n° 834 : Tenzan Tohji-Kyô à Hakone Yumoto

Tenzan Tohji-Kyô à Hakone Yumoto ++++ (n° 15 243)

Le 27 février, j'ai expérimenté les bains chauds Tenzan Tohji-kyô de Hakone Yumoto.

Ce que j'ai beaucoup aimé :

1°) Alors qu'il faisait très froid, cela a été un vrai bonheur de se baigner dans ces bassins chauds. L'eau sort du sol à une température très élevée et les bains sont vraiment agréables.

2°) Nous avons pu exepérimenter deux bains situés à proximité l'un de l'autre. Dans le second, on pouvait profiter d'une très belle vue sur la nature.

3°) Les Japonais sont un peuple qui ne cessent de surprendre. Cela fait très étrange de se retrouver dans le plus simple appareil avec des étrangers et pourtant on sent pas aucune honte (les femmes et les hommes sont quand même bien sûr séparés). Alors que vraiment il y avait un très grand calme, on ressentait une ambiance vraiment chaleureuse.

4°) Autre surprise. Après le bain, il existe une salle de décontraction où tous les visiteurs s'étendent sur des tatamis pour dormir. J'ai essayé en vain d'expliquer à des japonais que pour nous, Français, dormir les uns à côtés des autres avec des gens qu'on ne connaît pas c'est très déconcertant. Cela montre peut-être que les Japonais sont moins inquiets que nous autres. Ils ne semblent pas craindre ce qui peut leur arriver s'ils dorment.
Ce que j'ai moins aimé :

1°) Evidemment, vu la tenue des baigneurs, impossible de faire des photographies pour immortaliser ce très bel endroit. Je n'ai pensé qu'à prendre une photo que du panneau d'accueil.

2°) Pour atteindre ce lieu depuis Tokyo, il faut un bon guide local... Nous avons pris un train jusqu'à Odawara et de là il fallait en prendre un autre pour Hakone Yumoto et de là encore prendre un bus.

n° 833 : The Iron Lady

The Iron Lady +++ (n° 15 242)

Le 5 mars 2012, je suis allé voir le film The Iron Lady.

Ce que j'ai aimé :

1°) Meryl Streep est à nouveau impressionnante dans ce rôle. Rien que pour cela il faut le voir.

2°) Le personnage de Margaret Thatcher m'intéresse depuis longtemps. Quand elle était au pouvoir, je n'avais pas une grande passion pour elle mais lors d'un séjour à Londres en septembre 1990 je l'ai vu dans un entretien sur la BBC. Elle crevait l'écran tant elle incarnait le pouvoir et même la puissance du pouvoir... Ca n'a pas duré longtemps puisqu'elle a démissionné 3 mois plus tard.

3°) C'est un film touchant car il montre que cette grande dame a vécu de façon fusionnelle avec son mari.

4°) J'aime cette réflexion qui est mise dans la bouche de Maguy quand elle regrette la grande époque : "It used to be about trying to do something. Now it's about trying to be someone."
Ce que j'ai moins aimé :

1°) On passe trop rapidement sur l'aspect politique du personnage. Tout semble se résumer à un apprentissage de savoir être. On en oublierait presque que Maguy est resté au pouvoir pendant 11 ans ce qui est fait le Premier ministre qui a dirigé pendant le plus longtemps le Royaume Uni au XXe siècle.

n° 832 : Histoire de l'ordre de Malte

Histoire de l'ordre de Malte +++ (n° 15 240)

Le 4 avril 2012, j'ai fini de lire le livre de Bertrand Galimard Flavigny, Histoire de l'ordre de Malte, Tempus, 2010, Edition originale Perrin, 2006.

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce livre permet de faire un survol de l'histoire de la Chrétienté et de la Mer Méditerrranée depuis le XIe siècle. On passe de la France, à la Terre Sainte, à Rhodes, puis Malte.

2°) Il y a des passages vraiment intéressants pour préparer une visite de Malte (à partir de la page 236).

3°) Je ne savais pas du tout que l'Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean avait son siège initial à Paris sur la rive gauche tout près de l'actuel collège de France.

4°) Certains aléas de l'Histoire de l'Ordre sont étonnants. Par exemple, le fait que le tsar de Russie Paul Ier a réussi à se faire reconnaître Grand maître de l'Ordre de Malte... alors qu'il était orthodoxe.

