"Mourir en fou c'est mourir de trop raisonner".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 164, extrait de la pensée 208.
J'ai aimé..., J'ai pas aimé... Lecture, cinéma, théâtre, expositions, visites, voyages,...
"Mourir en fou c'est mourir de trop raisonner".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 164, extrait de la pensée 208.
Louis Vins +I (N°13419)
Samedi 14 avril 2007, nous sommes allés manger au restaurant Louis Vins, 9 rue de la Montagne Sainte-Geneviève, Paris 4e.
Ce que je n'ai pas aimé :
1°) J'ai trouvé que les plats proposés au menu étaient sophistiqués mais n'ont cependant rien d'exceptionnels. Par exemple, je me suis rabattu sur un tendron de veau car il y avait très peu d'autres plats qui me convenaient. C'était bon mais sans plus.
2°) Il faut forcément prendre un menu. Or la formule la plus simple Plat + dessert ou entrée + plat est à 24 euros. Or, les plats ne sont pas vraiment copieux.
3°) Le nom est ésotérique. S'agit-il d'un repère monarchiste à la recherche d'un hypothétique Louis XX ?
Ce que j'ai apprécié :
1°) Le cadre est agréable, spacieux et même un semedi soir vers 21h30 c'était loin d'être la foule.
2°) Le service est prévenant.
3°) Les assiettes sont originales.
Je viens de créer une page de photographies du XIIe arrondissement sur mon site.
"Savoir refuser est d'aussi grande importance que savoir octroyer".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 74, extrait de la pensée 70.
Je viens de rajouter quelques photos sur la page du 5e arrondissement de mon site.
"L'ostentation de la dignité choque plus que l'ostentation de la personne [...]. Un roi même doit s'attirer plus de vénération par sa propre personne que par sa souveraineté, qui n'est qu'une chose extérieure".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 96, extrait de la pensée 106.
La coulée verte (12e arrondissement) ++ I (N°13417)
Samedi 14 avril 2007, pour profiter du beau temps, nous avons remontré la coulée verte de Bastille jusqu'à la porte dorée.
Ce que j'ai aimé :
1°) La partie située en hauteur jusqu'au niveau de la mairie du XIIe est très agréable.
2°) Nous avons fait une bonne marche puisque partis d'Hôtel de ville, nous avons repris le métro à Château de Vincennes (environ 10 Km)
3°) Cela permet de revoir le tracé de cette ancienne ligne de train qui reliait Bastille à Saint-Maur-des-Fossés.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Au de-là de la mairie du XIIe arrondissement, le parcours n'est pas très bien signalé et il faut traverser des rues et passer par des feux rouges.
2°) La coulée verte se finit par un cul-de-sac avec un no-man's land lorsqu'on regagne les hauteurs près du périphérique. De plus, la coulée verte s'achève elle-même par une grande porte qui cache mal un dépotoir du mobilier urbain de la ville de Paris.
3°) Il y a avait un monde fou sur cette coulée verte.
" Que toutes tes actions soient, sinon d'un Roi, du moins dignes d'un Roi, à proportion de ton état : c'est-à-dire procède royalement, autant que la Fortune te le peut permettre".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 94, extrait de la pensée 103.
"Il n'y a rien de si grossier que l'ignorance, ni rien qui rende si politique le savoir".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 85, extrait de la pensée 87.
Le candidat ++ (N°13415)
Lundi 16 avril 2007, je suis allé voir le film "Le candidat".
Ce que j'ai aimé :
1°) Voilà un film qui nous fait prendre conscience du stress que subisse les candidats à la présidentielle pendant une campagne électorale.
2°) Le scénario réussit le prodige de ne pas nous faire savoir dans quel pays se situe l'action et les partis qui sont concernés. En gros, il y a un parti pacifiste et un parti pour la guerre.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Le film dure à peine 1h30 et pourtant il y a des longueurs, des plans fixes, etc... On s'ennuie. Devant moi, il y a un monsieur qui s'est endormi !
2°) L'idée du complot général avec une organisation qui tient tout le monde, c'est vraiment un peu trop parano.
3°) Je ne suis pas fan de Yvan Attal, quant à Niels Arestrup je le trouve répugnant.
"Un esprit médiocre qui s'applique, va plus loin qu'un esprit qui ne s'applique pas".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 43, extrait de la pensée 18.
Château de Chantilly ++I (N°13414)
Hier, dimanche 15 avril 2007, nous sommes allés au château de Chantilly.
