu sur la soupe et est très vite bâclée comme la fin du livre.
Ce que j'ai apprécié :
1°) L'ouvrage permet de connaître un peu mieux la période située entre 1494 et 1503 avec notamment les parcours de Ludovic Sforza le More, le pape Alexandre VI Borgia, son fils César Borgia et le moine dominicain de Florence Savanarole.
2°) Cela m'a permis de découvrir un auteur russe de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle : Dimitri MEREJKOVSKI.
"Savoir obliger [au sens ancien de savoir inspirer aux autres de la reconnaissance]" : "Quelques-uns métamorphosent si bien les grâces [qu'on leur fait], qu'il semble qu'ils les font, hors même qu'ils les reçoivent. Il y a des hommes si adroits qu'ils honorent en demandant, parce qu'ils transforment leur intérêt en l'honneur d'autrui".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 187, extrait de la pensée 244.
"Savoir jouer de mépris". "Il n'y a pas de plus haute vengeance que l'oubli, car c'est ensevelir ces gens-là dans la poussière de leur néant". "L'art de réprimer la médisance, c'est de ne s'en point soucier. Y répondre, c'est se porter préjudice".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 162, extrait de la pensée 205.
300 +++ (N°13389)
Hier, mercredi 21 mars 2007, je suis allé voir le film "300" qui sortait.
Ce que j'ai aimé :
1°) Voilà un film qui évoque l'histoire de la Grèce classique et ce n'est pas tous les jours que ça arrive : la bataille des Thermopyles de 480 avant J.-C. qui a opposé Sparte et des alliés grecs à l'empire Acheménide (la Perse).
2°) Le film montre bien l'état d'esprit qui régnait à Sparte... en exagérant un peu : la cité deviendra l'allié des Perses au IVe siècle après J.-C.
3°) Pour les amateurs de guerriers forts et musclés, vous ne serez pas déçu. Le roi Léonidas est impressionnant.
4°) Le film est inspiré d'une BD de Frank Miller et Lynn Warley que j'avais lue et j'avoue qu'elle était tellement complexe que je n'avais pas bien compris l'histoire. Le film lui est au contraire très éclairant.
5°) Les images du film, inspirées des vignettes de la BD, sont magnifiques. C'est impressionnant comme le film réussit à coller au style des dessinateurs.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) C'est bien sûr un film un peu violent.
2°) Le film reprend des personnages que l'on pourrait croire tirer du Seigneur des anneaux ou de Star Wars ce qui fait que bien sûr ce n'est pas un "film historique".
3°) On ne voit pas que la cruauté des Spartiates étaient bien plus grande puisque lors de l'Agogé évoquée dans le film le jeune homme devait tuer un hilote c'est à dire un esclave, par surprise.
4°) Parfois j'ai trouvé que le thème "La liberté est la contrepartie d'une lutte et d'un combat" était un clin d'oeil pro Buh concernant la guerre en Irak ?
" Chacun envie le bonheur des autres, faute d'être content du sien".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 165, extrait de la pensée 209.
Conseil d'arrondissement du 4e arrondissement ++ (N°13388)
Pour la 1ère fois hier, mardi 20 mars 2007 à 19h, nous avons assisté à la réunion du conseil d'arrondissement du 4e arrondissement de Paris.
Ce que j'ai aimé :
1°) Les élus, quelle que soit leur couleur politique, montre un vrai souci du bien-être des habitants du 4e arrondissement et on a vraiment l'impression qu'ils y passent du temps.
2°) Dans les votes, on ne sont pas de sectarisme, même de la part de Laurent Dominati, le représentant des élus d'opposition élus en 2001.
3°) Parmi les délibérations proposées, l'une d'elle a porté sur un festival organisé fin mai dans le Marais pour le jeune public dans les monuments du 4e arrondissement.
4°) Mme Bertinotti montre une certaine aisance à présider les séances.
5°) Dans le public, il y avait environ une dizaine de personnes, dont certaines, plutôt âgée montraient un réel intérêt pour la vie du 4e arrondissement.