5°) Le livre montre bien le statut juridique très particulier de l'Ordre de Malte dans le droit international aujourd'hui.

6°) La chronologie en fin de livre (pages 405 à 408) est très bien faite.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le livre se perd parfois dans des détails techniques pas enthousiasmants (par exemple l'histoire de la Croix de Malte et ses différentes représentations). Le supplément final sur les biographies des Saints, bienheureux de l'Ordre est très rébarbatif à lire.

n° 831 : Jesu meine Freude aux Bilettes

Jesu meine Freude ++++ (n° 15 239)
Le 1er avril 2012, je suis allé assister au concert "Jesu meine Freude" à l'église des Billettes, un siiècle de motet allemand

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce concert a été précédé d'une introduction très intéressante du pasteur Alain Joly et du grand musicologue Gilles Cantagril. Cela a permis de montrer la cohérence entre les différentes oeuvres présentées.

2°) Le concert a commencé avec des oeuvres de Gottfried August Homilius (1714-1785). J'avoue que je ne connaissais pas ce compositeur. Il est moins intéressant que Schütz et Bach mais il mérite d'être connu.

3°) Le concert a permsi aussi d'entendre des oeuvres d'Heinrich Schütz (1585-1672). Il faut connaître la musique de ce compositeur qui a été marqué par les horreurs de la Guerre de trente ans.

4°) Le concert a fini par le Jesu meine Freude de Bach (BWV 227). Une oeuvre merveilleuse. J'ai vraiment vécu un moment sublime.

5°) Les artistes tant les chanteurs (le choeur de chambre Les tempéraments Variations) que les musiciens étaient vraiment de très grande qualité.

6°) Le programme rédigé par Thibault Lam Quang est vraiment très intéressant.

7°) Le message spirituel des oeuvres ne peut pas laisser insensible... surtout en ce dimanche des Rameaux qui marquait le début de la Semaine sainte.

n° 830 : le Daibutsu de Kamakura

Le Daibutsu de Kamakura ++++ (n° 15 238)

Le 28 février, j'ai vu le Daibutsu de Kamakura

Ce que j'ai aimé :

1°) Il s'agit d'une immense statue du XIIIe siècle en bronze doré qui fait 125t et fait 11,31m de haut. Cette statue est une copie du Bouddha Vairocana du Todai-ji de Nara. Comme cette statue est en extérieur, on peut la prendre en photo.

2°) Je trouve cette statue très photogénique.

3°) Il est amusant de voir les fenêtres ouvertes au dos de la statue.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Je suis arrivé trop tard pour pouvoir visiter l'intérieur...

n° 829 : Le musée Bridgestone de Tokyo

Le musée Bridgestone de Tokyo +++ (n° 15 237)

Le 1er mars 2012, j'ai visité le musée Bridgestone de Tokyo.

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce musée présente sous la forme d'exposition la collection de peintures et d'objet d'art de M. Ishibashi, le fondateur de l'entreprise Bridgestone (un grand groupe de pneumatique). Le nom Bridgestone est dû à un jeu de mot puisque "Ishibashi" veut dire pont (bridge) de pierres (stone).

2°) La collection est principalement composée de peintures d'artistes français et européens impressionnistes qui sont de très grande qualité (Monet, Manet, Degas, Sysley, Van Gogh).

3°) Le musée possède aussi quelques exemples de l'Antiquité Egyptienne ou Gréco-romaine. Surprenant à Tokyo !

4°) Le musée présentait les tableaux en mettant en valeur les oeuvres présentées au Palais de Tokyo à Paris au printemps 1962 (dans le cadre d'une exposition qui se tenait du 7 janvier au 18 mars 2012). J'ai donc eu le plaisir de voir une vidéo qui montrait Paris à cette époque. Fort amusant aussi de voir des images de Paris dans un musée japonais... donc à plus de 9000 de la Mère Patrie.

5°) La librairie est assez fournie. On y trouve aussi beaucoup de cartes postales.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Impossible de prendre des photographies !

2°) Il y a juste un étage avec très peu de salles. On a donc vite fait le tour !

n° 828 : Shinjuku Gyoen

Shinjuku Gyoen ++++ (n° 15 235)

Le 1er mars 2012, j'ai visité le jardin de Shinjuku (Shinjuku Gyoen).

