J'ai aimé..., J'ai pas aimé... Lecture, cinéma, théâtre, expositions, visites, voyages,...
Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !
lundi 31 octobre 2011
n° 760 : L'exercice de l'Etat
L'exercice de l'Etat +I (n° 15 073)
Le 31 octobre 2011, je suis allé voir le film "L'exercice de l'Etat"
Ce que je n'ai pas aimé :
1°) On m'avait annoncé un film sur la vie trépidente d'un homme politique, un ministre. En fait, il y a de nombreux passages où je me suis embêté. Des passages qui sont complètement absurdes comme le moment où le ministre se retrouve dans la caravane de son chauffeur remplaçant.
2°) Je n'ai pas du tout été convaincu par Olivier Gourmet en ministre. Cela m'a rendu le film pénible à suivre. De même Michel Blanc en haut fonctionnaire et directeur de cabinet, je ne suis pas convaincu.
Ce que j'ai aimé :
1°) Le film montre bien que la politique est un monde de requins... mais je ne suis pa sûr qu'il fallait un film pour démontrer cela.
2°) Quelques acteurs sont très bien dans leur rôle : Zabou Breitman en chargée de communication, Laurent Stocker en membre du cabinet (il a la classe nécessaire) et l'acteur qui joue le Premier Ministre qui a vraiment quelque chose qui rappelle François Fillon.
3°) Un film qui permet aussi de voir -un peu- les ors de la République.
dimanche 23 octobre 2011
n°759 : Exposition Expressionismus & Expressionismi
Exposition Expressionismus & Expressionismi +++I (n° 15065)
Le 23 octobre 2011, je suis allé voir l'exposition Expressionismus & expressionismi à la pinacothèque de Paris.
Ce que j'ai aimé :
1°) L'exposition présente des oeuvres de peintres allemands du début du XXe siècle que j'ai appris à apprécier grâce à plusieurs séjours en Allemagne : Nolde, Schmidt-Rottluff, Kirchner,... On ne peut qu'être content qu'une exposition soit consacré à Paris à de tels peintres qui sont trop peu connus en France.
2°) Les oeuvres de Nolde qui sont présentées vraiment sublimes.
3°) L'ensemble de la présentatio est belle à voir. Les couleurs choisies pour les murs de présentation sont apropriés ( ce qui n'est pas le cas par exemple du bleu criard de l'exposition consacrée à la Cité interdite au Louvre).
Ce que j'ai moins aimé :
1°) L'exposition prétend tomber dans une vision très pédagogique en opposant de manière très caricaturale le mouvement Die Brücke et le mouvement du Blau Reiter. Cette vision manichéenne de l'Histoire de l'Art est fort surprenante.
2°) Ce qui est encore plus dommage et qu'outre ce manichéisme de fond, les cartels explicatifs sont souvent d'un ésotérisme incompréhensible pour le commun des mortels. Les commissaires de l'exposition se sont faits plaisir avec un jargon incompréhensible du commun des mortels. Sans doute ce travers qui fait croire à certains que par des propos obscurs on peut passer pour plus intelligent et cultivé que les autres !
3°) On peut se demander si les gardiens de la Pinacothèque qui surveillent l'entrée dans l'exposition et le public dans les salles sont recrutés sur leur talent pour être mal aimable. Si tel est le cas, c'est très réussi !
vendredi 21 octobre 2011
n° 758 : Germania
Germania de Simon Winder ++ (n° 15 053)
Le 19 octobre 2011, j'ai fini de lire le livre de Simon WINDER, Germania, Picador, 2011.
Ce que j'ai aimé :
1°) L'auteur (anglais) montre un amour débordant pour l'Allemagne et son Histoire.
2°) On peut découvrir grâce à ce livre de nombreuses anecdotes intéressantes et des artistes pas toujours bien connus.
3°) Le livre
Ce que j'ai moins aimé :
1°) L'auteur se laisse souvent aller à des considérations personnelles complètement débiles sur la culture allemande (par exemple dans les premières pages sur la nourriture).
2°) L'auteur est viscéralement anti-français. A un tel point que cela tombe parfois dans la bêtise.
