The Speckled Band ++I (n° 16 107)
Le 28 août 2014, j'ai fini de lire le livre de Conan Doyle, The Speckled Band, édition Magnard Anglais, 2003
Ce que j'ai aimé :
1°) La nouvelle choisie par les éditions Magnard est un exemple assez représentatif des enquêtes de Sherlock Holmes avec un effet de suspens très réussi.
2°) La nouvelle peut illustrer la société de l'époque dans laquelle l'ouvrage a été écrit avec notamment un docteur (Roylott) qui a vécu à Calcutta et rapproté des animaux exotiques en Angleterre.
3°) La nouvelle est aussi intéressante concernant les moyens de transport utilisés (train et véhicules tirés par des chevaux).
4°) L'intrigue repose sur un jeu de mot intéressant dans le titre.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Je trouve regrettable qu'en bas de page les éditions Magnard mélangent des traductions en français et des explications en anglais.
J'ai aimé..., J'ai pas aimé... Lecture, cinéma, théâtre, expositions, visites, voyages,...
Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !
samedi 30 août 2014
jeudi 28 août 2014
n° 939 : The Slave Ship
The Slave Ship ++++ (n° 16 105)
Le 24 août 2014, j'ai fini de lire le livre de Marcus REDIKER, The Slave Ship, A Human History, Edition Paperback, John Murray, 2008
Ce que j'ai beaucoup apprécié dans ce livre :
1°) C'est un ouvrage écrit par un historien, un vrai, qui a vraiment fait une recherche très approfondi avant de publier cet ouvrage sur un sujet très sensible : la traite transatlantique.
2°) Plutôt que de rester sur des généralités, Rediker a restreint son champ d'étude à la traite anglaise et américaine au XVIIIe siècle. Cela lui permet d'approfondir la question avec des sources précises.
3°) L'ouvrage commence par des témoignages concernant les conditions de vie des esclaves après leur capture en Afrique et pendant leur transport. La lecture est parfois difficilement soutenable mais il est bien sûr important de le faire.
4°) L'ouvrage montre aussi combien les marins sur les bateaux de la traite était aussi des victimes. Il y avait très peu de volontaires car les capitaines étaient particulièrement cruels et ils s'en prenaient aussi aux marins qui subissaient des traitements parfois aussi terribles. C'est toute une activité qui reposait sur la violence et la déshumanisation.
5°) L'ouvrage montre combien les sociétés africaines ont elle aussi été partie prenante dans ce commerce avec des élites qui ont souvent failli en participant à une spirale infernale qui a conduit toujours plus d'Africains à être livré aux Européens par des chefs qui étaient mus par l'appât du gain.
6°) L'auteur livre de nombreuses données qui permettent de comprendre combien la mise en oeuvre de ce commerce a conduit à la nécessité des sommes importantes de capitaux pour financer les expéditions.
7°) Le livre montre aussi comment les esclaves ont essayé de se révolter sur les bateaux (parfois les marins aussi) mais que souvent cela était vain.
8°) L'ouvrage est très complet concernant la taille des bateaux, leur diversité.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Pas grand chose à critiquer dans ce livre. Il faudrait maintenant que des historiens français, espagnols, portugais, néerlandais se livre à la même recherche concernant le commerce transatlantique mis en place par leurs propres pays.
Le 24 août 2014, j'ai fini de lire le livre de Marcus REDIKER, The Slave Ship, A Human History, Edition Paperback, John Murray, 2008
Ce que j'ai beaucoup apprécié dans ce livre :
1°) C'est un ouvrage écrit par un historien, un vrai, qui a vraiment fait une recherche très approfondi avant de publier cet ouvrage sur un sujet très sensible : la traite transatlantique.
2°) Plutôt que de rester sur des généralités, Rediker a restreint son champ d'étude à la traite anglaise et américaine au XVIIIe siècle. Cela lui permet d'approfondir la question avec des sources précises.
3°) L'ouvrage commence par des témoignages concernant les conditions de vie des esclaves après leur capture en Afrique et pendant leur transport. La lecture est parfois difficilement soutenable mais il est bien sûr important de le faire.
4°) L'ouvrage montre aussi combien les marins sur les bateaux de la traite était aussi des victimes. Il y avait très peu de volontaires car les capitaines étaient particulièrement cruels et ils s'en prenaient aussi aux marins qui subissaient des traitements parfois aussi terribles. C'est toute une activité qui reposait sur la violence et la déshumanisation.
