Velázquez au Grand Palais +++ (n° 16 406)
Le 26 juin 2015, j'ai visité l'exposition Velázquez au Grand Palais
Ce que j'ai aimé :
1°) Je ne suis pas un grand fan de Velázquez et je n'avais pas de très bon souvenir de la collection importante de Velázquez que l'on peut voir au Prado. Cependant, cette exposition très riche permet de faire une rétrospective très complète qui permet de bien comprendre le travail de l'artiste et son évolution.
2°) J'ai été impressionné par la diversité des musées et des collections qui ont prêté des œuvres. Cela permet de saisissant rapprochement entre certains tableaux de l'artiste qui utilise des thématiques ou des modèles identiques.
3°) La flopée de portraits de Habsbourg du XVIIe finit par faire sourire. Ils auraient bien eu du mal à concourir pour les prix de beauté !
4°) Une mentions spéciale pour les nombreux portraits de Marie-Thérèse, la cousine germaine et femme de Louis XIV dont on peut voir de nombreux portraits.
5°) J'ai été heureux de revoir le portrait d'Innocent X que j'avais vu dans la galerie Doria-Pamphili il y a plus de 20 ans ! Un superbe portrait.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) N'étant pas un grand fan de Velazquez, je le suis encore moins des peintres contemporains (j'ai eu vraiment beaucoup de mal à apprécier la première salle où on sent encore l'influence d'El Greco que j'apprécie encoremoins).
2°) De même au lieu de présenter une statue d'hermaphrodite du Louvre de l'époque romaine, il aurait été peut-être plus intéressant de finir par un Goya et un Manet pour montrer l'influence de Velázquez.
J'ai aimé..., J'ai pas aimé... Lecture, cinéma, théâtre, expositions, visites, voyages,...
Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !
jeudi 25 juin 2015
lundi 22 juin 2015
n° 994 : La Shoah in Italia
La Shoah in Italia ++++ (n° 16 403)
Le 22 juin 2015, j'ai fini de lire le livre de Michele SARFATI, La Shoah in Italia, Einaudi, 2012 (livre en langue italienne)
Ce que j'ai aimé :
1°) Ce livre permet d'abord de faire un rappel très précis et très documenté sur les mesures et les persécutions antisémites mises en œuvre en Allemagne puis dans le reste de l'Europe à partir de 1933 et jusqu'en 1945. C'est une mine d'information (par exemple, je ne savais pas qu'il y avait un numerus clausus dans les établissements scolaires allemands dès 1933 concernant le % de non aryens).
2°) L'ouvrage montre bien qu'il a fallu attendre 1938 pour que l'Italie se dote d'une législation antisémite en partie calquée sur les lois de Nuremberg (le définition raciale du judaïsme et l'interdiction des mariages "mixtes") mais avec de grosses différences (de nombreuses dérogations qui permettaient de ne pas discriminer de nombreux juifs italiens).
3°) L'ouvrage montre aussi que c'est après la mise en place de la République fasciste de Salo en septembre 1943 que l'Italie s'est impliquée dans le processus de déportation et d'élimination systématique des Juifs avec des dispositions prises pour collaborer avec l'Allemagne nazie.
4°) L'ouvrage montre aussi de manière très précise le nombre de Juifs d'Italie qui ont été victimes de la Shoah : le nombre est estimé à 7 800 (318 tués en Italie même et environ 7 500 déportés) pour une population juive en Italie estimée à 43 000 personnes.
Le 22 juin 2015, j'ai fini de lire le livre de Michele SARFATI, La Shoah in Italia, Einaudi, 2012 (livre en langue italienne)
Ce que j'ai aimé :
1°) Ce livre permet d'abord de faire un rappel très précis et très documenté sur les mesures et les persécutions antisémites mises en œuvre en Allemagne puis dans le reste de l'Europe à partir de 1933 et jusqu'en 1945. C'est une mine d'information (par exemple, je ne savais pas qu'il y avait un numerus clausus dans les établissements scolaires allemands dès 1933 concernant le % de non aryens).
2°) L'ouvrage montre bien qu'il a fallu attendre 1938 pour que l'Italie se dote d'une législation antisémite en partie calquée sur les lois de Nuremberg (le définition raciale du judaïsme et l'interdiction des mariages "mixtes") mais avec de grosses différences (de nombreuses dérogations qui permettaient de ne pas discriminer de nombreux juifs italiens).
3°) L'ouvrage montre aussi que c'est après la mise en place de la République fasciste de Salo en septembre 1943 que l'Italie s'est impliquée dans le processus de déportation et d'élimination systématique des Juifs avec des dispositions prises pour collaborer avec l'Allemagne nazie.