Ce que je n'ai pas aimé :
1°) La suffisance condescendante de Christophe Girard, adjoint de la ville de Paris pour les affaires culturelles. Il s'est permis de venir nous voir à la fin pour nous dire que nous avions été bien sage !
2°) Mme Dandolo Francesca, soutenue par M.Dominati, a justement posé une question sur le manque d'intégration de la Maison Européenne de la Photo ("M.E.P.") à laquelle le 4e arrondissement accorde une subvention de 70 000 euros alors que vraiment je ne suis pas certain que beaucoup d'habitants de l'arrondissement profite de cette dépense.
3°) Laurent Dominati montre lui aussi une certaine suffisance. Il intervient systématiquement pour chaque délibération parfois de manière inutile ou pour poser des questions sans fondements pour montrer qu'il existe.
4°) M.Dominati était le seul élu d'opposition présent. Les deux autres élus en 2001 étaient absents.
5°) A propos d'une subvention non dépensée par une association de commerçants de la rue du Trésor, il a été prévu de la transférer à l'association du village Saint-Paul. Tant mieux pour cette dernière, mais il est dommage que la logique des budgets publics fassent qu'il faille dépenser l'argent à tout prix même s'il n'a pas été utlisée.
6°) On se rend compte que l'arrondissement lui-même n'a pas des pouvoirs énormes. Le tout a été bouclé en à peine 1h30. Si au collège les conseils d'administration duraient aussi peu se seraient formidables !
"Les princes ne se guérissent pas avec des remèdes amers, il est de prudence de leur dorer la pilule".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 166, extrait de la pensée 210.
"Le trop de raisonnement approche de la contestation. Un jugement solide [...] ne raisonne qu'autant qu'il faut".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 184, extrait de la pensée 239.
Forêt de Saint-Germain-en-Laye +++ (N°13385)
Hier, samedi 17 mars 2007, nous avons fait une ballade à pied pour traverser la forêt de Saint-Germain-en-Laye.
Ce que j'ai aimé :
1°) Cela permet de partir de la station RER A de Maisons-Lafitte et de repartir par celle de Saint-Germain-en-Laye. La ballade dure environ 1h30 si on part du château de Maisons pour arriver à celui de Saint-Germain-en-Laye.
2°) Le parcours que nous avons pris (un peu au hasard), nous a permis d'arriver par le bout de la terrasse de Saint-Germain-en-Laye et de refaire cette promenade.
3°) Mais à part dans les environs de Maisons et de Saint-Germain, la forêt était vraiment déserte. On se sentait très loin de la foule parisienne.
4°) Pour la 1ère fois, j'ai longé le château du Val, qui est dans le prolongement de laTerrasse de Saint-Germain-en-Laye. Un bâtiment construit par Louis XIV qui abrite une maison de retraite de la légion d'honneur.
5°) Au départ de Maisons, à hauteur du Mesnil-le-roi, il y a de nombreux plans qui évitent de se perdre.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Dans la forêt, il n'y a des indications sur aucun des chemins. C'est un peu par miracle que nous avons réussi à rallier la terrasse de Saint-Germain-en-Laye.
2°) Cette forêt reste en grande partie sinistrée par la tempête de 1999.
"Fais toi désirer, et tu seras bien reçu. Ne viens jamais que l'on ne t'appelle, et ne va jamais que l'on ne t'envoie".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 212, extrait de la pensée 284.
"La femme peut avoir bonne grâce d'affecter un air viril, mais l'homme ne saurait honnêtement s'en donner un de femme".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 206, extrait de la pensée 275.
Barbara, d'une rive à l'autre +++ (N°13383)
Hier soir, jeudi 15 mars 2007, nous sommes allés voir le spectable, Barbara d'une rive à l'autre, Théâtre du Tambour Royal, 94, rue du Faubourg du Temple, passage Piver, Paris Xe.
Ce que j'ai aimé :
1°) Il était agréable de réentendre les grandes chansons de Barbara (disparue en 1997) : "Göttingen", "Marienbad", "l'Aigle noir", "Ma plus histoire d'amour c'est vous", "Si la photo est bonne" et surtout pour finir "dis, quand reviendras-tu ?". Le spectacle dure plus d'une heure et demi non stop.
