Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

vendredi 28 août 2009

n° 574 : Les derniers jours du monde

 Arnaud Larrieu, Jean-Marie Larrieu dans Les Derniers jours du monde (Affiche)
Les derniers jours du monde +++ (N°14 277)

Le mercredi 26 août 2009, continuant ma cure de cinéma (il faut que je rentabilise mon abonnement ce que je n'ai pas bien fait depuis des mois), je suis allé voir le film Les derniers jours du monde.

Ce que j'ai aimé :

1°) J'ai toujours été attiré par les fictions relatives à la fin du monde, la décomposition du bel ordre de notre civilisation policée. Je pense par exemple au superbe livre de Paul Auster, Le voyage d'Anna Blume. Je pense aussi Au film Pars vite et reviens tard. Il y à un autre film dont j'ai oublié le titre car je l'ai vu avant janvier 2006 et donc j'ai oublié le titre !

2°) Les auteurs de ce film ont imaginé la fin du monde comme une big sex party. L'idée est intéressante car on pense plutôt à des films catastrophes angoissants. Ici, malgré les cadavres qui traînent un peu partout, on suit le film sans tro p de gêne.

3°) Le film met en scène deux actrices que j'apprécie beaucoup : Catherine Frot et Karyn Viard.

4°) Paris étant menacé c'est Toulouse qui devient la capitale...Ce n'est pas un mauvais choix car après Paris, la "ville rose" est une de mes villes de France préféré.

5°) La dernière scène, après une ballade en tenue d'Adam dans les rues de Paris, se termine quai d'Orléans dans le 4e arrondissement : imaginer de subir la fin du monde dans ce superbe endroit, quelle bonne idée !

6°) Le film s'achève sur une chanson de Léon Ferré "ton style". Mes connaissances musicales ont fait une grande découverte avec ce couplet tout romantique "ton style c'est ton cul" ! (voir la vidéo sur YouTube). La chanson est sauvée par les dernières paroles !

7°) Comme dans le film que j'ai vu hier (Memory of Love), il semble que finalement la seule personne à laquelle le héros soit vraiment attaché "humainement" est sa femme (enfin son ex-femme)... sa maîtresse ne le tient que par "L'Empire des sens".

Ce que j'ai moins aimé :
1°) On tombe parfois dans le trash, la vulgarité et le film de peep show. (J'ai touvé beaucoup plus sereine et digne la fin imaginée par Dupontel dans Deux jours à tuer). Cela devient un peu long et répétitif parfois.

2°) J'ai toujours eu beaucoup de mal avec Sergi Lopez et dans ce film je le trouve particulièrement répugnant, surtout quand il est à poil. Il nous montre une facette de gros bisexuel pervers et immonde.

3°) On pourra remarquer d'ailleurs que Mathieu Amalric ne me semble pas être un Appolon alors que fin du monde ou pas il est présenté comme un grand séducteur !

4°) Il y a des scènes pas très crédibles de fête au Pays Basque : tout semblait continuer à bien aller côté espagnol à tel point que la course de taureau à Pampelune est maintenue (il y a d'ailleurs d'impressionnantes vues de ces festivités populaires). Il est vrai que cela ne dure pas !

De toute façon la fin du monde c'est pour le 21 décembre 2012 d'après des sources sûres !

mardi 25 août 2009

n° 573 : Memory of love

 Wang Chao dans Memory of Love (Affiche)
Memory of love +++I (N°14 276)

Le mardi 25 août 2009, je suis allé voir le film Memory of love.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est une très belle histoire qui met en scène un couple dont la femme a un amant. Suite à un accident, elle perd la mémoire et oublie les trois dernières années de sa vie. Son mari qui avait négligé sa femme a une attitude superbe. Malgré l'amour retrouvé de sa femme, il fait tout pour qu'elle retrouve la mémoire au risque de renouer avec son amant.

2°) La morale de l'Histoire est qu'il ne faut pas laisser tomber la relation de couple dans le train-train au risque d'en oublier l'essentiel.

3°) Ce film montre de très nombreux intérieurs de la Chine moderne qui continue d'avoir un certain art de vivre. Par exemple, il y a une très belle scène de partage du thé entre le mari et l'amant.