3°) Il y a deux cartes au début du livre mais elles sont très insuffisantes pour pouvoir se repérer.
lundi 17 octobre 2011
n° 757 : Les habits neufs du président Mao
Les habits neufs du président Mao +++ (n° 15 059)
Le 16 octobre 2011, j'ai fini de lire le livre de Simon LEYS, Les habits neufs du président Mao, éditions Ivréa, 2009, 1ère édition, Champ Libre, 1971
Ce que j'ai aimé :
1°) L'auteur explique par le détail comment la Révolution culturelle est en fait une reprise en main du pouvoir par Mao Zedong qui avait été mis au placard après l'échec du Grand bon en avant (en 1959). Le Grand timonier reprend la main à partir de 1966 en agitant les mouvements "gauchistes" qui réussissent à mettre par terre les cadres du Parti communiste.
2°) Il est amusant de constater que très rapidement, c'est l'armée qui a récupéré le pilotage de la pseudo "Révolution culturelle" au moment même où en France les gauchistes prétendaient s'en inspire contre le pouvoir du général de Gaulle... un grand paradoxe de l'Histoire.
3°) L'ouvrage rappelle combien les tensions avec l'URSS étaient à leur paroxysme à la fin des années 1960 (avec des combats sur les frontières et même des menaces d'attaque nucléraire).
Ce que j'ai moins aimé :
1°) L'ouvrage paraît aujourd'hui un peu laborieux. Il serait bon que le propos soit synthétisé et réorganisé pour être plus compréhensible par un lecteur du début du XXIe siècle.
2°) Les biographies de la fin de l'ouvrage sont absolument indigestes à lire.
3°) En matière de relations internationales, l'auteur présente les dirigeants communistes chinois comme des bons samaritains, pas sûr que ce soit si simple que cela !
dimanche 16 octobre 2011
n° 756: La Cité interdite au Louvre
La Cité interdite au Louvre ++I (n° 15 058)
Le 7 et le 14 octobre 2011 (en deux fois) je suis allé voir l'exposition "La Cité interdite au Louvre".
Ce que je n'ai pas aimé :
1°) L'exposition est présentée dans 3 lieux différents du Louvre (la partie Louvre historique, le fond de la partie médiévale et la salle d'exposition située côté aile Richelieu). Il est donc possible de faire jusqu'à 4 fois la queue pour tout voir. Le pire est que la queue qui demande le plus d'attente est la 1ère partie (qui présente l'époque des Yuan et des Ming) : j'ai donc vu cette partie en avant dernier ! De plus, c'est parce que j'en ai parlé à une amie, autrement je n'aurais jamais su qu'il y avait une partie de l'exposition dans l'aile Richelieu.
2°) L'exposition a un design absolument horrible avec un bleu criard de très mauvais goût. Une influence de la République Populaire de Chine actuelle où un certain bon goût ne semble pas avoir survécu à la Révolution culturelle. De même certains cartels sont d'une légèreté et d'une indigence pour décrire certaines pièces présentées.
3°) Sur le fond, la volonté de mettre en parallèle l'histoire du Louvre et de la Cité interdite est très saugrenue. La Cité Interdite a été une résidence impériale depuis les Yuan jusqu'au début du XXe siècle. Or, le Louvre est pour l'essentie dans sa configuration actuelle avant tout un musée. Les rois sont partis depuis Louis XIV et une grande partie des agrandissements ont été fait soit pour le musée, soit pour le Ministère d'Etat (ministère des finances) [sous Napoléon III]. Cette expositition aurait eu vraiment davantage de sens par exemple à Fontainebleau, un palais agrandi par un grand nombre de souverains. Il est possible que ce soit les Chinois qui aient exiger le Louvre qu'ils devaient considérer comme plus prestigieux et tant pis si le parallèle avec la Cité interdite est absurde ! Pour le Parti Communiste Chinois, l'Histoire reste un domaine de savoirs que l'on peut plier à volonté...