5°) L'ouvrage montre combien les sociétés africaines ont elle aussi été partie prenante dans ce commerce avec des élites qui ont souvent failli en participant à une spirale infernale qui a conduit toujours plus d'Africains à être livré aux Européens par des chefs qui étaient mus par l'appât du gain.
6°) L'auteur livre de nombreuses données qui permettent de comprendre combien la mise en oeuvre de ce commerce a conduit à la nécessité des sommes importantes de capitaux pour financer les expéditions.
7°) Le livre montre aussi comment les esclaves ont essayé de se révolter sur les bateaux (parfois les marins aussi) mais que souvent cela était vain.
8°) L'ouvrage est très complet concernant la taille des bateaux, leur diversité.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Pas grand chose à critiquer dans ce livre. Il faudrait maintenant que des historiens français, espagnols, portugais, néerlandais se livre à la même recherche concernant le commerce transatlantique mis en place par leurs propres pays.
mercredi 27 août 2014
n° 938 : L'abbaye de Melk
L'abbaye de Melk +++ (n° 16 104)
Le 8 août 2014, j'ai visité l'abbaye de Melk en Basse-Autriche.
Ce que j'ai aimé :
1°) Ce monastère était souvent utilisé dans les manuels de 4e pour illustrer l'art baroque à l'époque où il était enseigné à ce niveau (jusqu'en 2011). J'ai donc eu l'impression de visiter un lieu, notamment l'église que je connaissais un peu...
2°) Dans la visite des bâtiments abbatiaux, on peut voir la bibliothèque (photographies interdites) et la salle de marbre (Marmor Saal) qui sont aussi de très belles illustrations du style baroque :
3°) Depuis la terrasse situé en avant de la façade, on peut voir une vue intéressante sur la vallée du Danube :
4°) Lors de l'arrivée en train depuis Vienne (1h de trajet), on peu avoir un très bel aperçu de l'immensité de ce monastère :
5°) Dans les jardins, on peut prendre une boisson dans un pavillon qui paraît austère à l'extérieur mais qui lui aussi à une très belle décoration baroque :
Le 8 août 2014, j'ai visité l'abbaye de Melk en Basse-Autriche.
Ce que j'ai aimé :
1°) Ce monastère était souvent utilisé dans les manuels de 4e pour illustrer l'art baroque à l'époque où il était enseigné à ce niveau (jusqu'en 2011). J'ai donc eu l'impression de visiter un lieu, notamment l'église que je connaissais un peu...
2°) Dans la visite des bâtiments abbatiaux, on peut voir la bibliothèque (photographies interdites) et la salle de marbre (Marmor Saal) qui sont aussi de très belles illustrations du style baroque :
3°) Depuis la terrasse situé en avant de la façade, on peut voir une vue intéressante sur la vallée du Danube :
4°) Lors de l'arrivée en train depuis Vienne (1h de trajet), on peu avoir un très bel aperçu de l'immensité de ce monastère :
5°) Dans les jardins, on peut prendre une boisson dans un pavillon qui paraît austère à l'extérieur mais qui lui aussi à une très belle décoration baroque :
Ce que j'ai moins aimé :
1°) La visite du reste du monastère a un intérêt très relatif (beaucoup moins intéressante qu'un monastère situé juste au Nord de Vienne, Klösterneuburg).
mardi 26 août 2014
n°937 : The Thieves of Ostia
The Thieves of Ostia ++I (n°16 103)
Le 11 août 2014, j'ai fini de lire le livre de Caroline Lawrence, The Thieves of Ostia, Orion, 2001.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un livre que j'avais lu en juillet 2003 en français (sous le titre "Du sang sur la Via Appia). C'est un assez bon roman policier pour la jeunesse.
2°) Ce qui est important à mes yeux c'est que Caroline Lawrence propose avec le roman un dossier avec des cartes et un glossaire très pédagogique.
3°) L'ouvrage fait référence de manière intéressante au judaïsme et aux débuts du christianisme dans l'Empire dans le Latium dans la 2e moitié du 1er siècle.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Je reste un peu perplexe concernant le noeud de l'intrigue (le meurtre de chiens !).
2°) Dans tout roman policier, il y a toujours quelques dangers d'anachronisme. Par exemple, on parle de thé à la menthe ou de vanille. Ca me paraît étrange à l'époque romaine.