2°) Il y a des chansons que j'ai découvertes, par exemple "Chapeau bas".
3°) Le parti prix de mélanger un ballet interprété sur des enregistrements de Barbara et des chansons interprétés avec piano permet de donner de la variété et du rythme au spectable.
4°) J'ai vraiment beaucoup apprécié la chanteuse la plus jeune qui de plus a tenu le piano pendant presque tout le spectacle : Isabelle Vajra.
5°) Cela permet de découvrir un petit théâtre d'une centaine de places au décor un peu original entre tente militaire d'ancien régime et cirque traditionnel.
6°) Les danseuses étaient vraiment très gracieuses et il y avait vraiment un effort de fait pour varier les costumes et donner un style particulier à chaque chanson.
7°) Le prix de la place est raisonnable : 10,50 euros.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Le spectacle tombe parfois vraiment dans le spectacle amateur. La chanteuse qui intervient le plus Marie-Thérèse Orain n'est plus une première jeunesse. De plus, il y avait une chanteuse invitée, Mme Gould qui avaient largement dépassé la limite d'âge et qui avait une interprétation de Barbara très inspirée de l'art lyrique !
2°) Je n'ai pas été fan des parties enregistrées de Barbara. Le côté chanteuse d'Outre-Tombe ne m'a pas convaincu. Il faut donner aux paroles et aux textes leur propre vie indépendamment de leur créatrice et première interprète.
3°) C'est fou comme dès que l'on passe au de-là de la place de la République, on tombe dans un autre Paris...
"Quelque grand que soit le poste, celui qui le tient doit se montrer encore plus grand".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 216, extrait de la pensée 292.
BHV Hommes ++I (N°13382)
Mercredi 7 mars, le BHV Hommes a ouvert ses portes. Je suis allé y jeter un oeil samedi après-midi.
Ce que j'ai bien aimé :
1°) C'est une très bonne idée de développer le rayon "Homme" du BHV car il était un peu indigent jusque-là. Le nouveau magasin sur 4 étages est vraiment très vaste contrairement à ce que pourrait laisser penser l'entrée côté rue de la Verrerie.
2°) Le magasin est vraiment très beau à l'intérieur avec une vaste cour qui donne beaucoup de lumière.
3°) Il faut espérer que cela va relancer le BHV car je crois que ces derniers temps il avait quelques difficultés comme beaucop de grands magasins parisiens.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Je trouve la façade côté rue de la Verrerie complètement râté. Le mur végétal n'est vraiment pas beau et le panneau BHV Homme est surdimensionné.
2°) Les prix sont vraiment très chers. Le magasin cible clairement une clientèle qui veut claquer son fric dans des fringues.
3°) La campagne de pub a été du plus mauvais goût qui soit, notamment avec la statue du David de Michel Ange dont on fait un simple objet publicitaire. C'est d'un vulgaire et d'un banal.
4°) Toutes les précieuses qui sortent avec leur petit sachet "BHV Hommes" ça a un côté riducule.
"Il vaut mieux être aimé avec respect qu'avec tendresse, tel est l'amour que demandent les grands hommes".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 215, extrait de la pensée 290.
"C'est le malheur des gens universels de n'exceller en rien, pour avoir voulu exceller en tout"
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 48, extrait de la pensée 27.
L'art de persuader +I (N°13379)
Hier, le 12 mars 2007, j'ai fini de lire intitulé L'art de Persuader dont l'auteur désigné est Pascal, collection Rivages 330, 2001.
Ce que je n'ai pas aimé :
1°) Ce livre contient en fait deux oeuvres : une de Montaigne intitulé L'art de conférer qui correspond en fait à un extrait du livre III des Essais et une autre de Pascal qui s'appelle bien elle l'art de persuader (et qui n'est pas plus longue que la première).
2°) Il y a une introduction insipide et indigeste de Marc FUMAROLI qui prend un plaisir à rendre compliqué des textes qui si on les lit attentivement ne sont pas si obscurs que cela.
3°) Le texte de Montaigne contient des idées intéressantes mais malheureusement le vocabulaire du XVIe siècle est dur à suivre. Mettre un glossaire en milieu de volume au lieu de mettre des notes en bas de page rend la lecture très difficile.