4°) L'exposition conduit la partie "Louvre historique" a être en grande partie masquée pendant près de 6 mois. C'est fort dommage car ce sont des salles passionnantes pour comprendre l'histoire de la construction du Louvre (quand elles sont ouvertes ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas). Ces salles telles qu'on peut les voir avec le mélange d'oeuvres sur la Cité Interdite n'ont plus aucun sens.
5°) La maquette de la Cité interdite est reléguée dans une salle au-delà du Louvre médiévale ce qui fait que je ne suis pas sûr que tous les visiteurs en profitent !
6°) Absolument rien ne permet de savoir que du XVIIe au XIXe siècle, pas un seul chinois n'avait le droit de mettre les pieds dans la Cité interdite : le lieu était réservé à la minorité Mandchoue arrivée au pouvoir avec l'avènement des Qing. Un détail qui doit gêner le discours nationaliste de la République Populaire de Chine mais qui permettrait de mieux comprendre les costumes présentés.
Ce que j'ai aimé quand même :
1°) Tous ceux qui s'intéressant à l'Histoire de la Chine ne peuvent pas manquer cette exposition. Elle présente par exemple des portraits privés et publics des empereurs Qing (notamment Kangxi et Kianlong) qui sont très intéressants (et que pour le coup il aurait été utile de faire un parallèle avec Louis XIV et Louis XV).
2°) L'exposition essaie de réfléchir aux liens entre la France et la Chine dès le Moyen Âge. Il y a par exemple une évocation des ambassades de Khan mongole qui n'est pas inintéressante (même si l'exposition ne se pose pas la question de savoir si ces Khans étaient... de Chine).
3°) Certains objets sont superbes. A noter unecoupe porcelaine blanche à décor secret de dragon de l'époque Xuande. On peut aussi voir de superbes rouleaux qui montrent une tournée d'inspection en Chine du Sud de l'empereur Kangxi (mais on pouvait en voir d'encore plus superbes il y a quelques années dans une exposition à Guimet).
4°) Dans la partie aile Richelieu, on peut noter une vitrine qui montre un lettré chinois du XVIIIe siècle aves des objets antiques. Il est intéressant de voir ces objets dans les vitrines situées de part et d'autre : un intéressant mélange de la Chine des Shang, des Han, des Ming et des Qing. Dommage qu'il n'y ait rien pour expliquer la dirversité des époques représentées.
5°) Certaines tenues d'empereurs ou de personnages de la Cour sont fort belles (même s'il serait quand même bon de nous dire dans quelle mesure elles ont été "restaurées" pour être rafraîchies).
6°) La projection des murailles de la Cité interdite sur les murs des douves de l'enceinte de Philippe Auguste est assez réussie (alors que certaines expériences passées dans ce même lieu était de très mauvais goût) :
Le 7 et le 14 octobre 2011 (en deux fois) je suis allé voir l'exposition "La Cité interdite au Louvre".
Ce que je n'ai pas aimé :
1°) L'exposition est présentée dans 3 lieux différents du Louvre (la partie Louvre historique, le fond de la partie médiévale et la salle d'exposition située côté aile Richelieu). Il est donc possible de faire jusqu'à 4 fois la queue pour tout voir. Le pire est que la queue qui demande le plus d'attente est la 1ère partie (qui présente l'époque des Yuan et des Ming) : j'ai donc vu cette partie en avant dernier ! De plus, c'est parce que j'en ai parlé à une amie, autrement je n'aurais jamais su qu'il y avait une partie de l'exposition dans l'aile Richelieu.
2°) L'exposition a un design absolument horrible avec un bleu criard de très mauvais goût. Une influence de la République Populaire de Chine actuelle où un certain bon goût ne semble pas avoir survécu à la Révolution culturelle. De même certains cartels sont d'une légèreté et d'une indigence pour décrire certaines pièces présentées.
