J'ai aimé..., J'ai pas aimé... Lecture, cinéma, théâtre, expositions, visites, voyages,...
Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !
dimanche 31 juillet 2011
n° 728 : Harry Potter and the deadly hallow (part 2)
Harry Potter and the deadly hallow, part 2 +I (n° 14 981)
Le 19 juillet 2011, je suis allé voir le film Harry Potter and the deadly hallow, part 2.
Ce que je n'ai pas trop aimé :
1°) Je suis allé voir le film à Berlin en V.O. Je pensais qu'il y aurait au moins un sous-titrage en allemand mais j'ai eu la surprise de découvrir que les spectateurs allemands comprenaient tout le film sans pour autant être aidé par des sous-titres. Comme en anglais, les personnages et la langue des magiciens Harry Potter ne sont pas les mêmes qu'en français, cela rend l'exercice complexe.
2°) Sur le fond je trouve que l'histoire de ce dernier film de Harry Potter tombe dans l'amalgame avec le Seigneur des Anneaux... On retrouve le même genre de scènes de batailles.
3°) La fin est hyper cul-cul la praline ! Le reste de l'histoire avec Harry Potter qui réussit à ressusciter n'a rien de très enthousiasmant.
4°) J'ai découvert qu'en Allemagne, les spectateurs s'empiffrent de pop corn et de coca-cola qu'ils achètent par seaux. Du coup, pendant tout le film il y a des spectateurs qui sortent pour aller se soulager le système digestif...
Ce que j'ai aimé malgré tout :
1°) Cela m'a permis de découvrir les salles de cinéma du Sony center de la Postdamer platz.
samedi 30 juillet 2011
n° 727: Philipp Melanchton
Philipp Melanchton +++ (n° 14 980)
Le 17 juillet 2011, j'ai fini de lire le livre de Stefan RHEIN, Philipp Melancthon, 2008, édition anglaise.
Ce que j'ai aimé :
1°) Ce livre m'a aidé à beaucoup mieux grand homme de la Réforme protestante dont on peut voir la statue sur la place du marché de l'Hôtel de Ville de Wittenberg. Il a le mérite d'avoir été plus ouvert au dialogue et à la conciliation que Martin Luther.
2°) Philipp Melanchton s'appelait en fait Schwarzerdt. C'est son grand oncle, l'humaniste Johannes Reuclin qui lui a donné ce surnom qui est la traduction en grec (melas chton) de Schwardzerdt (= Terre noire).
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Il s'agit juste d'une introduction. L'ouvrage ne fait que 58 pages.
vendredi 29 juillet 2011
n° 726 : La citadelle de Spandau
La citadelle de Spandau ++I (n° 14 979)
Le 19 juillet 2011, j'ai visité la citadelle de Spandau, dans la banlieue Nord-Ouest de Berlin.
Ce que j'ai aimé :
1°) En prenant le RER local , le "S Bahn", on peut avec la carte des zones de transport centrales aller visiter Spandau, une ville de la banlieue de Berlin qui n'a pas trop souffert des destructions de la 2nde guerre mondiale. Cette ville est fort peu fréquentée par les touristes.
2°) La citadelle située un peu à l'écart de la ville sur la rivière Havel est un bel ouvrage dans le genre de fortifications à la Vauban.
3°) L'enceinte a conservé un donjon de type médiéval du haut duquel on a une superbe vue en direction, notamment en direction de Berlin.
5°) Comme on peut le constater, le mardi 19 juillet, en Allemagne orientale, il faisait beau... J'ai cru comprendre que ce jour-là à Paris, il avait beaucoup plu.
6°) Les vues le long des douves sont belles à voir avec le reflet de la fortification dans l'étendue d'eau.
Ce que j'ai moins aimé :
3°) Contrairement à ce que l'on peut constater pour beaucoup de musées et de monuments en Allemagne, le prix de l'entrée de la citadelle n'est vraiment pas donné (8€ par personne), alors qu'on ne peut pas dire que ce que l'on peut voir est exceptionnel.
4°) Mise à part, l'entrée qui est belle à voir, le reste des constructions est vraiment austère. On ne retrouve pas le charme des citadelles à la Vauban telles que par exemple celle de Besançon.
jeudi 28 juillet 2011
n° 725 : Anglicanism
Anglicanism +++ (n° 14 978)
Le 17 juillet 2011, j'ai fini de lire le livre de Mark CHAPMAN, Anglicanism, Oxford University Press, 2006, collection A Very Short Introduction.