4°) L'actrice Yan Bingyan est vraiment superbe.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Ce film est un peu un conte. On a du mal à croire aux sentiments du mari. Son amour pour sa femme est tel qu'il ne montre aucun geste de jalousie. Je ne suis pas sûr que la nature humaine puisse être aussi bonne mais peut-être faut-il y croire... quand même ! Au moins par rapport à mes deux dernières séance de cinéma, ce film réconcilie avec le genre humain.

2°) Il y a dans ce film un petit relent de misogynie... comme si c'est toujours les femmes qui étaient infdèles.

lundi 24 août 2009

n° 572 : Inglorious Basterds

 Brad Pitt, Christoph Walz, Diane Kruger, Eli Roth, Mélanie Laurent, Quentin Tarantino dans Inglourious Basterds (Affiche)
Inglorious Basterds + (N° 14 275)

Le 24 août 2009, je suis allé voir le film Inglorious Basterds.

Ce que je n'ai pas du tout aimé :

1°) C'est une histoire (certes) purement fictionelle dans laquelle on voit des Juifs se comporter de façon sanguinaire, sadique et inhumaine envers des nazis. Je trouve cela ignominieux car cela laisse penser que la violence des nazis étaient somme toute assez normale et que la solution aurait consisté à en faire autant. On voit un chef nazi se faire défoncer la tête à coups de bate de base-ball avec les autres autour qui l'encouragent.

2°) De même, dans la scène de la fin, les hauts dignitaires nazis sont tués par le feu et massacrés à la mitraillette en suggérant un plaisir assez jubilatoire. Cela m'a évoqué les victimes du massacre d'Oradour-sur-Glanes. Je ne comprends pas le public qui semblait jubiler à ce moment. La destruction d'êtres humains en masse ne devraient JAMAIS être présentée comme une oeuvre positive. Ce film présente donc de nombreux dangers pour un public influençable.

3°) L'idée de faire un compteur de scalps nazis faits par le commando juif est elle aussi abominable.
==> Tarantino se complait dans la violence mais ici il s'agit d'une période historique qui devrait avoir un caractère sacré.

4°) A la fin du film Goebbels, Goering et Hitler sont assassinés dans un attentat perpétré en juin 1944 à Paris. J'espère que cette fiction ne sera pas prise au pied de la lettre.

5°) L'idée qu'une jeune juive Shosannah Dreyfus, sous une fausse identité, puisse diriger un cinéma parisien en 1944 est tout simplement ahurissante (même si cette jeune femme est interprétée par la jolie Mélanie Laurent).

Ce que j'ai apprécié malgré tout :

1°) J'aime l'idée de faire travailler des acteurs américains, anglais, allemands et français pour jouer des rôles dans leur propre langue : entendre de l'anglais, de l'allemand, du français et de l'italien dans un même film, voilà une chose intéressante dans ce film !

2°) Ce film nous permet de retrouver de très bons acteurs allemands :  Christoph Waltz est malheureusement génial en officier S.S. qui est un maître de l'intrigue et qui est impressionnant dans la sa manière de retourner sa veste. Une mention aussi pour Diane Kruger qui est formidable en actrice américaine à la Marlène Dietrich. On retrouve même Daniel Brühl rendu célèbre grâce à Good bye Lenine en 2002. Martin Wuttke joue un Adlof Hitler assez crédible : il n'en fait pas trop ce qui est toujours le danger avec ce personage.
Pour ceux qui veulent voir une vraie histoire de résistance juive au nazisme je conseille le film Les Insurgés que j'ai vu au début de l'année 2009.

samedi 22 août 2009

n° 571 : Un blog consacré à ma généalogie familiale


Depuis quelques années, je ne me suis lancé une modeste enquête concernant ma généalogie. Mon père, depuis, a intensifié les recherches et fait de nombreuses trouvailles.

J'ai donc décidé de créer un blog consacré à ces ancêtres souvent complètement oubliés : par exemple je viens d'écrire un article consacré à un arrière-grand-père dont je savais plus ou moins qu'il était mort pendant la 1ère guerre mondiale... contrairement à la légende familiale, il ne peut pas être le soldat inconnu puisqu'il est mort dans un hôpital militaire.