3°) Sur le fond, la volonté de mettre en parallèle l'histoire du Louvre et de la Cité interdite est très saugrenue. La Cité Interdite a été une résidence impériale depuis les Yuan jusqu'au début du XXe siècle. Or, le Louvre est pour l'essentie dans sa configuration actuelle avant tout un musée. Les rois sont partis depuis Louis XIV et une grande partie des agrandissements ont été fait soit pour le musée, soit pour le Ministère d'Etat (ministère des finances) [sous Napoléon III]. Cette expositition aurait eu vraiment davantage de sens par exemple à Fontainebleau, un palais agrandi par un grand nombre de souverains. Il est possible que ce soit les Chinois qui aient exiger le Louvre qu'ils devaient considérer comme plus prestigieux et tant pis si le parallèle avec la Cité interdite est absurde ! Pour le Parti Communiste Chinois, l'Histoire reste un domaine de savoirs que l'on peut plier à volonté...
4°) L'exposition conduit la partie "Louvre historique" a être en grande partie masquée pendant près de 6 mois. C'est fort dommage car ce sont des salles passionnantes pour comprendre l'histoire de la construction du Louvre (quand elles sont ouvertes ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas). Ces salles telles qu'on peut les voir avec le mélange d'oeuvres sur la Cité Interdite n'ont plus aucun sens.
5°) La maquette de la Cité interdite est reléguée dans une salle au-delà du Louvre médiévale ce qui fait que je ne suis pas sûr que tous les visiteurs en profitent !
6°) Absolument rien ne permet de savoir que du XVIIe au XIXe siècle, pas un seul chinois n'avait le droit de mettre les pieds dans la Cité interdite : le lieu était réservé à la minorité Mandchoue arrivée au pouvoir avec l'avènement des Qing. Un détail qui doit gêner le discours nationaliste de la République Populaire de Chine mais qui permettrait de mieux comprendre les costumes présentés.
Ce que j'ai aimé quand même :
1°) Tous ceux qui s'intéressant à l'Histoire de la Chine ne peuvent pas manquer cette exposition. Elle présente par exemple des portraits privés et publics des empereurs Qing (notamment Kangxi et Kianlong) qui sont très intéressants (et que pour le coup il aurait été utile de faire un parallèle avec Louis XIV et Louis XV).
2°) L'exposition essaie de réfléchir aux liens entre la France et la Chine dès le Moyen Âge. Il y a par exemple une évocation des ambassades de Khan mongole qui n'est pas inintéressante (même si l'exposition ne se pose pas la question de savoir si ces Khans étaient... de Chine).
3°) Certains objets sont superbes. A noter unecoupe porcelaine blanche à décor secret de dragon de l'époque Xuande. On peut aussi voir de superbes rouleaux qui montrent une tournée d'inspection en Chine du Sud de l'empereur Kangxi (mais on pouvait en voir d'encore plus superbes il y a quelques années dans une exposition à Guimet).
4°) Dans la partie aile Richelieu, on peut noter une vitrine qui montre un lettré chinois du XVIIIe siècle aves des objets antiques. Il est intéressant de voir ces objets dans les vitrines situées de part et d'autre : un intéressant mélange de la Chine des Shang, des Han, des Ming et des Qing. Dommage qu'il n'y ait rien pour expliquer la dirversité des époques représentées.
5°) Certaines tenues d'empereurs ou de personnages de la Cour sont fort belles (même s'il serait quand même bon de nous dire dans quelle mesure elles ont été "restaurées" pour être rafraîchies).
6°) La projection des murailles de la Cité interdite sur les murs des douves de l'enceinte de Philippe Auguste est assez réussie (alors que certaines expériences passées dans ce même lieu était de très mauvais goût) :
samedi 15 octobre 2011
n° 755 : Exposition La Macédoine antique au Louvre
Exposition La Macédoine antique, le royaume d'Alexandre +++I (n°15 057)
Le 14 octobre 2011, je suis allé voir au Louvre l'exposition "La Macédoine antique, le royaume d'Alexandre".
Ce que j'ai aimé :
1°) Cette exposition est très instructive car -et ce n'est pas toujours le cas dans les expositions du Louvre- les cartels sont très insctructifs : ils sont complets et très lisibles (dans le fond et dans la forme).