Ce que j'ai aimé :

1°) 58 ha de verdure à l'Est de l'enfer de la gare de Shinjuku et de son agitation, ça ne peut pas faire de mal !

2°) Le jardin comporte plusieurs ambiances : Jardin japonais, jardin anglais, jardin à la française. Il est amusant de constater qu'un jardin à la française à Tokyo... ça n'a pas grand chose à voir avec un jardin du même genre en France (notament pour la façon de tailler les arbres).

3°) La vue de la skyline des gratte-ciel de Shinjuku depuis le jardin vaut le coup d'oeil.

4°) La neige tombée la veille continuait à être présente ce qui donnait de sympathiques point de vue.

Le jardin japonais

Le jardin anglais

Le jardin à la française

La skyline des gratte-ciel de Shinjuku





n° 827 : La Passion selon Saint-Matthieu à Pleyel

La Passion selon Saint-Matthieu à Pleyel ++++ (n° 15 234)

Le 8 avril 2012, je suis allé entendre la Passion selon Saint-Matthieu de Bach à Pleyel.

Ce que j'ai aimé :

1°) Il y a deux ans (voir article du 4 avril 2010), j'avais eu le bonheur d'entendre la Passion selon Saint-Jean au même endroit avec le même chef d'orchestre : Marc Minkowski. Je ne pensais pas que je pourrais autant apprécier la Passion selon Saint-Matthieu et pourtant si. L'interprétation était vraiment superbe.

2°) L'évangéliste, interprété par le ténor Markus Brustcher, était parfait. Même remarque pour le basse Christian Immler qui interprétait Jésus et pour le basse Charles Dekeyser qui interprétait le Grand prêtre. [Markus Brutscher et Christian Immler faisaient aussi partie des interprètes de la Passion selon Saint-Jean en 2010].

3°) L'orchestre, les Musiciens du Louvre Grenoble, était parfait comme d'habitude. La disposition des instruments de manière symétrique rendait l'écoute vraiment très intéressante à suivre.

4°) J'avais entendu l'Evangile selon Saint-Matthieu à la messe à Saint-Paul-Saint-Louis à peine une semaine plus tôt et donc il était intéressant de suivre cette version en allemand.

5°) Dans le livret, la présentation de la Passion selon Saint-Matthieu était signé Gilles Cantagrel que j'avais eu le plaisir de voir exactement une semaine plus tôt.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Mon voisin de droite qui a passé son temps à bouger, se gratter, bref à faire du bruit en permanence. Un incroyable manque de savoir vivre (alors que ce monsieur n'était pas tout jeune).

n° 826 : Le Kencho-ji de Kamakura

n° 826 : Le Kenchi-ji de Kamakura ++++ (n° 15 233)

Le 28 février, parmi les nombreux temples que j'ai visités à Kamakura, j'ai beaucoup aimé le Kencho-ji (situé à Kita-Kamakura, c'est-à dire le Nord de Kamakura).

Ce que j'ai aimé :

1°) L'ensemble religieux date de l'époque du Shoghûn kencho (1249-1253). Il est donc contemporain de la Sainte-Chapelle de Paris. L'ensemble comporte de superbes bâtiments.

2°) On peut visiter un bâtiment qui sert à la formation religieuse des moines. Les salles sont superbes de sobriété. Ce bâtiment est entouré par une coursive qui donne sur un charmant jardin avec un bassin dû à Muso Soseki (1275-1351) et qui a pour modèle l'idégramme "esprit".

3°) L'impresionnante cloche en bronze date de 1255.

4°) Il était possible de prendre des photos de l'intérieur du temple principal et de sa statue ce qui n'est pas souvent le cas au Japon.

La cloche qui date de 1255

La salle du sanctuaire principale

Une superbe porte

Une salle consacrée à l'enseignement

Vue d'ensemble du bâtiment des salles d'enseignement

Coursive extérieur du bâtiment connsacré à l'enseignement

Le bassin et le jardin zen

n° 825 : Le temple Hase Dera de Kamakura

Le temple Hase Dera de Kamakura ++++ (n° 15 232)

Le 28 février 2012, j'ai visité le temple Hase Dera de Kamakura

Ce que j'ai aimé :

1°) Parmi, les nombreux temples que l'on peut voir à Kamakura (siège du pouvoir shoghunal du XIIe au XIVe siècle), c'est celui que j'ai préféré. Le temple adossé à une colline permet d'avoir une très belle vue sur la baie de Kamakura, une ville qui a su préserver son charme ancien (ce qui n'est pas si fréquent que cela au Japon).

