J'ai aimé..., J'ai pas aimé... Lecture, cinéma, théâtre, expositions, visites, voyages,...
Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !
lundi 29 décembre 2008
n° 519 : 1421 : The year China discovered the World
1421 The Year China discovered the World ++I (N°14 037)
Le 29 décembre 2008, j'ai fini de lire le livre de Gavin MENZIES, 1421, The Year China discovered the World, Bentam Books, 2003, 1ère édition, 2001.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un livre écrit par un passionné de navigation et d'histoire. Le but de l'auteur est de montrer que sous le règne de l'empereur Yongle (永乐= "joie éternelle") , Zhu di de son vrai nom (1402-1424) la Chine a connu son apogée mondiale. L'empereur qui a ordonné la construction de la Cité interdite à Pékin aurait aussi commandité des expéditions maritimes qui auraient conduit une vaste armada chinoise a faire le tour du monde en contournant l'Afrique par le sud puis à aller vers l'Amérique et de là suivre plusieurs itinéraires : un vers l'Antarctique qui a conduit après à retourner vers l'Est jusqu'à l'Australie, un autre qui aurait conduit à longer la côte pacifique de l'Amérique pour finalement arriver en Australie par le côté Est. Une autre partie de la flotte aurait longé le côte Est de l'Amérique du Nord, serait passé par les Bahamas, la Floride, la Côte Est (Rhode Island, Massachussets) avant de repartir vers le Groënland, de le longer par le Nord et de regagner la Chine par l'Océan glacial arctique...
2°) Le livre, quel que soit l'avis que l'on peut avoir sur son contenu rend un hommage mérité à Zheng He, l'amiral qui a conduit les Chinois à parcourir en tout sens... au moins l'Océan Indien.
3°) Le livre insiste sur le fait que l'orage qui a ravagé la Cité Interdite en 1422 a complètement mis fin à la puissance chinoise : les Mandarins de la Cour en ont pris prétexte pour mettre fin à la politique expansionniste de Yongle qui très affaibli est mort en 1424. Ses successeurs ont fait détruire toutes les archives qui racontaient les expéditions chinoises.
4°) Zheng He fait partie des nombreux eunuques mongols qui servaient l'Empire chinois. En effet, lors de la prise de pouvoir par les Ming, les jeunes garçons mongols (le peuple qui a dominé à l'époque précédente, la dynastie Yuan) ont tous été châtrés.
5°) L'auteur montre un savoir encyclopédique en matière cartographique. Il montre que de manière étonnante dès le XVe siècle des cartes faisaient figurer des territoires qui étaient normalement inconnus des Européens (avant 1492) : les Antilles, Porto Rico, la côte sud de l'Amérique du Sud et le détroit de Magellan, la côte nord du Groënland et même l'Australie.
6°) On apprend que d'après les recherches de l'auteur la côte Nord du Groënland étaient navigable en 1422... en raison d'étés très chauds. Le réchauffement climatique ça ne date pas d'hier !
7°) L'auteur rend hommage au Portugal du XVe siècle qui notamment grâce au prince Henri le navigateur est arrivé au moment opportun pour reprendre le flambeau des expéditions maritimes délaissé par la Chine.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) On ne peut s'empêcher de penser que l'auteur en fait trop. Il fait tout remonter à cette expédition de 1421. Il affirme que ce sont les Chinois qui ont importés de nouvelles plantes, qu'ils ont installés des petites communautés un peu partout en Amérique du Nord (doù la présence d'ADN chez certaines populations indiennes ou la présence de vases Ming retrouvés en Californie).
2°) L'auteur nous explique mal pourquoi d'un coup, en une seule fois, les Chinois auraient presque tout découvert à l'exception d'un seul continent... l'Europe !! Dommage car c'est là que le contact aurait été le plus marquant !
Un livre à manipuler avec des pincettes mais dont il faut avoir entendu parler. L'auteur a créé un site si vous voulez en savoir plus : 1421.tv
jeudi 25 décembre 2008
n° 518 : Permis de croquer
Permis de croquer ++++ (N°14 033)
Le mardi 23 décembre 2008, je suis allé à la bibliothèque historique de la Ville de Paris pour voir l'exposition "Permis de croquer".
Ce que j'ai adoré :
1°) Depuis mon adolescence, j'adore les caricatures. J'aimes en dessiner et pendant très longtemps, j'ai fait des recueils de caricatures pris dans la presse. Chaque année, j'en offrais un exemplaire à mon père. Beaucoup d'entre elles étaient de Plantu, un dessinateur que j'adore or cette exposition est organisée autour de son oeuvre et de celle de ses amis.
2°) Cette exposition est faite pour dénoncer les réactions aux caricatures publiés au Danemark à propos de Mahomet. Elle souligne l'importance de la liberté d'expression.