2°) L'exposition ne se contente pas d'évoquer la période la plus connue du royaume de Macédoine (celle de Philippe II et d'Alexandre le Grand). Elle remonte aux périodes plus archaïques (jusqu'au VIe siècle).
3°) L'exposition permet de prendre conscience des magnifiques découvertes archéologiques qui ont eu lieu au XIXe et au XXe sièles mais aussi depuis quelques années. On peut voir par exemple de superbes poteries et des objets en or (métal qui était abondant dans les Balkans).
4°) On peut voir une vidéo qui propose une reconstitution d'une très belle demeure.
5°) On peut voir une très intéressante carte qui montre l'expansion progressive du royaume de Macédoine avant Alexandre.
6°) Je ne suis pas toujours fan des objets en argent mais dans cette exposition il y a vraiment de belles réalisations dans ce métal.
7°) Visuellement, l'exposition est très réussie : elle offre de belles perspectives et la première salle qui présente des découvertes dans l'ordre de leur "invention" archéologique est superbe.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) L'ensemble de l'exposition nous fait entendre une petite musique : la Macédoine est en Grèce et rien qu'en Grèce (et donc pas dans "l'Ancienne République Yougoslave de Macédoine"). Pour éviter de froisser la Grèce, la question de la Macédoine actuelle n'est pas posée... Mais du coup, on en vient à penser que la Macédoine ne peut pas avoir changer de place, comme si par ce que les Francs au IVe siècle vivait dans l'actuelle delta du Rhin, la France pouvait revendiquer cette partie de l'Europe.
2°) La fin de l'exposition est consacrée à la période impériale romaine. Tout n'est pas du meilleur goût.
Le 14 octobre 2011, je suis allé voir au Louvre l'exposition "La Macédoine antique, le royaume d'Alexandre".
Ce que j'ai aimé :
1°) Cette exposition est très instructive car -et ce n'est pas toujours le cas dans les expositions du Louvre- les cartels sont très insctructifs : ils sont complets et très lisibles (dans le fond et dans la forme).
2°) L'exposition ne se contente pas d'évoquer la période la plus connue du royaume de Macédoine (celle de Philippe II et d'Alexandre le Grand). Elle remonte aux périodes plus archaïques (jusqu'au VIe siècle).
3°) L'exposition permet de prendre conscience des magnifiques découvertes archéologiques qui ont eu lieu au XIXe et au XXe sièles mais aussi depuis quelques années. On peut voir par exemple de superbes poteries et des objets en or (métal qui était abondant dans les Balkans).
4°) On peut voir une vidéo qui propose une reconstitution d'une très belle demeure.
5°) On peut voir une très intéressante carte qui montre l'expansion progressive du royaume de Macédoine avant Alexandre.
6°) Je ne suis pas toujours fan des objets en argent mais dans cette exposition il y a vraiment de belles réalisations dans ce métal.
7°) Visuellement, l'exposition est très réussie : elle offre de belles perspectives et la première salle qui présente des découvertes dans l'ordre de leur "invention" archéologique est superbe.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) L'ensemble de l'exposition nous fait entendre une petite musique : la Macédoine est en Grèce et rien qu'en Grèce (et donc pas dans "l'Ancienne République Yougoslave de Macédoine"). Pour éviter de froisser la Grèce, la question de la Macédoine actuelle n'est pas posée... Mais du coup, on en vient à penser que la Macédoine ne peut pas avoir changer de place, comme si par ce que les Francs au IVe siècle vivait dans l'actuelle delta du Rhin, la France pouvait revendiquer cette partie de l'Europe.
2°) La fin de l'exposition est consacrée à la période impériale romaine. Tout n'est pas du meilleur goût.
vendredi 14 octobre 2011
n° 754 : The Artist
The Artist +++ (n° 15 056)
Le 14 octobre 2011, je suis allé voir le film The Artist.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un film où on ne s'ennuie pas même si la plus grande partie du film est "en muet". Cela fait notamment prendre conscience de l'importance de la musique qui accompagne les images.
2°) Le toutou de Jean Dujardin est absolument craquant. Il faudrait lui-donner un oscar.