2°) Le temple comporte plusieurs jardins et petits bassins.

3°) Dans ce temple, j'ai pu aussi (après celui du château d'Odawara [voir article du 25 mars 2012]), voir un prunier en fleurs.

4°) Si je n'avais pas insisté sur le problème des horaires, je n'aurais peut-être pas pu voir ce temple et donc je suis content d'avoir pu le faire in extremis. Nous avons fait la fermeture.

La vue sur la baie de Kamakura depuis la terrasse du temple

Le bassin situé au niveau de l'entrée du temple.

Les jardins avec un des escaliers qui permet de monter vers les temples.

Bassin situé au niveau du temple principal

 Prunier en fleurs

n° 824 : Pluie noire

Pluie noire +++I (n° 15 231)

Le 12 mars 2012, j'ai fini le livre de Masuji Ibuse, Pluie noire, Folio, 2008, 1ère édition 2004, traduit du japonais par Takeko Tamura et Colette Yugué, édition originale en Japonais, 1970

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un livre qui décrit de manière très précise les effets horribles de la bombe atomique tombée sur Hiroshima.

2°) Le livre permet aussi de comprendre comment la population locale a été sinistrée en raison de la totale désorganisation des services publics et du système de soin dans les jours qui ont suivi le bombardement atomique.

Ce que j'ai moin aimé :

1°) Comme dans certains romans consacrés à la vie dans les camps de concentration, on a du mal à finir certaines pages tant elles sont insoutenables.

n° 823 : L'Hôtel de Ville de Tokyo

Hôtel de Ville de Tokyo ++++ (n° 15 229)

Le 1er mars 2012, je suis monté au dernier étage de l'Hôtel de Ville de Tokyo situé à Shinjuku.

Ce que j'ai aimé :

1°) Il est possible de monter dans les deux tours de l'Hôtel de Ville (à 243m de haut) et de plus c'est gratuit !

2°) Depuis le dernier étage, on a une superbe vue sur Tokyo.

3°) Le ciel était très clair, ce qui fait qu'on pouvait voir le Fuji San.

4°) L'architecture du bâtiment est assez surprenante : elle est vaguement inspirée par la façade d'une cathédrale gothique (Notre-Dame de Paris paraît-il !)

A gauche, le Naien Gyoen

A l'horizon, le Mont Fuji que l'on peut mieux voir ci-dessous :

n° 822 : La Création (Die Schöpfung) de Haydn à Pleyel

La Création (Die Schöpfung) de Haydn ++++ (n° 15 227)

Le 2 avril 2012, je suis allé entendre l'oratorio La création de Haydn à la salle Pleyel.

Ce que j'ai aimé :

1°) J'ai beaucoup aimé cet oratorio de l'extrême fin du XVIIIe siècle (1798). L'oratorio, dans les temps troublés de la Révolution française, a pour thème la Création du monde. Il s'agit donc d'un hymne à Dieu et à ses créations. La musique romantique et enthousiasmante de Haydn semble une illustration sonore de la voûte de la chapelle Sixtine de Rome. J'ai notamment beaucoup aimé la musique du Lever de soleil.

2°) Ce concert était donné pour le 20e anniversaire du choeur Accentus. Un choeur dirigé par Laurence Equilbey. J'ai aussi beaucoup apprécié l'orchestre, l'Akademie für Alte Musik Berlin. Les solistes étaient aussi de très grande qualité : le baryton Johannes Weisser, le ténor Topi Lehtipuu et la soprano  Sandrine Piau. Dans cet oratorio, les aller-retour orchestre/choeur/soliste sont superbes.

3°) Le livret distribué pour ce concert était passionnant. J'ai ainsi appris que quand Napoléon a failli être assassiné dans l'attentat de la rue Nicaise, il se rendait au théâtre (ça je le savais) pour écouter... la première parisienne de la Création de Haydn !

4°) J'ai toujours du plaisir à entendre un spectacle en allemand, une langue que je trouve vraiment très belle notamment quand elle est chantée.

5°) Comme c'était le 20e anniversaire du choeur Accentus, nous avions la chance d'avoir dans la salle plusieurs ministres de la Culture.