4°) Dans le fond, Pascal ne dit rien de très sidérant. Il pose en terme très clair les règles de la démonstration géométrique mais il prétend que sa méthode ne marche que pour la géométrie et pas pour le débat en général contrairement à ce que laisse penser le titre.
Ce que j'ai bien aimé :
1°) Cela m'a permis de me replonger dans Montaigne. Je retrouve toujours avec autant de plaisir le bon sens de ce penseur du XVIe siècle. Je vais relever quelques bonnes maximes qui me permetteront de prolonger ma chronique la pensée du jour qui me serviront quand j'aurais épuisé le filon Graciàn.
2°) On se rend compte que la méthode de la démonstation géométrique dans toute sa rigueur telle qu'on l'apprend au collège a été mise par écrit au XVIIe siècle : par Pascal.
3°) J'aime beaucoup la couverture.
"N'en venir jamais à la rupture"."Un refroidissement vaudra mieux qu'une déclaration violente. C'est ici qu'une belle retraite fait honneur'.
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, pages 196,-197 extrait de la pensée 257.
Eddy Mitchell au palais des sports +++ (N°13378)
Hier soir, samedi 10 mars 2007, nous sommes allés voir Eddy Mitchell au palais des sports.
Ce que j'ai aimé :
1°) Le spectable commençait à 20H et la 1ère partie a effectivement commencé à 20h08. Pour une fois qu'un spectacle comme celui-là respecte son public en commençant à l'heure, c'est à signaler.
2°) La 1ère partie nous a permis d'entendre un groupe de blues qui a donné le ton à l'ensemble du spectable avec un formidable joueur d'harmonica qui en plus prenait la peine de donner des explications historiques et géographiques : Memphis, le
"Dissimuler est le principal moyen de gouverner".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 86, extrait de la pensée 88.
Jeanne et les siens +++I (N°13377)
Hier, le 9 mars 2007, j'ai fini de lire le livre de Michel WINOCK, Jeanne et les siens, collection Points Seuil, 2004, 1ère édition, Seuil, 2003.
Ce que j'ai aimé :
1°) Dans ce livre, Michel WINOCK, professeur que j'ai eu en 1ère année de Science Po de 1989 à 1990, raconte sa famille en partie grâce aux archives familiales. C'est par hasard que je suis tombé sur ce livre à à un moment où moi même je me suis replongé dans la généalogie familiale. C'est trè intéressant cette manière de faire de la micro-histoire. Cela me motive pour poursuivre mes recherches.
2°) De plus, le hasard veut qu'après avoir eu le diplôme de Sce Po, j'ai fait une licence d'histoire où j'ai été étudiant avec ... Julien Winock, le fils de Michel Winock. Il est surprenant donc de se retrouver à lire l'histoire familiale d'une famille dans laquelle on a connu le narrateur et son fils (auquel en prologue le livre est dédié).
3°) Le livre permet surtout de remonter aux rythmes de la vie quotidienne de la IIIe république, de l'Occupation et de la Libération. Le journal de bord tenu par Marcel Winock, le frère de Michel Winock, mort en octobre 1944 est une mine d'information.
4°) Michel Winock n'hésite pas -alors qu'il a été professeur à Sce po- à raconter ses origines très modestes. Ses parents étaient des épiciers en banlieue à Arcueil. Il était membre d'une famille nombreuse assez populaire. Dans un milieu que j'ai connu pendant 3 ans, dans lequel le jeu est d'écraser les autres par ses origines familiales, je trouve cela très courageux.
5°) Dans le livre, j'ai retrouvé la verve sémantique entendue lors des cours de Michel Winock. Tout en étant un universitaire, il est très capable de nous faire comprendre le langage populaire.
6°) Le livre permet de se rendre compte combien les dernières années d'Occupation ont été des années très difficiles.
7°) Page 216, j'ai beaucoup apprécié ce passage qui m'a rappelé ma propre famille : "Et puis aussi la surprise au dessert, quand mon père, un vague sourire aux lèvres, posait au milieu de la table la pâtisserie qu'il nous avait cachée jusque-là. C'était dimanche !".