Mon 2e article concerne l'arrière-grand-père de mon arrière-grand-père condamné à mort en 1812 certainement pour avoir participé à une révolte. Cela bien sûr nous incite à chercher à en savoir plus !

Voici le lien vers ce blog sur lequel j'essaierai d'écrire un article une fois par moi : Delarue & Gibot : les ancêtres.

lundi 17 août 2009

n° 570 : Modern Japan

Modern Japan: A Very Short Introduction

Modern Japan +++I (N° 14278)

Le 14 août 2009, j'ai fini de lire le livre de Christopher GOTO-JONEs, Modern Japan, A Very Short Introduction, Oxford University Press, 2009

Ce que j'ai aimé :

1°) Je suis toujours aussi enthousiaste envers cette collection anglaise qui ressemble à nos "Que Sais-je ?". Ce volume-ci a l'avantage d'être tout frais puisque sa première publication date de 2009.

2°) L'auteur étudie l'Histoire du Japon moderne. Je trouve très judicieux qu'il remonte au début de l'ère eTokugawa, c'est-à-dire la dernière dynastie de Shogun qui s'est mise en place au XVIIe siècle avant la "restauration" impériale de 1868. Du XVIIe au XIXe siècle, le Japon a connu une longue période d'isolation aâppelée sakoku. A partir de 1644,seuls les Hollandais étaient tolérés sur l'île deDeshima au large de Nagasaki comme cela a été prévu par l'édit de fermeture du pays de 1635 (sakoku-rei)

3°) L'auteur pose de manière magistrale la question de savoir ce que veut dire être "moderne" : des signes d'industrialisation + une économie de marché + un Etat-Nation centralisé + un gouvernement avec une représentation du peuple + un sysème éducatif moderne + la confiance en la rationnalité (la Raison l'emporte sur la superstition). (page 8).

4°) A l'époque des Tokugawa, la force du pouvoir central a reposé sur le Sankin kôtai mis en place dans les années 1630 : l'obligation pour chaque daimyo (gouvernorat) de résider à la cour (du shogun) au moins 6 mois par an (donc à Edo, l'ancien nom de Tokyo).

5°) A la fin du XVIIe siècle, Edo était la ville la plus peuplée du monde (avec plus d'un million  d'habitants). (page 29)

6°) Sous les Tokugawa, la société japonaise reposait sur le système appelé shi-nô-kô-shô : la population était divisée en 4 catégories : les samouraï, les paysans, les artisans et tout en bas de l'échelle sociale : les marchands (page 30).

7°) D'après la Tradition mise par écrit vers 712, l'empereur est le descendant de la déesse du soleil : Amaterasu-ômikami.

8°) le vocabulaire concernant les samouraï : seppuku (le suicide) aussi appelé plus communément harakiri qui veut dire l'incision de l'estomac. le bushidô désigne le code de l'honneur des samouraï. Les rônin sont les samouraî qui ne dépendent pas d'un seigneur.

9°) Parmi les peintres japonais, je connaissais Hiroshige et Hokusai mais je n'avais jamais entendu parler de Kunisada et de Kuniyoshi qui pourtant semble très célèbre.

10°) La période 1853 (arrivée du commodore Perry) - 1868 (début de lère Meiji) est appelée bakumatsu (la fin du shogunat).

11°) le livre explique bien comment en 1867-1868, le shogunat  a perdu tout son prestige au profit de l'empereur (Meiji a accédé au trône à la mort de son père Kômei en 1867).

12°) Le livre explique bien comment les Japonais ont cherché par tous le moyens à s'affranchir des traités inégaux signés dans les années 1850. Ils se sont mis juridiquement et tecnologiquement au niveau des Occidentaux pour obtenir un statut international (reconnu après la victoire contre la Russie en 1904-1905).

13°) Pendant tout le début du XXe siècle, le Japon a été un allié du Royaume Uni.

14°) Je n'avais jamais entendu parler de Nitobe Inazo qui a été un des membres éminents de la SDN dans les années 1920 : il est un des premiers penseurs de la coopération intellectuelle internationale. Le japon a exigé, en vain, que le préambule du traité de la SDN affirme l'égalité entre les races.

15°) Dans les années 30, le Japon a connu une vie politique très mouvementée : deux premiers ministres ont été assassinés (Hamagushi et Inukai). Le 26 février 1936, un groupe d'officiers a fait une tentative de coup d'Etat qui finalement a échoué en raison de l'intervention de l'Empereur Hiro-Hito (page 79).