Ce que j'ai aimé :
1°) Le livre montre bien toutes les ambiguïtés de la religion anglicane qui depuis son apparition au XVIe siècle oscille entre des courants très inspirés par la religion Réformée et d'autres qui sont restés davantage dans la lignée de la religion catholique.
2°) L'ouvrage nous rappelle qu'Henri VIII est mort en 1547 alors qu'il avait dans les années 1540 quasiment renoncé à une grande partie des idéaux protestants. Par exemple, il a laissé de l'argent pour que l'on prie pour lui après sa mort ce qui n'est pas vraiment dans la logique du protestantisme... De même la reine Elizabeth au début de son règne a tout fait pour éviter la rupture avec les catholiques.
3°) J'ai appris qu'au XIXe siècle, dans la 2e moitié, les prêtres anglicans avaient progressivement obtenu le droit de mettre des fleurs sur les autels et d'installer des cierges. Pour cela il a fallu des arrêts de cours de Justice et des lois votées par le Parlement.
4°) Il est impressionnant de voir comment les lieux de culte peuvent avoir une disposition et une organisation très différente au sein d'une même religion en raison des différents courants qui y coexistent.
5°) L'auteur montre bien la difficutés de l'Eglise anglicane qui fondée sur le principe d'une Eglise nationale a dû se transformer en Eglise à dimension mondiale en raison des communautés apparues avec la colonisation. Cela a conduit, depuis 1867, a l'organisation de "conférence de Lambeth" qui réunissent les évêques des églises anglicanes (appelées presbytériennes en Ecosse).
6°) J'ignorais tout de Samuel Crowther, le premier évêque noir de la religion anglicane (il a été ordonné évêque dans le delta du Niger en 1843).
7°) L'ouvrage rappelle combien il y a un hiatus entre l'Eglise anglicane d'Angleterre et d'Amérique du Nord qui est très libérale (acceptation des évêques homosexuels) et celle d'Asie et d'Afrique. A la Conférence de Lambeth de 1998, par un vote de 570 évêques contre 70 et avec 45 abstentions que la pratique de l'homosexualité est contraire aux Ecritures.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) L'ouvrage est complètement silencieux à propos des membres de l'Eglise anglicane qui ont fait le choix de rejoindre l'Eglise catholique au moment du revival au XIXe siècle.
2°) L'ouvrage est un peu léger aussi sur le rôle du souverain britannique aujourd'hui dans la religion anglicane.
3°) Il aurait aussi été intéressant d'insister un peu plus sur les différents archevêques de Canterbury.
Le 17 juillet 2011, j'ai fini de lire le livre de Mark CHAPMAN, Anglicanism, Oxford University Press, 2006, collection A Very Short Introduction.
Ce que j'ai aimé :
1°) Le livre montre bien toutes les ambiguïtés de la religion anglicane qui depuis son apparition au XVIe siècle oscille entre des courants très inspirés par la religion Réformée et d'autres qui sont restés davantage dans la lignée de la religion catholique.
2°) L'ouvrage nous rappelle qu'Henri VIII est mort en 1547 alors qu'il avait dans les années 1540 quasiment renoncé à une grande partie des idéaux protestants. Par exemple, il a laissé de l'argent pour que l'on prie pour lui après sa mort ce qui n'est pas vraiment dans la logique du protestantisme... De même la reine Elizabeth au début de son règne a tout fait pour éviter la rupture avec les catholiques.
3°) J'ai appris qu'au XIXe siècle, dans la 2e moitié, les prêtres anglicans avaient progressivement obtenu le droit de mettre des fleurs sur les autels et d'installer des cierges. Pour cela il a fallu des arrêts de cours de Justice et des lois votées par le Parlement.
4°) Il est impressionnant de voir comment les lieux de culte peuvent avoir une disposition et une organisation très différente au sein d'une même religion en raison des différents courants qui y coexistent.
5°) L'auteur montre bien la difficutés de l'Eglise anglicane qui fondée sur le principe d'une Eglise nationale a dû se transformer en Eglise à dimension mondiale en raison des communautés apparues avec la colonisation. Cela a conduit, depuis 1867, a l'organisation de "conférence de Lambeth" qui réunissent les évêques des églises anglicanes (appelées presbytériennes en Ecosse).
6°) J'ignorais tout de Samuel Crowther, le premier évêque noir de la religion anglicane (il a été ordonné évêque dans le delta du Niger en 1843).