8°) J'ai beaucoup aimé cette citation du frère (Marcel) reprise de Nietzsche : "l'exigence d'être aimé [par celui qu'on aime] est la plus folle des prétentions".
9°) Le père de Michel Winock était dans les années 30 un partisan de Gustave Hervé. Je connaissais mal ce personnage venu du socialisme pacifiste d'avant la 1ère guerre mondiale et devenu un fervent pétainiste dès les années 30.
10°) Les recherches généalogiques menées par Michel Winock lui font constater comme j'ai pu le faire moi-même combien d'une part la mortalité infantile était forte encore au XIXe siècle et d'autre part combien les milieux paysans ont subi une vraie hécatombe lors de la 1ère guerre mondiale.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Parfois j'ai ressenti un sentiment de voyeurisme vis-à-vis d'un homme que j'ai connu comme un professeur dans l'enseignement supérieur. La narration de la mort de sa maman en 1992 émouvante. A l'époque j'étais encore à Sce Po et bien sûr je n'en avais pas été informé. C'est en cette même année, que j'ai connu Julien.
2°) J'ai appris l'âge du capitaine. Il est né en 1937... je n'aurais j'amais pensé qu'il pouvait avoir 70 ans aujourd'hui.
3°) Apparamment Michel Winock porte de l'estime à Jean-Pierre Azéma, un autre professeur de Science po. Autant, j'ai toujours apprécié Michel Winock, autant j'ai toujours été stupéfié par la capacité de Jean-Pierre Azéma à manier des concepts creux et à brasser du vent.
"Prends donc tes amis par choix, et non par sort. Un ami prudent épargne bien des chagrins, au lieu qu'un autre, qui n'est pas tel, les multiplie et les entasse".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 129, extrait de la pensée 155.
Lettres d'Iwo Jima +++I (N°13376)
Mercredi 7 mars 2007, je suis allé voir le film Lettres d'Iwo Jima.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est le 2e volet réalisé à propos de la bataille d'Iwo en février-mars 1945 Jima après "Les gloires de nos pères" que j'ai vu en 2006. Cette fois-ci, c'est la bataille vue du côté japonais. J'ai trouvé le film beaucoup plus facile à suivre. Les flash backs sont beaucoup moins complexes que dans le 1er volet. On suit aussi beaucoup mieux le déroulement des combats.
2°) Je trouve symboliquement vraiment très bien que ce film américain soit intégralement tourné en japonais (sauf bien sûr quand ce sont les Américains qui parlent).
3°) Le film rend hommage à la personnalité extraordinaire du général Kuribayashi. On est loin des clichés sur l'officer japonais fanatique. On a ici un personnage humain, intelligent et ... formé aux Etats Unis.
4°) Le soldat japonais qui sert de fil conducteur est très attachant avec sa volonté de sauver sa peau. Là, encore on est loin du mythe des kamikazes.
5°) Il est intéressant d'avoir réutilisé des scènes du 1er film quand les Américains et les Japonais rentrent en contact direct. Cela donne envie de revoir le 1er film.
6°) Le film est tourné dans une version couleur mais celle-ci sont très atténuées pour donner un aspect noir et blanc qui donne vraiment des images de très grande qualité.
7°) L'idée du dépôt de lettres écrites par les soldats japonais au moment des derniers combats et retrouvé dans une grotte par des chercheurs des décennies plus tard est une très belle idée. On ne sait pas si elle est vraie mais on a envie d'y croire.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Bon bien sûr, c'est un film de guerre. Il y a donc des scènes de violence qui peuvent choquer notamment lors des combats au corps à corps ou bien lors des suicides collectifs.
"Chacun envie le bonheur d'autrui, faute d'être content du sien".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 165, extrait de la pensée 209.
Montana 1948 +++I (N°15375)
Hier, mercredi 7 mars 2007, j'ai fini de lire le livre de Larry WATSON, Montana 1948, traduit de l'américain par Bertrand PEGUILLAN, collection 10/18 N°2981, 1998, 1ère édition, Lattès, 1996, édition originale en anglo-américain, 1993.