16°) En novembre 1943, le Japon a organisé une conférence des peuples d'Asie pour montrer qu'il avait un rôle de libérateur.

17°) C'est en 1967 que le Japon est devenu le 2e producteur mondial de voitures.

 Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'auteur consacre un nombre impressionnant de pages au poids de la culpabilité collective suite aux crimes de la seconde guerre mondiale... pour finalement se demander si la notion de conscince collective a un sens !

vendredi 14 août 2009

n° 569 : Collection de Porcelaine (Porzellansammlung) de Dresde



Porzellansammlung de Dresde (Saxe) +++ (N°14 265)

Le 30 juillet 2009, je suis allé visiter la Porzellansammlung (collection de porcelaine) du Zwinger à Dresde en Saxe.

Ce que j'ai aimé :

1°) Il ne faut pas oublier que c'est en Saxe que le procédé de fabrication de la porcelaine qui n'était jusque-là maîtrisée qu'en Asie de l'Est a été découvert. Cela a été possible grâce à l'insistance de Frédéric-Auguste grand électeur de Saxe de 1694 à 1733 et roi de Pologne (sous le nom d'Auguste II) de 1697 à 1704 et de 1709 à 1733). Auguste le fort possédait une impressionnante collection de porcelaines chinoises et japonaises de son époque (l'empereur Kang Xi en Chine). La Porzellansammlung présente une grande partie de cette collection de porcelaines dont la plupart sont des "blancs-bleus" alors très prisés en Europe :


2°) Visuellement, la présentation des collections est très réussie. Cela donne une idée de la richesse des collections que l'on pouvait trouver dans de nombreuses cours d'Europe à cette époque. Par exemple le roi Louis XIV était un grand amateur de porcelaine d'Asie et le premier Trianon construit à Versailles pour Mme de Montespan était un bâtiment tout dédié à la porcelaine.

3°) La collection présente des créations fabriquées dans la manufacture de Meissen juste après la découverte du procédé de porcelaine en Europe en 1710. Je n'ai choisi de montrer que cette grande composition à la gloire d'Auguste II le fort :

4°) On a depuis cette collection une très belle vue vers le Zwinger, une construction au goût baroque voulue par Auguste le fort.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) La porcelaine de Saxe il ne faut pas en abuser et certaines créations d'esprit très baroque sont un peu lourdingues...

2°) Il faut payer un droit de 5€ pour avoir le droit de prendre des photos... Un principe que je n'ai vu dans aucun autre musée. Du coup dans chaque salle, les gardiens vérifient que vous êtes bien porteur du signe qui permet de reconnaître ceux qui ont le droit de prendre des photos et les autres...

jeudi 13 août 2009

n° 568 : Brüno

 Sacha Baron Cohen, Larry Charles dans Brüno (Affiche)
BRÜNO - (N°14 264)

Le 7 août 2009, je suis allé voir le film Brüno

Ce que j'ai détesté :

1°) C'est un film vulgaire qui finalement réduit les homosexuels à des pervers avec rien dans la tête... Pour des publics non avertis ce film ne fait que renforcer les préjugés anti-homo. Je n'ai pas du tout trouver le personnage de Brüno sympathique. Il ne m'a inspiré que de la répulsion.

2°) Il y a de l'humour très facile sur des sujets très graves : la communauté noire américaine et son sentiment d'humiliation, le traffic des enfants, les problèmes israëlo-palestiniens et le pire le héros se vante de vouloir réussir un aussi bon plan comme que Hitler pour être le 2e autrichien le plus célèbre de l'Histoire.

3°) Vu le matraquage des affiches pour ce film (j'ai pu constater cela à Paris, à Londres et à Berlin), je pensais que ce film s'adressait vraiment à un grand public. Ce n'est pas le cas

mercredi 12 août 2009

n° 567 : Gedenkstätte Deutscher Winderstand (mémorial de la résistance allemande de Berlin)

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Gedenkstätte Deutscher Winderstand (mémorial de la Résistance allemande) à Berlin +++I (N°14 263)

Le 3 août 2009, je suis allé visiter le mémorial de la résistance allemande de Berlin.

