Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

mardi 29 août 2023

n°1341 : Infiltrée (Cadejo Blanco)

 

Infiltrée +++ (n°19 392)

Le mardi 29 août 2023, je suis allé voir le film "Infiltrée".

Ce que j'ai aimé :

1°) Je suis allé voir ce film un peu à l'aveuglette car j'avais envie de voir un polar et je pensais voir un polar. Ce n'était pas exactement le cas mais il y a dans ce film une forme d'enquête et de quête. Une soeur qui cherche à savoir ce qui est arrivé à sa soeur.

2°) Je pensais voir un film français mais en fait il s'agit d'un film en espagnol et j'ai eu beaucoup de plaisir à entendre cette langue. 

3°) Ce film nous plonge dans la réalité sociale du Guatemala avec ces villes tenues par des gangs, ces règlements de compte et aussi ces  quartier sécurisés pour riche.

4°) Le film rend bien -de manière un peu désespérante- la loi des gangs, la mort ordinaire, l'indifférence totale face à la violence.

5°) Le film est tenu de bout en bout par une actrice impressionnante Karen Noemi Martinez Pineda.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Je trouve que le titre français "Infiltrée" ne rend pas bien compte du titre en espagnol "Cadejo blanco" (que l'on peut traduire par l'esprit du Bien). Un esprit qui dans les mythes d'Amérique centrale prend la forme d'un chien. C'est important pour comprendre le film...

2°) Il y a certains passages d'une très grande violence dans ce film. 

3°) Le film a été tourné en 2021 et il ne sort en France qu'en août 2023.

vendredi 25 août 2023

n°1340 : "La Commune de 1871" de Jacques Rougerie

 

"La Commune de 1871" de Jacques Rougerie +++ (n° 19 388)

Le 25 août 2023, j'ai fini de lire le livre de Jacques Rougerie, La Commune de 1871, Collection Que Sais-je ? Presses Universitaires de France, 4e édition, 2009, 1ère édition, 1988.

Ce que j'ai aimé :

1°) Jacques Rougerie a été mon professeur de Travaux Dirigés à la Sorbonne en licence pour une UV d'histoire économique au XIXe et au XXe siècle en 1992-1993. C'était un professeur qui était une encyclopédie sur le XIXe siècle. Je n'ai jamais compris comment il s'était retrouvé le chargé de TD pour Jacques Marseille. Jacques Rougerie était né à Nantes le 5 janvier 1932. Il avait donc 60 ans en 1992 quand il a été mon profrsseur. Il est décédé le 22 mars 2022 à Clamart (92) à l'age de 90 ans. Je n'avais jamais pris le temps de lire le principal livre qu'il a écrit : La Commune de 1871. Le livre était déjà paru quand j'ai été son étudiant et il avait la correction assez rare dans l'Université de ne pas évoquer l'ouvrage qu'il avait écrit.

2°) Le titre porte pour titre "La Commune de 1871" car Jacques Rougerie cherchait à montrer que la vague en faveur de la Commune, c'est-à-dire une République déconcentrée, n'avait pas touché que Paris et faire de la Commune un événement uniquement Parisien était très réducteur.

3°) L'auteur montre un nuancement dans ses propos. L'ouvrage n'est pas tout à la gloire de la Commune. Il montre qu'à plusieurs reprises, un compromis aurait été possible entre l'Assemblée de Versailles et le mouvement en faveur de la Commune.

4°) Toujours dans le sens des nuances, Jacques Rougerie (que l'on ne peut pas accusé d'avoir été un réactionnaire) montre une certaine modération concernant par exemple Adolphe Thiers qui n'a pas été le "nabot sanglant" qu'on a dit (page 119).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le contenu de l'ouvrage est parfois un peu technique. Il égraine les personnages, les données, les dates de manière un peu trop touffu ce qui fait que même si l'ouvrage est court (comme le veut la collection), on a du mal à retenir les faits les plus saillants.