Ce que j'ai aimé :
1°) Voilà un livre qui nous replonge dans l'Amérique profonde, ici comme le titre l'indique, au Montana, à la frontière avec le Canada. Cela m'a rappelé les livres de Willa Cather dans la colllection "Rivages".
2°) On se retrouve dans l'Amérique de l'après 2e guerre mondiale et on sent bien comment la vie est encore très dure. Les Américains ne roulent pas sur l'or dans les campagnes profondes.
3°) C'est une chronique familiale, un genre que j'aime beaucoup, et cela faisait longtemps que je n'avais pas lu ce genre de livre.
4°) Le livre n'est pas très long (210 pages) et on ne le lâche pas des mains.Il y a en effet, un effet de suspens qui tient bien le lecteur en haleine.
5°) A la fin le narrateur (pages 203-204) fait un parallèle entre les métiers de juge (son père a été shériff puis avocat) et son propre métier de professeur d'histoire. Il en vient à dire que souvent les historiens comme les hommes de droit sont amenés à devoir négliger les "petits" égarements de la nature humaine.
6°) Le livre montre bien comment les Indiens d'Amérique étaient mal intégrés par la société américaine.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Cela semble tellement auto-biographique que l'on aimerait savoir quelle est la part de la fiction dans ce livre !
"Il y a deux choses qui abrègent la vie : la folie et la méchanceté".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 87, extrait de la pensée 90.
Pizzeria Marco (Saint-Germain-en-Laye) +++ I (N°13374)
Le vendredi 23 février 2007, nous sommes allés à la pizzeria Marco de Saint-Germain-en-Laye, 58 rue Léon Desoyer, 78100 Saint-Germain-en-Laye, 01 34 51 57 29.
Ce que j'ai aimé :
1°) Les pizzas sont vraiment très bonnes.
2°) Elles ont une taille gigantesque. Elle dépasse largement sur les côtés d'une assiette pourtant très grande.
3°) Cette pizzeria n'est pas très loin du RER. En venant du RER, après avoir passé la place du marché, c'est dans la rue qui longe à gauche.
4°) Cela m'a rappelé l'époque où j'y suis déjà allé quand Arnaud et Céline habitaient tout près de là.
Ce que j'aime moins :
1°) Le décor n'est pas vraiment génial et il n'y a pas beaucoup d'espace.
"Partage la charge et le chagrin, car il est insupportable d'être seul à souffrir"'
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 196, extrait de la pensée 258.
"Deviens ami de toi-même, et tu pourras vivre tout seul"
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, pages 116-117, extrait de la pensée 137.
La terrasse de Saint-Germain-en-Laye +++I (N°13372)
Vendredi 23 février 2007, nous sommes allés nous ballader à Saint-Germain-en-Laye à la terrasse et dans la forêt.
Ce que j'ai aimé :
1°) Il est toujours aussi agréable de faire cette promenade en ce lieu qui surplombe toute la vallée de la Seine en direction de Paris.
2°) Cela fait du bien de pouvoir profiter de la végétation et de l'air frais à 30 mn de Paris.
3°) La terrasse est vraiment une très belle réalisation de Le Nôtre. Une longue ligne droite de plus de 2Km de long.
4°) J'ai retrouvé avec plaisir le jardin anglais où j'allais lire quand j'étais plus jeune.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) La forêt reste très abîmé par la tempête de décembre 1999. Il y a de vastes trouées sans arbre.
2°) De plus, comme c'est l'hiver, j'ai regretté la période où les arbres ont leurs feuilles.
3°) Le vaste bassin situé en direction de la piscine dans l'axe de l'ancien Pont Levis reste une vaste étendue boueuse. Quel dommage !
"L'homme naît barbare, il ne se rachète de la condition des bêtes que par sa culture ; plus il est cultivé, plus il devient homme".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 85, extrait de la pensée 87.
"Une prospérité continue a toujours été suspecte, celle qui est entremêlée (de revers) est plus sûre ; un peu d'aigre-doux la fait trouver meilleure".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 55, extrait de la pensée 38.