Ce que j'ai aimé :
1°) Depuis l'extérieur, c'est un château qui ne manque pas d'une certaine majesté, notamment les façades qui se reflètent dans l'eau des douves.
2°) La partie des appartements du XVIIIe siècle est intéressante, notamment le salon avec des scènes représentant des singes.
3°) Il faisait un temps magnifique. La visite a été très agréable.
4°) A 16h, malgré la foule présente dans le parc, le château était loin d'être rempli et la visite guidée s'est déroulée avec un groupe de taille modeste.
5°) Il y a une très belle collection de portraits, notamment de la famille d'Orl'éans et de la famille de Condé.
Ce que je n'ai pas aimé :
1°) L'aile et les décors refaits par le duc d'Aumale ne sont pas du meilleur goût. Le XIXe siècle et le style "historiciste" n'ont rien de très intéressants.
2°) Le plan du château, des grands escaliers et du parc manquent d'une harmonie en raison de l'absence de symétrie.
Vendredi j'ai participé à la préparation de l'artice "Face aux lecteurs" avec Lepen (je n'ai pas eu le choix...). Cela apparaît dans l'édition du Parisien Aujourd'hui en France (du dimanche 15 avril 2007) et on peut me voir dans une vidéo du site internet du Parisien.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un moyen de pouvoir rencontrer directement, un homme politique et de se faire directement une opinion.
2°) On se rend compte que les candidats à la présidence sont soumis à un stress permanent. Il faut toujours être prêt à répondre à des questions parfois insolites.
3°) L'acceuil au parisien a été très sympa. Camille Mairesse qui organise le recrutement des "8 lecteurs" sait mettre à l'aise. Les petits fours étaient délicieux.
4°) Les journalistes qui dirigent la rencontre Dominique de Montvallon et Didier Micoine ont été à l'écoute des questions que nous voulions posées, même s'ils ont insister pour les rendre plus percutantes.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Finalement, ce sont quand même les journalistes qui choisissent les questions que l'on pose et comme ils le feraient beaucoup mieux que nous, l'idée de passer par des lecteurs n'est peut-être pas le meilleur moyen.
2°) Jean-Marie Lepen a une capacité incroyable a dérivé vers les sujets qu'il a envie de parler quelle que soit la question. Le fait que chacun pose sa question empêche qu'il puisse y avoir un vrai échange.
3°) Jean-Marie Lepen a évité de dérapé mais il a évité de répondre à ma question sur l'enseignement de la Shoah au nom du fait qu'à chaque fois cela lui coûtait cher. Donc, autrement dit, ils restent sur des positions qui conduisent au négationnisme ou au révisionnisme.
4°) Les principales confidences racontées par Jean-Marie Lepen date des années 1950 : l'intervention à Suez en 1956, la guerre d'Algérie, la nostalgie de l'Algérie française...
5°) On sent que Jean-Marie Lepen déteste viscéralement Jacques Chirac.
6°) Son explication concernant la nécéssité d'avoir des parents français pour être un bon candidat.
"Le difficile abord est le vice des gens dont les honneurs ont changé les moeurs"
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 77, extrait de la pensée 74.
Les archives départementales du Calvados +I (N°13412)
Mardi 10 avril 2007, nous sommes allés aux archives départementales du Calvados.
Ce que je n'ai pas aimé :
1°) L'accueil est incroyablement long pour commencer l'inscription.
2°) Les horaires sont très réduits : l'après midi 13h35-17h.
3°) Les registres d'Etat civil et les registres paroissiaux sont sur micro-films hors il n'y a a pas assez de lecteurs modernes. Il faudrait très vite numérisé tout cela pour pouvoir travailler à domicile.
4°) De nombreuses pages microfilmées sont illisibles.
Ce que j'ai apprécié :
1°) Il y avait dans le personnel une femme qui passait un temps fou à expliquer à chaque visiteur les démarches et le fonctionnement des machines.
2°) J'ai retrouvé l'acte de baptême de l'arrière-grand-mère de mon arrière-grand-père : Ozite, Geneviève, Désirée Thiron née à Bonneville-la-Louvet le 20 juillet 1788.
3°) Les machines qui permettent de faire des photocopies directement depuis le micro-film.
4°) Les locaux sont plutôt modernes et spacieux.
Je viens de créer une page consacrée aux photographies du monument de Montsec (Meuse).
"Les goûts se forment dans la conversation, et l'on hérite du goût d'autrui à force de le fréquenter. C'est donc un grand bonheur d'avoir commerce avec gens d'excellent goût".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 67, extrait de la pensée 59.
