Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

lundi 18 novembre 2024

n°1404 : Gladiator II

 

Gladiator II +++I (n°19 844)

Le 18 novembre 2024, je suis allé voir le film Gladiator II de Ridley Scott

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un très bon peplum. On ne s'ennuie pas un moment. Le scénario est très bien ficelé.

2°) Le personnage principal, Hanno, interprété par Paul Mescal est vraiment génial. Il tient le film.

3°) Il y a des scènes de batailles absolument grandioses (et complètement improbables...). J'ai adoré le débarquement en Numidie. C'est titanesque.

4°) Les scènes de jeux du cirque sont complètement -elles aussi- improbables mais tellement grandioses que si les Romains avaient pu voir cela ils n'auraient pas hésité : des naumachies avec des requins pour tuer ceux qui tombent à l'eau, un gladiateur conducteur de rhinocéros, des babouins sanguinaires. C'est très très inventifs....

5°) Il y a dans tout le film cette idée que l'Empire romain reposait sur la force et la puissance. Le trait est un peu excessif mais c'est intéressant.

6°) Je suis très amusé par ceux qui vont penser que les faits suivants ont vraiment existé. La Numidie n'a pas été conquise par les Romains au IIIe siècle après Jésus-Christ pendant le règne de Geta et Caracalla mais plus de 300 ans plus tôt au Ier siècle avant J.-C. à l'époque de la République, Caracalla n'a pas été éliminé quelques jours après avoir assassiné son frère Geta (il lui a survécu 6 ans et a eu le temps de rédiger le fameux édit de Caracalla en 212), un dénommé Macrinus a bien existé mais il n'est pas mort avant de pouvoir s'imposer au pouvoir et a été empereur pendant 15 mois de 217 à 218. Ah oui ! Caracalla n'a jamais nommé son singe consul de Rome mais cela fait peut-être allusion que l'empereur Caligula avait voulu désigner son cheval Incitatus comme consul en 41 mais il fut assassiné avant de le faire.

7°) Ce film continue à représenter une forme de panégyrique de l'empereur Marc-Aurèle et je n'y suis pas insensible.

8°) A la fin il y a un très beau discours. Cela m'a rappelé le discours final du film Le dictateur de Chaplin.

Ce que j'aime moins :

1°) De penser que certain(e)s vont prendre pour argent comptant les faits qui sont mis en avant dans ce film. Il s'agit uniquement d'histoire fiction et ce qui est raconté à encore moins de chance d'être arrivé dans le passé que ce qu'un film de science fiction peut nous laisser entrevoir du futur.

samedi 9 novembre 2024

n°1403 : Tuer est un art

 

Tuer est un art +++ (n°19 835)

Le 29 octobre 2024, j'ai fini de lire le livre de Philippe GRANDCOING, Tuer est un art, Vents d'Histoire, 2021, 1ère édition, Centre France Livres, 2020

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce 3e volume des enquêtes d'Hippolyte Salvignac nous plonge dans le monde de Claude Monet avec un passage par Giverny. Ce n'est pas désagréable. Il y a aussi une allusion au goût pour les séries de Claude Monet.

2°) Dans ce volume, on passe beaucoup de temps en compagnie de Maurice Leblanc et cela donne envie de lire les aventures d'Arsène Lupin.

3°) Le roman permet d'évoquer  une incroyable destinée : celle de Marguerite Steinhel, la maîtresse avec laquelle le président Félix Faure était lorsqu'il est mort en 1899 et qui le 30 mai 1908 s'est retrouvé dans une situation compliquée qui l'a conduit devant les tribunaux : son mari le peintre Adolphe Steinhel et sa mère Emilie Japy ont été retrouvés assassinés. Elle a été accusée d'être responsable d'avoir organisé ce crime et jugée en 1909 pour finir par être déclarée non coupable.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Je n'ai pas trouvé du tout crédible le mobile des meurtres.