4°) L'ouvrage montre aussi de manière très précise le nombre de Juifs d'Italie qui ont été victimes de la Shoah : le nombre est estimé à 7 800 (318 tués en Italie même et environ 7 500 déportés) pour une population juive en Italie estimée à 43 000 personnes.
dimanche 21 juin 2015
n° 993 : A l'intérieur du Camp de Drancy
A l'intérieur du camp de Drancy ++++ (n° 16 402)
Le 15 janvier 2015, j'ai fini de lire le livre d'Annette WIEVIORKA et Michel LAFFITTE, A l'Intérieur du camp de Drancy, Perrin, 2012
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un livre très documenté concernant le camp de Drancy ouvert au Nord de Paris dans des immeubles HLM inachevés. L'ouvrage montre bien comment le camp a changé de nature à plusieurs reprises (Camp de représailles, camp de transit puis camp de concentration).
2°) L'ouvrage montre bien comment le régime de Vichy a été directement complice du sort réservé aux Juifs mais en précisant les limites de cette compromission.
3°) Il est aussi affreux de voir comment les nazis ont essayé d'utiliser certains Juifs pour encadrer les détenus et même pour organiser l'arrestation de familles juives.
4°) En fin d'ouvrage, les auteurs soulignent aussi comment le Parti Communiste a cherché à accaparer la mémoire du camp de Drancy jusqu'à l'élection de Jean-Christophe Lagarde comme maire de la ville en 2001.
5°) L'ouvrage comporte une remarquable documentation : photographies, cartes,...
Toujours cette question lancinante dès qu'on évoque cette question. Comment des hommes ont-ils pu faire çà à d'autres hommes ?
Le 15 janvier 2015, j'ai fini de lire le livre d'Annette WIEVIORKA et Michel LAFFITTE, A l'Intérieur du camp de Drancy, Perrin, 2012
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un livre très documenté concernant le camp de Drancy ouvert au Nord de Paris dans des immeubles HLM inachevés. L'ouvrage montre bien comment le camp a changé de nature à plusieurs reprises (Camp de représailles, camp de transit puis camp de concentration).
2°) L'ouvrage montre bien comment le régime de Vichy a été directement complice du sort réservé aux Juifs mais en précisant les limites de cette compromission.
3°) Il est aussi affreux de voir comment les nazis ont essayé d'utiliser certains Juifs pour encadrer les détenus et même pour organiser l'arrestation de familles juives.
4°) En fin d'ouvrage, les auteurs soulignent aussi comment le Parti Communiste a cherché à accaparer la mémoire du camp de Drancy jusqu'à l'élection de Jean-Christophe Lagarde comme maire de la ville en 2001.
5°) L'ouvrage comporte une remarquable documentation : photographies, cartes,...
Toujours cette question lancinante dès qu'on évoque cette question. Comment des hommes ont-ils pu faire çà à d'autres hommes ?
dimanche 7 juin 2015
n° 992 : The Rise and Fall of the House of Medici
The Rise and Fall of the House of Medici de Chistopher HIBBERT +++ (n° 16 388)
Le 4 juin 2015, j'ai fini de lire le livre de Christopher HIBBERT, The rise and fall of the Medici, Pearson, 1974
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un livre très complet sur l'ascension de la famille des Médicis avec notamment des chapitres très intéressants sur Cosme l'ancien et surtout Laurent le magnifique.
2°) L'ouvrage permet aussi d'avoir un bon aperçu de la vie artistique à Florence au XVe siècle.
3°) J'ai découvert la personnalité du Grand-Duc Cosme III qui a régné de 1670 à 1723 : au programme de son règne : l'interdiction des mariages entre juifs et chrétiens, l'interdiction pour les juifs d'avoir des domestiques chrétiennes, la décapitation pour les homosexuels. Un précurseur des temps les plus obscurs du XXe siècle !
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Pour la période relative aux XVIIe et XVIIIe siècle et la fin des Médicis, l'auteur a choisi de faire un survol très rapide.
Le 4 juin 2015, j'ai fini de lire le livre de Christopher HIBBERT, The rise and fall of the Medici, Pearson, 1974
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un livre très complet sur l'ascension de la famille des Médicis avec notamment des chapitres très intéressants sur Cosme l'ancien et surtout Laurent le magnifique.
2°) L'ouvrage permet aussi d'avoir un bon aperçu de la vie artistique à Florence au XVe siècle.
3°) J'ai découvert la personnalité du Grand-Duc Cosme III qui a régné de 1670 à 1723 : au programme de son règne : l'interdiction des mariages entre juifs et chrétiens, l'interdiction pour les juifs d'avoir des domestiques chrétiennes, la décapitation pour les homosexuels. Un précurseur des temps les plus obscurs du XXe siècle !
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Pour la période relative aux XVIIe et XVIIIe siècle et la fin des Médicis, l'auteur a choisi de faire un survol très rapide.
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