Gandhi, la voie de la non-violence +++ (N°13411)
Hier, jeudi 12 avril 2007, j'ai fini de lire le livre Gandhi, la voie de la non-violence, Folio 2 €, 2005.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un recueil de textes auto-biographiques de Gandhi. Cela permet en une centaine de pages de survoler la vie de ce grand homme du début du XXe siècle.
2°) Ces textes nous permettent de comprendre la force active de la non-violence qui ne signifie en rien la résignation.
3°) Gandhi veut apparaître comme un sage détaché des exigences corporelles : il pratique la châsteté ( pendant les 42 dernières années de sa vie) et le jeûne.
4°) Gandhi admet qu'au moins jusqu'à la 1ère guerre mondiale il a cru dans l'Empire britannique.
5°) Gandhi a annoncé qu'il préférerait être assassiné. Quand on sait qu'il est effectivement mort de cette façon c'est impressionnant.
6°) On se rend compte de l'importance du passage de Gandhi à la fin du XIXe siècle et et au début du XXe siècle comme moment clé dans sa maturation intellectuelle, morale et politique.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Il est dommage que les textes soient mis bout-à-bout sans repréciser à chaque fois à quel moment le texte a été écrit.
2°) La 2eme guerre mondiale n'est pas du tout évoquée dans ce livre.
"Le sage évite autant d'être contredit que de contredire. Plus son jugement porte à la censure plus, et plus il se garde de la publier".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 58, extrait de la pensée 43.
Goodbye Bafana +++ I (N°13410)
Cet après-midi, je suis allé voir le film Good Bye Bafana.
Ce que j'ai aimé :
1°) Un film très bien fait pour comprendre la violence que représentait l'Apartheid en Afrique du Sud jusqu'en 1990.
2°) Un film intéressant pour décrire une sorte de syndrôme de Stockholm inversé : le geolier prend fait et cause pour son détenu.
3°) Un film où Nelson Mandela apparaît comme un sage et un humaniste de très grande qualité.
4°) Le film m'a rappelé que j'étais en direct derrière ma télé quand a été retransmis la libération de Mandela.
5°) Les images de lutte traditionnelle Xhosa sont très belles. Cela m'a rappelé qu'à Sce po j'ai eu un prof qui parlait couramment le Xhosa !
6°) Joseph Fiennes est vraiment un excellent acteur. En plus voilà un garçon qui a l'extrême bonheur d'être né en 1970...
Ce que j'ai moins aimé :
1°) La famille Gregrory, c'est-à-dire du gardien de prison, est un modèle parfait, Monsieur, Madame et les enfants sont des tops modèles et ils sont vraiment des "nice" people tant sur le plan physique que sur le plan moral.
"Tout a son endroit et son envers. La meilleure chose blesse si on la prend à contresens ; au contraire, [de] la plus incommode si elle est prise par le manche. Bien des choses ont fait de la peine, qui eussent donner du plaisir si on eût connu le bon".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 174, extrait de la pensée 224.
Histoire de la gauche caviar ++ (N°13409)
Aujourd'hui, je viens de finir le livre de Laurent Joffrin, Histoire de la gauche caviar, Laffont, 2006, réédition, Points Seuil P1594.
Ce que je n'ai pas aimé :
1°) Il y a abus de lecteurs ! Alors que le titre est péjoratif pour la gauche caviar, le but de l'auteur est en fait de faire un plaidoyer de tous les bourgeois qui ont dirigé la gauche.
2°) La notion de gauche caviar a pour Laurent Joffrin une définition très large. Ce sont tous les réformistes d'origine "bien née" qui ont pris le parti de la réforme. Cela va des frères Gracques (au IIe siècle avant J.-C.), à Voltaire, La Fayette, Zola, Clemenceau...
3°) Avec Joffrin, on a l'impression qu'il n'y a que la gauche qui a fait des réformes. Et la droite ? Le droit de vote des femmes c'est De Gaulle, la pilule c'est Neuwirth, l'avortement c'et Veil, etc...
4°) Il y a des approximations historiques. Par exemple, page 74, l'auteur parle du parti radical en 1898... il n'a été créé qu 'en 1902 !
Ce que j'ai aimé :
1°) Il y a une très bonne étude socilogique de la gauche "bobo" tant dans le monde de la politique que de celle des affaires.
2°) Joffrin mène une salutaire réhabitilitation du "populisme", c'esr-à-dire en tout cas le souci de ne pas être méprisant pour le peuple.