Le 11 août 2014, j'ai fini de lire le livre de Caroline Lawrence, The Thieves of Ostia, Orion, 2001.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un livre que j'avais lu en juillet 2003 en français (sous le titre "Du sang sur la Via Appia). C'est un assez bon roman policier pour la jeunesse.
2°) Ce qui est important à mes yeux c'est que Caroline Lawrence propose avec le roman un dossier avec des cartes et un glossaire très pédagogique.
3°) L'ouvrage fait référence de manière intéressante au judaïsme et aux débuts du christianisme dans l'Empire dans le Latium dans la 2e moitié du 1er siècle.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Je reste un peu perplexe concernant le noeud de l'intrigue (le meurtre de chiens !).
2°) Dans tout roman policier, il y a toujours quelques dangers d'anachronisme. Par exemple, on parle de thé à la menthe ou de vanille. Ca me paraît étrange à l'époque romaine.
lundi 25 août 2014
n° 936 : Schloss Hoff
Schloss Hoff +++ (n° 16 102)
Le 9 août 2014, j'ai visité le château de Schloss Hoff en Basse-Autriche.
Ce que j'ai aimé :
1°) Il s'agit d'un château situé dans un superbe parc dans une partie très calme de la Basse-Autriche.
2°) Le château vient d'être complètement rénové. Un bon moyen de rendre hommage à son premier propriétaire : le Prince Eugène.
3°) Certaines salles ont été redécorées pour redonner l'esprit des intérieurs à l'époque du Prince Eugène.7
4°) Depuis le parc, on aperçoit, à quelques kilomètres de là, la Slovaquie (montagnes dans la périphérie de Bratislava)
Ce que j'ai moins aimé
1°) Pour aller visiter ce château, cela reste un peu compliqué : il faut prendre un train jusqu'à une gare proche (Marchegg) et de là un mini bus (10 places) relie la gare au château... 2 fois par jour.
2°) Comme tout a été restauré de manière importante, cela n'a pas pas le charme de l'ancien.
3°) Le restaurant situé dans une dépendance du parc propose une nourriture surprenante (poisson pané servi avec peau et arrêtes...).
dimanche 24 août 2014
n° 935 : Le Parlement de Vienne
Le Parlement de Vienne ++++ (n°16 101)
Le 16 août 2014, j'ai visité le Parlement de Vienne.
Ce que j'ai aimé :
1°) Le Parlement de Vienne se visite très facilement (au moins pendant l'été). Une visite guidée toutes les heures, sans besoin de réserver ou de laisser une pièce d'identité.
2°) Ce palais est une création des années 1860 de l'architecte danois Theophil Van Hansen qui était un fana d'art grec. Du coup, les façades et les intérieurs sont très inspirés par le style de la Grèce classique (impressionnant mais un peu lourdingue).
3°) La visite est très intéressante pour mieux connaître la démocratie Autrichienne. On peut ainsi voir que les deux assemblées (conseil national et Bundesrat) ne sont séparées que par un petit couloir. De même, au conseil national, le gouvernement siège non pas dans l'hémicycle mais en face des députés juste au-dessus de la tribune. Cela rend plus claire la séparation des pouvoirs à mon avis.
4°) La salle officiel qui servait pour le Reichstag à l'époque de l'Empire est vraiment impressionnante. De plus, elle n'a pas été touchée par les bombardements de 1945.
5°) Le samedi, en plus, on peut aussi suivre une visite guidée du palais Epstein qui aujourd'hui sert d'annexe au Parlement, cela vaut aussi le coup !
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Le conférencier se posait la question de l'utilité d'une 2e chambre. Je suis pour ma part très attaché au bicaméralisme car cela limite la lecture des textes législatifs par une seule assemblée qui peut commettre beaucoup d'erreurs s'il n'y a pas de relecture. La navette parlementaire est un des piliers pour qu'une démocratie parlementaire fonctionne.
2°) Le conférencier confondait le style de l'art grec classique et l'art hellénistique (ce qui m'a toujours un peu énervé).
3°) Le style pseudo grec classique finit par lasser...
Le 16 août 2014, j'ai visité le Parlement de Vienne.
Ce que j'ai aimé :
1°) Le Parlement de Vienne se visite très facilement (au moins pendant l'été). Une visite guidée toutes les heures, sans besoin de réserver ou de laisser une pièce d'identité.
2°) Ce palais est une création des années 1860 de l'architecte danois Theophil Van Hansen qui était un fana d'art grec. Du coup, les façades et les intérieurs sont très inspirés par le style de la Grèce classique (impressionnant mais un peu lourdingue).