2°) Il aurait été bien de prévoir une carte et une chronologie simplifiée pour expliquer le propos.


jeudi 24 août 2023

n°1339 : La pagode de Chanteloup

  

La pagode de Chanteloup ++++ (n°19 387)

Le 23 août 2023, j'ai visité et fait l'ascension de la pagode de Chanteloup.

Ce que j'ai aimé :

1°) Il s'agit d'une construction incroyable due à l'architecte Le Camus et édifiée entre 1775 et 1778 pour le duc de Choiseul. C'est le seul vestige d'une extraordinaire palais où le duc de Choiseul s'est retiré après son exil de la cour décidé par Louis XV en 1770.

2°) Son architecture d'inspiration chinoise est un témoignage du rayonnement culturel de la Chine au XVIIIe siècle. 

3°) A l'intérieur, on peut admirer des décors qui montrent l'extraordinaire harmonie du style transition entre le règne de Louis XV et celui de Louis XVI.

4°) Ce monument fait 44m de haut. C'est assez extraordinaire de voir un tel édifice construit juste pour le caprice d'un ministre déchu.

5°) L'ascension est assez impressionnante (je ne la recommande pas aux personnes qui souffrent de vertige). L'arrivée au sommet est assez extraordinaire.

6°) Je ne suis pas particulièrement attaché au Duc de Choiseul mais par contre je trouve émouvant que cette construction ait été possible car il avait épousé la fille d'un personnage pour qui j'ai énormément d'admiration le financier et collectionneur Pierre de Crozat. 

7°) Comme il faisait très chaud (plus de 35°c), il y avait très peu de visiteurs et donc cela m'a permis de découvrir ce lieu extraordinaire dans une assez grande tranquillité.

Ce que j'ai moins regretté.

1°) On ne peut avoir qu'une certaine nostalgie en pensant au superbe palais détruit à partir de 1823 dont cette pagode n'était qu'un élément décoratif.

2°) La pagode aurait certainement besoin d'une restauration car de nombreux éléments sont en triste état et je pense que si des travaux de rénovation ne sont pas entrepris, il est à craindre que la visite dans les conditions où j'ai pu la faire ne soit pas possible pour encore très longtemps.

La vue sur la pagode avec le bassin qu'elle domine

Les sept niveaux de la pagode avec ceux d'où on peut accéder à des terrasses aux 2e, 3e, 5e et 7e.

Le 1er niveau d'où on commence l'ascension

Le superbe pavage du 2e niveau

Le balcon et la vue sur la pièce d'eau depuis le 2e niveau
Le 2e niveau et l'escalier qui permet de monter vers le 3e niveau

Le 3e niveau depuis l'escalier qui permet d'aller vers le 4e.
Le 5e niveau depuis l'escalier qui permet d'aller vers le 6e niveau

L'escalier depuis le 7e niveau

La vue sur la pièce d'eau et l'ancien emplacement du grand canal depuis la terrasse du dernier niveau

L'ombre de la pagode vue depuis le dernier étage

mardi 15 août 2023

n°1338 : Le Musée Walraff Richartz de Cologne

  

Le Musée Walraff-Richartz de Cologne ++++ (n°19 378)

Le 22 juillet 2023, je suis allé revisiter le Musée Walraff-Richartz de Cologne. Je l'avais déjà visité plusieurs fois et je prends le temps cette fois de faire un article avec une petite sélection.

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce musée possède une superbe collection d'Art Européen de la fin du Moyen Âge au XIXe siècle. Les collections du siècle d'Or hollandais, de l'impressionnisme français, du fauvisme sont sont très bien représentés.

2°) Le musée possède plusieurs Gustave Courbet et Gustave Caillebotte qui sont vraiment exceptionnels (une petite exposition provisoire était organisée sur Caillebotte).

3°) Le musée est très lumineux avec des salles qui sont superbes.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Dans la grande salle principale du 1er étage où sont présentés les artistes français du XIXe siècle certains tableaux de grande qualité sont très en hauteur et on ne peut pas bien les voir. 