3°) Cette exposition permet de découvrir des caricaturistes étrangers et qui sont donc inconnus en France (C'est un domaine dans lequel, il est difficile d'être connu au-delà de ses frontières). J'ai beaucoup aimé celle de l'Algérien Ali Dilem (notamment une du 31 mai 2008 à propos du cyclone en Birmanie. On y voit un militaire qui pour refuser l'aide internationale affirme "Tout baigne"), Ann Telanes, une américaine née en Suède (notamment celle où on voit Goebbels tendre une flamme avec dessus la mention propagande au président chinois Hu Jintao), le belge Michel Kichka (notamment la caricature du 2 juillet 2008 où on voit Nicolas Sarkozy représenté en Louis XIV qui annonce "l'Europe, c'est moi") et le danois Gasten Graaback qui a créé un sympathique personnage ingénu pour dénoncer le fonctionnement du monde actuel.
4°) Le catalogue de l'exposition est très complet. Pour 20 € on peut avoir l'intégralité des caricatures présentées.
5°) Il n'y avait personne. Malheureusement, cette exposition n'attire pas les foules. C'est vraiment dommage car elle vaut le détour.
samedi 20 décembre 2008
n° 517 : Mantegna
MANTEGNA +++ (N°14 028)
Le mercredi 17 décembre 2008, je suis allé voir l'exposition Mantegna au Louvre.
Ce que j'ai aimé :
1°) J'ai toujours un grand plaisir à retrouver les artistes de la Renaissance. En effet, le sujet de l'agrégation d'histoire-géographie l'année où je l'ai passée en 2004 portait sur le Renaissance de 1470 à 1560 et le peintre italien Mantegna a joué un rôle très important dans cette période puisqu'il est mort en 1506.
2°) L'exposition insiste sur les superbes paysages que l'on peut voir en arrière-plan des tableaux de Mantegna (par exemple la colline et la ville qui apparaissent à gauche de la crucifixion ci-dessus). Les paysages antiques de Mantegan sont superbes.
3°) j'y suis allé le mercredi soir. Il y avait une opération "les jeunes ont la parole" : ces derniers présentaient aux spectateurs ce qu'ils savaient de certains tableaux. Il est amusant de voir des bambins de 20 ans environ expliqué à des vieux monsieurs ou à des vielles dames un savoir encyclopédique relatif à une oeuvre. Certains étaient touchants par leurmanque d'assurance masquée derrière une apparente aisance.
4°) L'exposition permet de s'intéresser au contexte historique avec notamment le rôle joué par les familles aristoracritiques, notamment Isabelle d'Este à Mantoue.
5°) J'ai été surpris d'apprendre que le fameux Saint-Sébastien possédé par le Louvre était présent en France depuis le XVe siècle : une des premières oeuvres de la Renaissance italienne parvenue en France et cela avant les "Guerres d'Italie".
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Je ne suis pas du tout enthousiasmé par les scènes religieuses et les portraits peints par Mantegna.
2°) L'exposition présente des oeuvres d'autres artistes italiens du quadrocento dont le suis encore moins fan comme Cosme Tura.
Le mercredi 17 décembre 2008, je suis allé voir l'exposition Mantegna au Louvre.
Ce que j'ai aimé :
1°) J'ai toujours un grand plaisir à retrouver les artistes de la Renaissance. En effet, le sujet de l'agrégation d'histoire-géographie l'année où je l'ai passée en 2004 portait sur le Renaissance de 1470 à 1560 et le peintre italien Mantegna a joué un rôle très important dans cette période puisqu'il est mort en 1506.
2°) L'exposition insiste sur les superbes paysages que l'on peut voir en arrière-plan des tableaux de Mantegna (par exemple la colline et la ville qui apparaissent à gauche de la crucifixion ci-dessus). Les paysages antiques de Mantegan sont superbes.
3°) j'y suis allé le mercredi soir. Il y avait une opération "les jeunes ont la parole" : ces derniers présentaient aux spectateurs ce qu'ils savaient de certains tableaux. Il est amusant de voir des bambins de 20 ans environ expliqué à des vieux monsieurs ou à des vielles dames un savoir encyclopédique relatif à une oeuvre. Certains étaient touchants par leurmanque d'assurance masquée derrière une apparente aisance.
4°) L'exposition permet de s'intéresser au contexte historique avec notamment le rôle joué par les familles aristoracritiques, notamment Isabelle d'Este à Mantoue.
5°) J'ai été surpris d'apprendre que le fameux Saint-Sébastien possédé par le Louvre était présent en France depuis le XVe siècle : une des premières oeuvres de la Renaissance italienne parvenue en France et cela avant les "Guerres d'Italie".
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Je ne suis pas du tout enthousiasmé par les scènes religieuses et les portraits peints par Mantegna.