3°) C'est aussi un film intéressant sur le passage du cinéma muet au cinémar parlant avec l'important renouvellement de stars que cela a provoqué. Cepandant c'est un thème qui a déjà été évoqué par un autre film que j'ai vu précédemment... mais je ne sais plus lequel.
4°) Le film donne envie de revoir des films de l'époque du cinéma muet.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) L'Histoire du film est quand même assez cucu-la-praline. C'est un bon film mais il ne faut quand même pas en faire un chef d'oeuvre du cinéma mondial.
mercredi 12 octobre 2011
n° 753 : Perspective Pollini : Concert Manzoni et Beethoven à Pleyel
Pollini Perspectives : Manzoni et Beethoven ++ (n° 15 054)
Le 9 octobre 2011, je suis allé entendre le pianiste Maurizio Pollini qui interprétait "Il rumore del tempo" de Giacomo Manzoni et trois sonates pour pianos de Beethoven : La sonate n°21 "Waldstein", la sonate n°22, la sonate n°23 : "Appassionata".
Ce que je n'ai pas aimé :
1°) Le concert a commencé par l'interprétation d'Il rumore del tempo de Giacomo Manzoni, or j'ai trouvé que c'était très désagréable à entendre. Je n'ai pas du tout aimé.
2°) Après avoir subi Manzoni pendant 20 minutes, je n'étais plus très disponible pour entendre Beethoven. La sonate n°21 était encore à peu près agréable à entendre mais j'ai été usé par les deux sonates suivantes, notamment la n°23 qui finit par être stressante en raison des nombreux changements de rythme incessant.
Ce que j'ai aimé malgré tout :
1°) La composition de Manzoni utilise un texte de Georg TRAKL (1887-1914) qui est incroyablemetn visionnaire. La fin finit ainsi : "ton reflet sur la ville / où, froide et vile, / une race en décomposition / aux blancs petits-fils / prépare un sombre avenir". Ce texte nous parle du thème du déclin de l'Occident alors que la 1ère guerre mondiale n'avait pas encore eu lieu.
2°) Je ne remets bien sûr pas en cause le talent de Pollini qui est vraiment un pianiste impressionnant.
lundi 3 octobre 2011
n° 752 : The Kaiser's Holocaust. Germany's Forgotten genocide
The Kaiser's Holocaust, Germany's forgotten genocide ++++ (n° 15 045)
Le 3 octobre 2011, j'ai fini de lire le livre de David OLUSOGA et Casper W. ERICHSEN, The Kaiser's holocaust, Germany's forgotten genocide, Faber and Faber, paperback 2011, 1ère édition, Faber and Faber, 2010.
Ce que j'ai beacoup aimé :
1°) Le début du livre est passionnant pour mieux connaître les peuples de la Namibie actuelle, notamment les Herreros et les Namas (aussi appelés les Hottentots). Les auteurs montrent les phonomènes de syncrétisme religieux avec les protestants présents en Afrique du Sud depuis le tout début du XVIe siècle.
2°) L'ouvrage montre de manière très convaincante comment la colonisation du Sud-Ouest africain s'et accompagné d'un véritable génocide entre 1904 et 1907. Des généraux ont clairement indiqués que leur but était la disparition de peuples entiers jugés inutiles. Dans ce but, après des scènes de massacres systématiques, les forces coloniales ont ouvert des "camps de concentration" dans lesquels la population n'avait que quelques mois d'espérance de vie.
3°) L'ouvrage montre de manière aussi très intéressante comment les politiques menées dans les colonies ont préparé l'Europe aux violences qui ont marqué la 1ère Guerre mondiale et encore plus la Seconde guerre mondiale. Par exemple, les nazis voulaient pratiquer à l'Est de l'Europe la politique qui avait été mené par les Allemands dans le Sud Ouest africain;
4°) Il est surprenant d'apprendre combien les massacres commis en Afrique du Sud-Ouest été fort bien connu à la conférence de la paix de Versailles en 1919 (afin de retirer les colonies aux Allemands) t comment cette histoire a été oubliée après.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) L'ouvrage manque de cartes et d'une chronologie.
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