Une des salles à l'esthétique parfaite de ce musée avec sur la droite un auto-portrait de Max Liebermann
La grande salle qui présente les artistes impressionnistes et post impressionnistes avec malheureusement des tableaux présentés très en hauteur (mur du fond)

Maître de la légende de Sainte Catherine et de Sainte Ursule, actif à Bruxelles, Triptyque avec des scènes de la vie de Job, 1466/1500
Détails du triptyque de Job

Maître de l'Autel de Batholomée, actif aux Pays-Bas de 1475 à 1510, Retable de la crucifixion, vers 1490/1495


Georg Flegel, Nature morte avec bougie et souris, vers 1637

Frans Hals, Portrait de Geertruijt Gerrits van Santen, 1640

Jusepe de Ribera, Saint Paul ermite, 1647

Wilhelm Kalf, Nature morte avec un tapis persan, 1660

Paul Cézanne, Paysage à l'Ouest d'Aix-en-Provence, vers 1878

Berthe Morisot, Bateaux sur la Seine, 1879/1880

Gustave Caillebotte, Le champs jaune à Genevilliers, 1884

Edouard Vuillard, Jeunne femme dans l'armoire à linge, 1894/1895

Edvard Much, Mélancolie, 1905

lundi 14 août 2023

n°1337 : La Gemäldegalerie de Berlin : une sélection de 14 peintures

 

La Gemäldegalerie de Berlin ++++ (n°19 377)

Le 21 juillet 2023, je suis allé revisité la Gemäldegalerie de Berlin. 

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce n'est pas la première fois que je visite ce musée. Je lui avais déjà consacré un article en Septembre 2007. Malgré quelques défauts (voir plus bas), j'aime de plus en plus ce musée qui possède une superbe collection de peintures de la fin du Moyen Âge jusqu'à la fin du XIXe siècle.

2°) Les espaces sont toujours aussi lumineux avec de très belles perspectives dont j'ai pu d'autant plus profiter qu'il y avait très peu de visiteurs.

3°) Pour écrire cet article, je me suis résolu à faire un petite sélection mais cela a été très compliqué car ce musée possède un grand nombre de chef d’œuvre d'immenses artistes.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Ce musée conserve un côté un peu "vieillot" avec des cartels écrits uniquement en allemand et des explications qui restent très limitées.

2°) Toute une aile du musée était fermée (celle où d'habitude sont exposées les collections italiennes) et de ce fait seule une partie des peintures italiennes était visible et de plus cela rompait un peu l'harmonie de ce musée quand les deux ailes et la partie centrale sont ouvertes au public. 

Voici ma sélection personnelle pour cette visite de 2023 :

Rogier van der Weyden, Portrait de Jeune femme, vers 1440/1445

Sandro Boticelli, Portrait de Julien Médicis, vers 1478/1480

Hans holbein le Jeune, Portrait de Hermann Hillebrandt Wedigh 1533

Lucas Cranach l'Ancien, La fontaine de jouvence, 1546

Francesco Buoneri (aussi appelé Cecco del Caravaggio), Jésus chasse les marchands du Temple, vers 1610/1615


Franz Hals, Garçon chantant avec une flûte, 1623/1635

Jusepe de Ribera, Portrait d'un homme, vers 1630/1640

Matheus Stom, Esau vend son droit d'aînesse à Jacob, 1ère moitié du XVIIe siècle

Rembrandt, Paysage avec un pont à arches, 1635/1640

Pieter Claesz., Nature morte au bol en argent, 1635

Pieter de Hooch, La mère, vers 1661/1663

Johannes Vermeer, La femme au collier de perles, vers 1662/1665


Jacob van Ruisdael, Vue de Haarlem, vers 1670

Anne Vallayer-Coster, Nature morte avec jambon, bouteille et radis, 1767