2°) L'exposition présente des oeuvres d'autres artistes italiens du quadrocento dont le suis encore moins fan comme Cosme Tura.
dimanche 14 décembre 2008
n° 516 : The Anger of God
The Anger of God +++ (N°14 021)
Le 8 décembre 2008, j'ai fini de lire le livre de Paul DOHERTY, The Anger of God, Headline, 1994, 1ère publication sous le pseudonyme de Paul HARDING, 1993.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est le 3e livre des aventures de Sir Cranston et de frère Athelstan (voir mes articles précédents The Nightingale gallery et Murder most holly. C'est toujours un plaisir de retrouver ces deux enquêteurs. C'est le 4e volume de cette série car je viens de me rendre compte que je n'ai pas lu le 2e : The House of of the Red Slayer. Nous sommes toujours au début du règne de Richard II d'Angleterre, pendant la régence de son oncle, Jean de Gand (en 1379).
2°) Cette aventure rappelle le contexte de révolte paysanne qui a marqué cette période en Angleterre et qui a abouti deux ans plus tard à la peasants' revolt.
3°) Plusieurs enquêtes s'entremêlent : la principale concerne les intrigues entre le Régent Jean de Gand, l'entourage du jeune Richard II et les dirigeants des corporations de Londres qui luttent pour le contrôle du pouvoir.
4°) Il y a une affaire périphérique assez intéressante : celle de la disparition des têtes des condamnés à mort qui ornent le pont de Londres.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Il devient systématique d'impliquer dans les enquêtes de Cranston et Athelstan des affaires de moeurs liés à des goûts pédérastiques. Ici il s'agit du serrurier qui a été chargé de faire le coffre où le trésor des corporations a été déposé. Ce côté systématique devient un peu insupportable.
2°) Deux des affaires secondaires impliquent des histoires de familles dans lesquels la femme s'est débarassé et inversement... Cela fait beaucoup !
mercredi 10 décembre 2008
n° 515 : Exposition Emil Nolde
Emil NOLDE +++I (N°14 018)
Le lundi 1er décembre 2008, je suis allé visiter l'exposition consacrée à Emil NOLDE au Grand Palais.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un peintre allemand que je connaissais pas. Il a une histoire intéressante puisque né dans le Holstein, sa terre natale est devenue danoise après la 1ère guerre mondiale. Il a soutenu le parti nazi après la prise de pouvoir par Hitler en 1933 avant d'être disgrâcié car son oeuvre était considéré comme faisant partie de l'Art dégénéré. Il lui a été interdit de peindre en 1941. Cela est fort bien évoqué par une immense chronologie et des images d'archives.
2°) L'oeuvre de Nolde est très variée. Je n'aime pas tout mais j'ai beaucoup apprécié certains tableaux, notamment les peintures de la Mer du Nord et les bords de mer. J'ai aussi beaucoup apprécié le polyptique consacré à la vie de Jésus.
3°) J'aime beaucoup la façon dont Nolde peint les variations de lumière. (Par exemple, le tableau les Moissons ou Printemps dans la chambre (1904)).
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Je ne suis pas fan de certaines oeuvres, notamment celles liées au voyage de Nolde dans les Mers du Sud.
lundi 8 décembre 2008
n° 514 : J'irai dormir à Hollywood
J'irai dormir à Hollywood ++++ (N°14 016)
Ce lundi 8 décembre 2008. J'ai fait mon retour au cinéma après une longue absence dans les salles obscures. Cela m'a permis de beaucoup apprécier le film J'irai dormir à Hollywood.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un road movie mené par un français Antoine de Maximy qui part à la rencontre de Américains. Au programme des rencontres avec des Blancs, des Noirs, des Hispaniques et des "natives". Une grande diversité donc. Cela permet aussi de passer par New York, la Louisiane, le Nouveau-Mexique, le désert de l'Arizona, Las Végas et Los Angeles.
2°) Le film donne l'impression d'une grande humanité. Antoine de Maximy montre que beaucoup de personnes peuvent montrer une grande ouverture sur les autres et beaucoup de générosité.
3°) On se rend compte, comme souvent, que beaucoup d'Amérains sont un peu pommés : les noirs de la Nouvelle-Orléans, un homme qui a l'air malade dans une ville sinistre du Nouveau-Mexique.
4°) Certains personnages sont impressionnants de zenitude : le condamné à 15 ans de prison pour simple port d'arme et qui part passer sa dernière journée de liberté au bord d'un lac pour pêcher, le SDF de la place de Santa Monica qui attend la retraite pour pouvoir retrouver un toit...
5°) L'idée d'acheter dans le Sud un corbillard dans le Sud pour finir le voyage est assez réussie.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Antoine de Maximy est parfois horipilant quand il joue le gars plein de bons sentiments qui veut tenter à tout prix l'aventure et la confiance dans la bonté humaine. A force de jouer les mecs sympas, on se demande si Antoine de Maximy n'est pas finalement un donneur de leçons...
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