3°) J'ai appris plein de choses sur un magazine que je ne lis presque jamais, le Nouvel Obs dirigé par ... Laurent Joffrin.
4°) L'auteur n'arrête pas de parler des moeurs sexuels des grands personnages de la gauche caviar et soutiens notamment à propos de Keynes qu'il faut être un gros obsédé sexuel pour êrtre un bon réformateur... Etrange !
5°) La couverture est très sympa.
"Il ne faut pas trop charger la reconnaissance, car celui qui se verra dans l'impossibilité de satisfaire, rompra la correspondance. Pour perdre beaucoup d'amis, il n'y a qu'à les obliger à l'excès : faute de pouvoir payer, ils se retirent, et, obligés, ils deviennent ennemis".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 194, extrait de la pensée 255.
Suréna ++ (N1°13407)
Aujourd'hui, lundi 9 avril 2007, je viens de finir de lire la pièce de Pierre CORNEILLE, Suréna, créée en 1673, édition présentée par Georges FORESTIER, Livre de Poche N°4289, 1992.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est une pièce qui nous permet de faire des révisions d'histoire concernant le monde au Ier siècle avant J.-C.. Nous sommes dans l'empire Parthe (l'Iran actuel) dont le général Suréna vient d'écraser les armées romaines de Crassus. Suréna a de plus permis au roi Parthe Orode de mettre fin à une usurpation. Bref; Orode doit tout à Suréna...
2°) Le problème est qu'Orode veut marier son fils Pacorus à Eurydice une princesse arménienne... or celle-ci et Suréna sont fous amoureux l'un de l'autre. Comme de plus, Orode veut recaser sa fille à Suréna et que ce celui-ci refuse. Le roi est très en colère.
3°) Un livre qui suggère peut-être qu'à l'époque de la monarchie, le roi ne pouvait pas accepter l'idée de ne pas être le meilleur : Acte III, scène 1, Orode vers 723 à 726 : " Qu'un Monarque est heureux, quand parmi ses Sujets, / Ses yeux n'ont point à voir de plus nobles objets, / qu'au dessus de sa gloire il n'y connaît personne, /Et qu'il est le plus digne enfin de sa couronne". Toute ressemblance avec Louis XIV serait-elle fortuite ?
4°) Une pièce aussi intéresante à propos de l'ingratitude des "Grands". Toujours du même Orode dans l'Acte III, scène 1, vers 705 à 706: " Un service au-dessus de toute récomprense, / A force d'obliger tient presque lieu d'offense,".
5°) L'idée que les rois sont au dessus des impératifs liés à l'amour et que seules priment les nécessités politiques. Acte III, scène 3, Orode, vers 1035-1036 : " La seule politique est ce qui nous émeut, / On la suit, et l'amour s'y mêle comme il peut". La encore toute ressemblance avec Louis XIV n'est certainement pas un hasard. Celui-ci par souci politique a sacrifié son amour pour Marie Mancini.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) La pièce se traîne. C'est la dernière pièce de Corneille. Il avait 66 ans quand il a écrit sa pièce. le souffle cornélien n'est plus vraiment là.
2°) Corneille invente des prénoms exotiques qui rendent la pièce difficile à suivre malgré le faible nombre de personnages : Pacorus, Palmis, Ormène, Sillace, Orode...
3°) La pièce se dénoue très rapidement. C'est l'une des plus courtes de Corneille.
4°) Le commentateur de la pièce ne met pas assez en évidence en quoi la pièce peut être interprétée comme un moyen de parler de l'absolutisme de Louis XIV.
" La plupart n'estiment pas ce qu'ils comprennent, et admirent ce qu'ils n'entendent pas". "On passera [donc] pour habile quand on ne sera pas entendu [au sens de compris]".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 192, extrait de la pensée 253.
Géopatronyme +++I (N°13406)
Un site très bien fait pour connaître la répartition des noms de famille, notamment entre 1891 et 1915 : géopatronyme.
"L'on ne saurait être maître de soi-même que l'on ne se connaisse à fond. Il y a des miroirs pour le visage, mais il n'y en a point pour l'esprit. Il y faut donc suppléer par une réflexion sur soi-même".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 86, extrait de la pensée 89.
The song of a Dark Angel +++ (N°13405)
Aujourd'hui, ce 7 avril 2007, j'ai fini de lire le livre de Paul DOHERTY, The Song of a Dark Angel, Headline, 1994, 1ère publication Headline, 1993.