3°) La visite est très intéressante pour mieux connaître la démocratie Autrichienne. On peut ainsi voir que les deux assemblées (conseil national et Bundesrat) ne sont séparées que par un petit couloir. De même, au conseil national, le gouvernement siège non pas dans l'hémicycle mais en face des députés juste au-dessus de la tribune. Cela rend plus claire la séparation des pouvoirs à mon avis.
4°) La salle officiel qui servait pour le Reichstag à l'époque de l'Empire est vraiment impressionnante. De plus, elle n'a pas été touchée par les bombardements de 1945.
5°) Le samedi, en plus, on peut aussi suivre une visite guidée du palais Epstein qui aujourd'hui sert d'annexe au Parlement, cela vaut aussi le coup !
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Le conférencier se posait la question de l'utilité d'une 2e chambre. Je suis pour ma part très attaché au bicaméralisme car cela limite la lecture des textes législatifs par une seule assemblée qui peut commettre beaucoup d'erreurs s'il n'y a pas de relecture. La navette parlementaire est un des piliers pour qu'une démocratie parlementaire fonctionne.
2°) Le conférencier confondait le style de l'art grec classique et l'art hellénistique (ce qui m'a toujours un peu énervé).
3°) Le style pseudo grec classique finit par lasser...
La salle où se réunissait le Reichstag à l'époque de l'Empire d'Autriche-Hongrie (Elle réunissait uniquement les députés des territoires du Royaume d'Autriche). Elle sert uniquement aujourd'hui pour les événements officiels (prestation de serment du Président).
Deux vues du Conseil National (la Chambre des Députés) : au dessus la tribune avec les sièges des ministres situés juste au-dessus et ci-dessous l'hémicycle :
Ci-dessus, le Bundesrat, où sont réunis les membres du Bundesrat, la Chambre haute qui réprésente les Länder.
Le Hall central du Parlement.
mardi 19 août 2014
n° 934 : The Roman Republic
The Roman Republic +++ (n° 16096)
Le 13 août 2014, j'ai fini de lire le livre de David M.GWYMM, The Roman Republic, Collection A very short introduction, Oxford University Press, 2012.
Ce que j'ai aimé :
1°) Cette collection, que j'affectionne tout particulièrement, permet grâce à ce volume d'avoir un aperçu de l'Histoire de Rome entre sa fondation mythique au VIIIe siècle avant J.-C. et la prise de pouvoir par Auguste (dont d'ailleurs on célèbre aujourd'hui le 200e anniversaire de la mort aujourd'hui en ce 19 août 2014).
2°) L'ouvrage est récent (2012) et donc la bibliographie est très complète.
3°) L'ouvrage insiste sur la personnalité d'une période que je ne connaissais pas bien jusque-là : Pompée le Grand.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) L'ouvrage reste très "classique". Je n'ai pas eu l'impression qu'il mette en évidence les enjeux concernant l'étude de cette période dans le cadre de l'historiographie actuelle.
2°) Dans les prolongements de la République après Auguste, l'auteur est très vague concernant la période pendant laquelle on a continué à élire des Consuls ou encore jusqu'à quand le Sénat a joué (fictivement) un certain rôle.
Le 13 août 2014, j'ai fini de lire le livre de David M.GWYMM, The Roman Republic, Collection A very short introduction, Oxford University Press, 2012.
Ce que j'ai aimé :
1°) Cette collection, que j'affectionne tout particulièrement, permet grâce à ce volume d'avoir un aperçu de l'Histoire de Rome entre sa fondation mythique au VIIIe siècle avant J.-C. et la prise de pouvoir par Auguste (dont d'ailleurs on célèbre aujourd'hui le 200e anniversaire de la mort aujourd'hui en ce 19 août 2014).
2°) L'ouvrage est récent (2012) et donc la bibliographie est très complète.
3°) L'ouvrage insiste sur la personnalité d'une période que je ne connaissais pas bien jusque-là : Pompée le Grand.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) L'ouvrage reste très "classique". Je n'ai pas eu l'impression qu'il mette en évidence les enjeux concernant l'étude de cette période dans le cadre de l'historiographie actuelle.