7°) L'ouvrage rappelle combien il y a un hiatus entre l'Eglise anglicane d'Angleterre et d'Amérique du Nord qui est très libérale (acceptation des évêques homosexuels) et celle d'Asie et d'Afrique. A la Conférence de Lambeth de 1998, par un vote de 570 évêques contre 70 et avec 45 abstentions que la pratique de l'homosexualité est contraire aux Ecritures.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) L'ouvrage est complètement silencieux à propos des membres de l'Eglise anglicane qui ont fait le choix de rejoindre l'Eglise catholique au moment du revival au XIXe siècle.
2°) L'ouvrage est un peu léger aussi sur le rôle du souverain britannique aujourd'hui dans la religion anglicane.
3°) Il aurait aussi été intéressant d'insister un peu plus sur les différents archevêques de Canterbury.
mardi 26 juillet 2011
n° 724 : La maison de la conférence de Wannsee
La maison de la conférence de Wannsee ++++ (n° 14 976)
Le 21 juillet, je suis allé visiter à Wannsee, dans la banlieue sud-ouest de Berlin la maison où s'est tenue la conférence de Wannsee en janvier 1942.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un lieu impressionnant avec une étourdissante opposition entre la beauté sereine du lieu et le caractère terrible qui a été prise en janvier 1942 dans cette maison par les dirigeants nazis : la "Solution finale", c'est-à-dire la déportation de tous les Juifs d'Europe vers les territoires de l'Europe de l'Est dans le but de les exterminer. La maison se trouve à Wannsse, une banlieue huppée située au sud-Ouest de Berlin sur la route vers Potsdam. Pendant le IIIe Reich, les dirigeants nazis y avaient de nombreuses maisons. Celle-cià la façade très sobre et de style très inspiré par l'Antiquité date du premier quart du XIXe siècle. Sa façade côté jardin domine le lac de Wannsee.
2°) La maison de la conférence de Wannsee a été ouverte au public en 2002, la muséographie est donc relativement récente et moderne. Dans tout le rez-de-chaussée, on peut voir dans les salles avec des informations très pédagogiques en allemand et en anglais sur la population juive en Europe dans les années 1930/1940, sur l'organisation de la conférence (avec une vitrine qui permet de prendre connaissance du compte-rendu intégral des décisions prises) puis sur l'application concrête de cette conférence (même si ce n'est écrit nul part) : la création des camps d'extermination.
3°) Il est triste de constater que le sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Martin Luther, range la France dans les pays occupés où il sera facile de savoir où sont les Juifs (alors que par exemple pour les pays nordiques il annonce des problèmes).
4°) Il est surprenant que dans le recensement de l'ensemble de la population juive d'Europe a déporté soit même comptée celle des pays libres comme le Royaume Uni !
5°) Cette maison ouverte au public est un des rares endroits où on peut accéder au bord du lac de Wannsee car presque toute cette partie de la côte est possédée par des yacht club qui privatisent le littoral.
6°) Pour s'y rendre depuis le S-bahn (station Wannsse), on peut y aller à pied. La promenade qui prend une petite demi-heure est fort agréable. Il existe aussi un bus qui passe toutes les 20 mn et qui a un arrêt à quelques mètres de la conférence.
7°) Tout près de cette maison, on peut aussi visiter la "Villa Liebermann" qui est un endroit merveilleux et qui n'a de plus pas à pâtir du caractère terrible de celle qui est l'objet du présent article. Je pense bien sûr consacrer un article à cette villa.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Il faudrait davantage encadrer les groupes de jeunes ados qui sont conduits à visiter ce lieu car une certaine sensibilisation, ils ne comprennent pas le caractère "sacré" de ce lieu ce qui les conduit à avoir des comportements parfois très inopportuns. On en voit certains qui déambulent dans les salles comme s'ils étaient dans un parc d'attraction.
lundi 25 juillet 2011
n° 723 : The Pillars of the Earth
The Pillars of the Earth ++++ (n° 14 975)
Le 14 juillet 2011, j'ai fini de lire le livre de Ken FOLLET, The Pillars of the Earth, A signet book, 2007, 1ère édition, 1990. J'avais déjà lu la version française il y a de nombreuses années.
Ce que j'ai aimé :
1°) J'aime beaucoup la façon dont Ken Kollet conduit son récit. On sent glisser le cours des vies de manière parfois complètement chaotique... à l'image de la vriaie vie.
2°) L'histoire se passe dans l'Angleterre du XIIe siècle, une époque que je connais bien puisque j'ai fait une maîtrise d'histoire sur la question.