Ce que j'ai aimé :
1°) A nouveau c'est un roman historique policier de paul Doherty que j'avais déjà lu en français il y a déjà pas mal de temps (édition dans la collection 10/18 : La complainte de l'Ange noir). Relire dans la langue originale, un livre traduit c'est vraiment un bon moyen de progresser en anglais et de faire travailler sa mémoire pour comprendre le vocabulaire ou les passages qui peuvent paraître obscurs.
2°) Nous voici à nouveau replonger dans l'univers de Hugh Corbett, l'homme de confiance du roi d'Angleterre Edouard Ier. Nous sommes en 1302, il s'agit d'élucider au départ deux crimes mystérieux. Et pour une fois, Amaury de Craon, le responsable des coups bas de Philippe le Bel n'y est pour rien. On se rend assez rapidement compte que l'affaire est liée à un trésor royal disparu sous Jean Sans Terre en 1216.
3°) L'action se passe dans une zone un peu désolée, le Norfolk. Il se trouve que j'y suis allé avec mes élèves, il y a 2 ans. C'est la petite bosse que forme la côte dans la région maritime au Nord Est de Londres. La région est vraiment décrite dans la livre comme une zone ingrate de landes balayées par les vents marins.
4°) Ce roman nous rappelle l'importance prise par le phénomène des Pastoureaux, ces enfants un peu allumés qui voulaient prendre le chemin de Jérusalem et dont le sort se finissait souvent très mal.
5°) Ce livre est vraiment très bien fait en ce qui concerne les rebondissements puisqu'on passe de surprises en surprises.
6°) La notice historique en fin de roman est vraiment bien faite. Doherty est un professeur d'histoire médiévale en université.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Le côté "chasse au trésor" fait un peu livre pour ado... J'aurais préféré que finalement ce trésor reste complètement une énigme.
2°) En édition anglaise, la couverture est une vraie horreur !
"N'être pas colombe en tout". "Deux sortes de gens peuvent prévenir le mal (c'est-à-dire se protéger contre lui), les uns parce qu'ils ont appris ce que c'est à leurs dépens, et les autres parce qu'ils ont appris aux dépens d'autrui".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 187, extrait de la pensée 243.
Mezza Luna ++ (N°13404)
Ce midi, en ce 6 avril 2007, nous sommes allés manger à la pizzeria Mezza Luna, 36 boulevard Saint-Michel, 75006 Paris.
Ce que j'aime :
1°) C'est le restaurant que j'ai le plus fréquenté pendant des années, notamment quand j'étais étudiant dans le quartier... à partir de 1988. Cela va donc bientôt faire 20 ans ! La carte est restée la même en ce qui concerne le choix des pizzas.
2°) En ce vendredi saint où il ne faut pas manger de poisson par tradition catholique, j'étais content de retrouver la pizza Primavera à base d'aubergine et de poivrons grillés. Toujours un régal.
3°) Le midi, il y a une formule à 12,50 euros avec salade, pizza, un verre de vin et un dessert. C'est très raisonnable.
4°) Ce restaurant est très bien placé. Sur le boulevard Saint-Michel, à deux pas de Joseph Gibert.
5°) Sauf cas exceptionnel, ce restaurant est plutôt calme.
Ce que j'aime moins :
1°) LE service est de plus en plus déplorable. En plus comme je ne suis plus un habitué (je n'étais pas venu depuis plusieurs mois, peut-être octobre 2006), je n'ai plus droit à des efforts de la part des serveurs.
2°) Désormais, il n'y a plus les apéros gratuits pour accueilir les clients.
3°) La déco a été refaite il y a environ 10 ans mais depuis rien n'a changé. Ce restaurant n'a plus du tout aucun charme.
4°) Dans mes souvernirs, les pizzas de ce restaurant étaient les plus savoureuses de Paris... ce n'eswt plus le cas aujourd'hui. La pâte est à peine dans la moyenne.
"Dissimuler est le principal moyen de gouverner".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 86, extrait de la pensée 88.
"Ce qui compte ce n'est pas qui vous êtes mais ce que l'on croit que vous êtes".
Joseph KENNEDY (1888-1969), père de John Fidzgerald et Robert Kennedy.
La pasta Ricca +++ I (N°13401)
Le restaurant que je fréquente le plus depuis plusieurs année : la Pasta Ricca, 25 rue de la Reynie, Paris Ier.
Ce que j'aime :
1°) J'adore la pizza paysanne avec des oignons et des lardons.