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce mémorial est situé dans le quartier des amabassades dans le bâtiment qui servait de Q.G. à la Wehrmacht pendant la 2e guerre mondiale. C'est depuis cet endroit que la tentative de coup d'Etat contre Hitler a été déclenché le 20 juillet 1944 et c'est dans la cour du bâtiment que le chef de ce complot, Von Stauffenberg, a été fusillé dès la nuit du 20 au 21 juillet 1944. L'endroit est sobrement émouvant.

2°) Au 2e étage, des salles présentent les différents aspects de la Résistance allemande en ne réduisant pas celle-ci à cet échec de l'attentat du 20 juillet 1944 : on se rend compte que de nombreuses catégories de la société allemande ont essayé (en vain) de résister au régime nazi et à sa folie.

3°) L'exposition explique bien dans quel contexte le nazisme a réussi à prendre le pouvoir en Allemagne. Il y a de nombreuses reproductions d'affiches des différents partis politiques. On se rend compte que le contexte général n'était pas vraiment irénique.

4°) La fin de l'exposition est consacrée aux "justes" : les Allemands qui ont pris le risque de cacher des Juifs.

5°) Un nombre donne froid dans le dos : le nombre de condamnés à mort par les tribunaux civils pendant le régime nazi : 16 000. Ce nombre ne paraît rien bien sûr par rapport aux populations exterminés mais il montre combien la terreur légale était institutionnalisée. A ces 16 000 morts il faut ajouter 80 000 morts décidés par les tribunaux militaires... Cela fait en tout presque 100 000 Allemands qui ont été tué après un procès. Résister était donc un acte qui était vraiment dangereux.

6°) Ce mémorial et ce musée sont pédagogiques, très informatifs et ne cherchent pas à faire uniquement dans l'émotionnel et le compassionnel.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Je trouve que ce mémorial n'est pas assez connu. Mis à part les audio-guides, toute l'information est en allemand comme si ce musée ne devait intéresser que les Allemands eux-mêmes. Le mémorial et le musée font pourtant honneur à l'Allemagne en montrant que le nazisme n'a pas fait l'unanimité et que dans un contexte de terreur certains allemands ont osé résister.

mardi 11 août 2009

n° 566 : Modell Bauhaus


 Modell Bauhaus ++ (N°14 262)

Le 29 juillet 2009, j'ai visité l'exposition Modell Bauhaus à la Martin-Gropius-Bau de Berlin.

Ce que j'ai aimé :

1°) Cette exposition montre bien l'importance de l'école du Bauhaus du temps de sa splendeur pendant la république de Weimar... Sa fin (une très brève existence à Berlin) montre aussi la montée au pouvoir du nazisme.

2°) L'exposition montre bien les liens entre différents arts et techniques : peinture, sculpture, design, architecture, mobilier.

3°) Il est intéressant de voir la maquette du bâtiment administratif de Dessau (la ville où était installée l'école du Bauhaus de 1925 à 1932).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Je m'attendais à une exposition davantage centrée sur le mobilier et l'architecture. Or finalement, cela n'est pas central dans l'exposition et ce qui est présenté est pour le moins classique quand on connaît un peu le bauhaus.

Pour un point de vue plus enthousiaste, vous pouvez lire l'article de la gazette de Berlin.

lundi 10 août 2009

n° 565 : Bancs publics (Versailles Rive Droite)

 Bruno Podalydès dans Bancs publics (Versailles rive droite) (Affiche)
Bancs publics (Versailles Rive droite) ++I (N° 14 261)

Le 6 août 2009, je suis allé voir le fil Bancs publics (Versailles rive droite)

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce film a pour titre bancs publics... Par le plus grand des hasards, j'ai ouvert en juin un blog qui s'appelle "L'amoureux des bancs publics". Je ne pouvais donc pas ne pas aller le voir.

2°) Il y a un casting impressionnant. Dans 50 ans si on veut retrouver la plupart des stars du cinéma français de 2009 (parfois parents et enfants) on pourra regarder ce film.

3°) Ce film est marrant pour ceux qui subissent les relations de travail au bureau : la pesanteur de la hiérarchie, les fêtes de départ en retraite, tout y est !