Piscine Jean Taris (Paris Ve) +++ (N°13370)
Hier, vendredi 2 mars 2007, j'ai eu la surprise de découvrir que la piscine Saint-Merry était fermé pour raison de vidange (sans aucune information préalable la semaine précédente...). J'ai donc traversé la Seine et comme la piscine de la rue de Pontoise n'ouvrait qu'à11h, je suis allé jusqu'à la piscine Jean Taris près du Panthéon dans le 5e arrondissement.
Ce que j'ai aimé :
1°) Cette piscine n'est pas très loin de chez moi, environ 20 mn à pied.
2°) La piscine est un lieu très agréable : elle donne sur une grande baie vitrée latérale. Hier, avec l'éclaircie qu'il y avait c'était formidable.
3°) Cette piscine a longtemps été fermée pendant presqu'un an. J'ai eu du plaisir à la retrouver.
4°) Il n'y avait presque personne. C'est génial de pouvoir nager pendant les vacances à 10h du matin.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Les travaux ont permis de rénover les vestiaires mais je ne trouve pas pratique le maintien du système avec des bracelets. En plus il ne faut pas oublier d'apporter une pièce d'un euro.
2°) Les toilettes sont restées à un niveau indigent : seulement deux et ils sont aussi bien pour les hommes que pour les femmes.
"Connaître son défaut dominant. Chacun en a un, qui fait contrepoids à sa perfection dominante ; et si l'inclination le seconde, il domine en tyran".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 175, extrait de la pensée 225.
Musée archéologique de Strasbourg - (N°13369)
Vendredi 16 février 2007, je suis allé au musée d'archéologie de Strasbourg situé dans le palais Rohan, l'ancien archevêché.
Ce que je n'ai pas aimé :
1°) C'est un musée poussiéreux et désuet avec des présentations qui remontent à plus de 30 ans.
2°) Les conservateurs ne font même pas l'effort d'entretenir les cartels dont certains sont en partie manquants ou correspondent à des objets qui ont été déplacés.
3°) Il y avait une petite expo : "archéopub". Elle était consacrée à l'utlisation de l'archéologie dans la pub. Cela aurait pu être intéressant mais finalement cela conduit à se retrouver à voir des petites statuettes en plastique d'Astérix au beau milieu d'une vitrine montrant des objets préhistoriques. je ne vois pas l'intérêt.
"C'est une marque de mauvaise réputation de prendre plaisir à flétrir celle d'autrui"
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 109, extrait de la pensée 125.
Missions spéciales +++ (N°13368)
Hier, mercredi 28 février 2007, j'ai fini de lire le livre de Boris AKOUNINE, Missions spciales, collection 10/18 N°3712, 2004, traduit du russe Par Odette CHEVALOT (1ère moitié du livre) et Paul LEQUESNE (2e moitié). Edition en russe, 1999.
Ce que j'a aimé :
1°) On retrouve avec plaisir l'agent Eraste pétrovitch Fandorine désormais bien installé dans son personnage de fin limier de la police moscovite. C'est le 5e volume que je lis.On se retrouve ici dans la 2e moitié des années 1880. L'agent est toujours un séduisant agent, atteint d'un léger bégaiement et assisté depuis le volume 3 par son domestique japonais Massa rencontré parmi les suspects des aventures du tome 3 : le Léviathan.
2°) la 1ère aventure, le valet de Pique nous fait rencontré un nouvel assistant fort attachant, Anissi Tioulpanov, un agent aux origines les plus modestes qui soient. Il apprend fort bien à se débrouiller.
3°) La 2e aventure nous replonge dans les horreurs commises à Londres par Jack l'éventreur en 1888 avec une suite romanesque inattendue de l'histoire à Moscou.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Le personnage caméléon, insaisissable de la 1ère aventure, le "valet de Pique", rappelle un peu trop le héros du tome précédent : Achille. Certes, il faut à Fandorine des escrocs à sa mesure mais là c'est un peu trop le même genre d'histoire.
2°) La 2e histoire est plus originale. Le paradoxe est que j'ai pris moins de plaisir à la lire car les histoires de maniaques détraqués éventrant ses victimes ne sont pas des plus reposantes. En plus, un personnage fort attachant disparaït à la fin de cette aventure.