2°) La formule à 8,50 euros permet de prendre une pizza et une boisson (par exemple 25cl de rouge).
3°) A force d'y aller, je suis toujours bien accueilli par les garçons.
Ce que j'aime moins :
1°) Il y a un des garçons qui est un peu "neu-neu".
"S'il est vrai qu'il vaut mieux être seul que mal accompagné, il n'en est pas moins vrai qu'il vaut mieux être bien accompagné que d'être seul !"
Une pensée de moi-même hier le 2 avril 2007 !
Le secret de Térabithia +++I (N°13400)
Hier, lundi 2 avril 2007, je suis allé voir Le secret de Térabithia.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un film qui ne paie pas de mine. On croit que l'on va aller voir un nouveau film du genre Le monde de Narnia et en fait on a à faire à un film très intéressant qui montre un monde des enfants à la limite, en permanence entre la réalité et l'imagination.
2°) Un film sur le monde très cruel des enfants, avec ses gros durs et ses boucs-émissaires.
3°) Un film où on peut voir le monde scolaire américain... finalement pas très différent de chez nous.
4°) Un film conseillé par Marc et il avait bien raison !
5°) Un film sur les difficultés de l'Amérique des fermiers. La famille de Jess a du mal à joindre les deux bouts.
6°) Un très beau film sur la complexité des relations père-fils.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Il y a des poncifs et des grosses ficelles du genre la vilaine méchante qui peut devenir toute gentille quand on est sympa avec elle : ça arrive jamais (ou presque) dans la réalité !
2°) J'étais un peu agacé par la petite soeur qui donne un côté un peu gnan-gnan au film, surtout à la fin.
"D'être mécontent de soi-même c'est faiblesse, d'en être content, c'est folie".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 97, extrait de la pensée 107.
Cuisines et confidences +I (N°13399)
Hier, dimanche 1er avril 2007, nous sommes allés prendre un brunch à Cuisines et confidences, 33 place du marché Saint-Honoré, Paris Ier, 01 42 96 31 34.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un lieu très sympa. Une belle terrasse sur la place du marché Saint-Honoré.
2°) La cuisine est assez inventive. J'ai pris un crumble de pommes au foie gras.
Ce que je n'ai pas aimé :
1°) Je n'ai pas pris le brunch mais il n'est pas particulièrement copieux. Je ne suis pas convaincu par les oeufs brouillés servis dans un verre.
2°) Je ne suis pas non plus convaincu finalement par le crumble de pommes au foie gras. Le foie gras, légèrement chaud n'avait aucune saveure.
3°) C'est un lieu très "bo-bo", où on vient pour le lieu mais où finalement on ne regarde pas trop ce qu'on ou ce qu'on a pas dans l'assiette...
Je viens de créer une page de photographies de Domremy, la patrie de Jeanne d'Arc.
"A vingt ans, la volonté règne ; à trente ans, l'esprit ; à quarante ans le jugement".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 219, extrait de la pensée 298.
De la liberté +I (N°13399)
Le 30 mars 2007, j'ai fini de lire le livre d'Epictète, De la liberté, collection Folio 2 €, 2005, 90 pages.
Ce que j'ai aimé :
1°) Voilà un livre qui nous replonge dans la pensée philosophique reine à mes yeux : le stoïcisme, qui consiste à prendre du recul par rapport aux aléas de la vie et à se détacher des contingences.
2°) L'auteur, qui a vécu au Ier siècle après J.-C., n'hésite pas à avoir une attitude très critique envers ceux qui sont les lèche-bottes de l'empereur. Cela l'a conduit à devoir s'exiler de l'autre côté de la mer Adriatique.
3°) Epictète n'était pas chrétien mais ce livre nous permet de comprendre combien dès son époque la société était prête à se référer à un Dieu unique normantif sur la plan moral et éthique.
4°) L'idée que le seul moyen d'accéder à la liberté c'est d'être prêt à mourir, avec l'idée que de toute façon nous sommes voués à mourir.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Cette collection économique fait que l'on a droit à aucune explication et aucune notice concernant l'auteur.
2°) La version "cynique" du stoïcisme d'Epictète, très inspirée par le philosophe grec Diogène, est à mes yeux excessives. Le détachement total vis-à-vis du monde, des sentiments, de l'amitié, des plaisirs ne conduit-il pas finalement à passer à côté de sa vie.
3°) Le cynisme conduit en fait à avoir une irresponsabilité totale envers les autres.