4°) Le film présente une bonne caricature de ce qu'un client peut subir mais aussi peut faire dans un magasin de bricolage.

5°) Je ne suis pas un fan de Benoit Poolevorde mais son interprétation à la manière de Claude Piéplu est géniale.
6°) Une mention aussi pour Josiane Balasko qui est très bien en secrétaire en départ pour la retraite.

7°) J'ai beaucoup aimé les dialogues entre Claude Rich et Michel Aumont.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Malgré le casting et le nom du scénariste (Podalydès) qui est sociétaire de la Comédie française, ce film manque de rythme et l'histoire traîne en longueur. Il y a des blagues qui ne sont pas à la hauteur (comme le ballon gonflabe qui explose dans le magasin de bricolage).

2°) Les scènes dans le square à Versailles sont d'une longueur à la limite du supportable.

3°) Le générique est intéressant car il montre une femme dans les couloirs labyrinthiques du RER à Auber... Le problème est qu'elle prend une rame de la ligne A à Auber en direction de Boissy Saint-léger pour finalement se retrouver sur le quai de Saint-Lazare en direction de Versailles rive droite !

Vous pouvez aller lire le point de vue de mon meilleur ami Marc sur son blog.

dimanche 9 août 2009

N° 564 : By Murder's Bright Light

By Murder's Bright Light +++ (N° 14 260)

Le 2 août 2009, j'ai fini de lire le livre de Paul Doherty, By Murder's Bright Light, Headline, 1994.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est le 5e volume des aventures du coroner Sir John Cranston et de frère Athelstan. On ne peut pas s'empêcher de s'attacher à ses deux enquêteurs du début du règne de Richard II à l'époque de la régence de Jean de Gand (1379) [Lire les articles précédents ; volume 1 : The Nightingale Gallery ; volume 2 : The House of the Red Slayer ; Volume 3 : Murder Most Holy ; Volume 4 : The Anger of God.]

2°) L'affaire nous plonge dans le monde des pirates anglais (et français qui écumaient les côtes de la Manche).On se retrouve dans une surprenante histoire avec un capitaine de bateau qui aime les jeunes matelots et sa femme qui aime secrètement sa servante !

3°) Il y a aussi une histoire secondaire qui concerne des voleurs qui passent par les toits sans déplacer la toiture...

4°) Il y a une pittoresque scène d'abordage de bateaux pirates sur la Tamise.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le livre pourrait se passer un peu à n'importe quelle époque agité lors de laquelle le désordre régnait sur les côtes de la Manche... On ne voit pas une seule fois pointe le nez de Jean de Gand ou de Richard II.
Voici les prochains livres de cette série : tome 6 The House of Crows, tome 7 The Assassins Riddle, tome 8 The Devil's Domain,  tome 9 The Field of Blood, tome 10 The House of Shadows.

vendredi 7 août 2009

n° 563 : Schloss Moritzburg (Saxe, Allemagne)



Le château de Moritzburg +++I (N°14 258)

Le vendredi 31 juillet 2009, je suis allé au château de Moritzburg situé à 15 Km au nord-ouest de Dresde.

Ce que j'ai aimé :

1°) Le site est magnifique. Le château est situé au centre d'un lac. Cela donne de très belles perspectives.

2°) Ce château est un ancien relais de chasse du XVIe siècle mais il a considérablement été agrandi sous le règne du grand électeur Frédéric Auguste II dit Auguste le fort (fin du XVIIe-début du XVIIIe siècle). Il es conçu comme un palais à la manière de Versailles c'est-à-dire à environ une quinzaine de kilomètres de la capitale.

3°) Dans le jardin, il exite un autre petit palais construit dans la 2e moitié du XVIIIe siècle. C'est un très bel exemple d'influence architecturale chinoise du siècle des Lumières comme le montre le toit :



4°) Depuis cette année, une visite guidée de la collection de porcelaines de Saxe est proposée. J'ai suivi la visite en allemand car la guide était très compréhensible. Cela permet aussi d'en apprendre beaucoup sur la chasse car la collection présente principalement des scènes de chasse et du gibier.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) La visite intérieure du château est un peu décevante car on visite très peu de salles.

P.S. : Pour ceux qui apprécient mes photos, je viens d'ouvrir un nouveau blog : l'amoureux des bancs publics.