3°) L'époque concernée est plus particulièrement celle de la guerre civile entre Etienne Ier Beauclerc et l'emperesse Mathilde. J'ai lu avec encore plus d'intérêt le livre cette fois ci car depuis quelques années j'ai appris qu'Etienne Ier faisait partie des mes ancêtres.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Le roman est parfois un peu trop caricatural sur le passage du style roman au style gothique.
dimanche 24 juillet 2011
n° 722 : Museum der Bildenden Künste de Leipzig
Museum der Bildenden Künste de Leipzig ++++ (n° 14 974)
Le 14 juillet 2011, j'ai visité le musée des Beaux Arts (museum der Bildenden Künste) de Leipzig. Une de mes plus belles découvertes pendant mon séjour en Allemagne orientale.
Ce que j'ai aimé :
1°) Le musée est tout neuf et est vraiment superbe à voir avec une très belle lumière et de très belles perspectives (voir les deux premières photos ci-dessous) :
2°) La collection présente une très grande variété de courants de peinture depuis la Renaissance jusqu'à la peinture moderne avec même quelques oeuvres contemporaines. L'ensemble est vraiment très riche (voir quelques exemples en fin de cet article).
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Certaines juxtapositions entre arts anciens et arts contemporains ne sont pas toutes réussies (voir la dernière photo).
Une petite sélection des oeuvres présentées :
Jan Davidz de Heem (1606-1683/4), Vanité, 1628
Jean-Pierre Granger (1779-1840), Apollon et Cyparisse, 1816
Johan Christian Dahl (1788-1857), Paysage hivernal avec un arbre et deux passants, 1822
Paul Delaroche (1797-1856), Napoléon à Fontainebleau le 31 mars 1814 ayant reçu la nouvelle de l'annonce que les alliés sont entrés à Paris, 1845
Eugène Boudin (1835-1892), Le port de Deauville, 1860
Jean-François Raffaéli (1850-1924), Grille du jardin des Tuileries à Paris.
Carl Hertel (1837-1895), Une salle de classe pendant la leçon de géographie, 1874
August Gaul (1869-1921), Pingouins (réalisés pour une fontaine à Hambourg)
Alexander Kanolt (1881-1939), Vue de Subiaco, 1924
Max Libermann (1847-1935), Autoportrait en costume, assis, vers 1929
Max Beckmann (1884-1950), L'homme dans le noir, 1934
Hans Grundig (1901-1958), Les victimes du fascisme, 1946
Mathias Bechtold (né en 1955), Ile, 2009
samedi 23 juillet 2011
n° 721 : Du bist nicht allein
Du bist nicht allein (n° 14 973)
Le 17 juillet, de passage à Leipzig, j'ai découvert sur la télévision allemande cette chanson éblouissante que je ne connaissais pas. L'oeuvre est interprétée par Maxi Arland. Je n'ai pas mis de note... Je consacrerai les articles qui suivent à d'autres souvenirs bien plus sérieux de ce voyage en Allemagne...
Pour ceux qui n'ont pas le bonheur de pouvoir lire la vidéo directement depuis le blog, voici un lien.
Après une petite recherche, j'ai découvert que la chanson avait été interprétée en 1965 par Roy Black (1943-1991). Un autre lien pour retrouver la version originale.
Voici les paroles de la chanson :
Du bist nicht allein, Du bist nicht allein,
Du bist nicht allein, Du bist nicht allein)
Du bist nicht allein wenn du träumst heute abend
Du bist nicht allein wenn du träumst von der liebe
Es finden tausend junge herzen heut keine ruh
Es haben tausend menschen sehnsucht genau wie du
Oh glaub mir
Du bist nicht allein wenn du träumst heute abend
Du bist nicht allein wenn du träumst von der liebe
Mit meiner sehnsucht, meinen träumen bin ich bei dir
My darling du bist nicht allein
Komm und träume mit mir
Du bist nicht allein wenn du träumst heute abend
Du bist nicht allein wenn du träumst von der liebe
Es finden tausend junge herzen heut keine ruh
Es haben tausend menschen sehnsucht genau wie du
Oh glaub mir
Du bist nicht allein wenn du träumst heute abend
Du bist nicht allein wenn du träumst von der liebe
Mit meiner sehnsucht, meinen träumen bin ich bei dir
My darling du bist nicht allein
Komm und träume mit mir
(Du bist nicht allein Du bist nicht allein
Du bist nicht allein Du bist nicht allein)
Quant à Maxi Arland, il est né le 26 mars 1981 à Neuenbürg en Bade Wurtemberg. Il est chanteur et présentateur. Son dernier CD sorti en 2010 s'intitule Aus Liebe. Pour retrouver ce titre voici un nouveau lien. (j'arrête là car il ne faut pas abuser des bonnes choses).
Pour ceux qui seraient devenus des fans, voici le site officiel de Maxi Arland.
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