2°) Dans les prolongements de la République après Auguste, l'auteur est très vague concernant la période pendant laquelle on a continué à élire des Consuls ou encore jusqu'à quand le Sénat a joué (fictivement) un certain rôle.
dimanche 17 août 2014
n° 933 : The Troubled Empire
The Troubled Empire +++ (16 095)
Le 9 août 2014, j'ai fini de lire le livre de Timothy BROOK, The troubled Empire, China in the Yuan and the Ming dynasties, Belkmap Press of Harvard University, 2013.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un livre fait par un spécialiste de la question (Thimothy BROOK est professeur d'histoire spécialisé sur l'Histoire de la Chine à l'université de Columbie Britannique). Il fait dans ce livre un survol assez intéressant de l'Histoire de la Chine de la prise de pouvoir des Yuan (les annés 1270) à la chute des Ming (1644).
2°) L'auteur permet de mieux connaître l'histoire politique de la Chine du XIIIe au XVIIe siècle en montrant les périodes de stabilité avec quelques empereurs marquant (Khubilaï, Hongwi, Yongle, Jiaking) mais aussi de nombreuses périodes de grande instabilité (règnes courts, problèmes de succession).
3°) L'auteur insisite dès le début sur les aléas climatiques et les catastrophes naturelles qui ont marqué l'histoire de la Chine et ont eu des conséquences possibles sur sa vie politique (sécheresse et invasion de criquets pendant le règne du dernier empereur Ming, Chongzhen)
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Le plan de l'ouvrage est un peu confus. On se perd dans le 1er chapitre sur une histoire des Dragons qui est certes original mais oblige à faire un survol de l'histoire politique alors que c'est dans les chapitres suivants que l'auteur explique les différentes phases politiques de l'histoire chinoise. Cela rend ce chapitre peut clair.
2°) L'auteur insiste sur les continutiés entre les Yuan et les Ming (et fait comprendre la continuité entre les Ming et les Qing (les Mandchous). Cela est cependant une idée qui n'est pas si originale que cela puisqu'on pourrait avoir la même approche à propos des Han, des Tang et des Song. De plus, il néglige complètement ce point de vue en matière de création artistique (avec par exemple la copie des bronzes et des porcelaines des périodes précédentes).
3°) Je trouve l'auteur un peu léger en ce qui concerne l'impact de la venue des Européens et en particulier des Jésuites à la Cour des Ming au XVIe et au début du XVIIe siècle.
Le 9 août 2014, j'ai fini de lire le livre de Timothy BROOK, The troubled Empire, China in the Yuan and the Ming dynasties, Belkmap Press of Harvard University, 2013.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un livre fait par un spécialiste de la question (Thimothy BROOK est professeur d'histoire spécialisé sur l'Histoire de la Chine à l'université de Columbie Britannique). Il fait dans ce livre un survol assez intéressant de l'Histoire de la Chine de la prise de pouvoir des Yuan (les annés 1270) à la chute des Ming (1644).
2°) L'auteur permet de mieux connaître l'histoire politique de la Chine du XIIIe au XVIIe siècle en montrant les périodes de stabilité avec quelques empereurs marquant (Khubilaï, Hongwi, Yongle, Jiaking) mais aussi de nombreuses périodes de grande instabilité (règnes courts, problèmes de succession).
3°) L'auteur insisite dès le début sur les aléas climatiques et les catastrophes naturelles qui ont marqué l'histoire de la Chine et ont eu des conséquences possibles sur sa vie politique (sécheresse et invasion de criquets pendant le règne du dernier empereur Ming, Chongzhen)
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Le plan de l'ouvrage est un peu confus. On se perd dans le 1er chapitre sur une histoire des Dragons qui est certes original mais oblige à faire un survol de l'histoire politique alors que c'est dans les chapitres suivants que l'auteur explique les différentes phases politiques de l'histoire chinoise. Cela rend ce chapitre peut clair.
2°) L'auteur insiste sur les continutiés entre les Yuan et les Ming (et fait comprendre la continuité entre les Ming et les Qing (les Mandchous). Cela est cependant une idée qui n'est pas si originale que cela puisqu'on pourrait avoir la même approche à propos des Han, des Tang et des Song. De plus, il néglige complètement ce point de vue en matière de création artistique (avec par exemple la copie des bronzes et des porcelaines des périodes précédentes).
3°) Je trouve l'auteur un peu léger en ce qui concerne l'impact de la venue des Européens et en particulier des Jésuites à la Cour des Ming au XVIe et au début du XVIIe siècle.
mercredi 6 août 2014
n° 932 : Seven Pillars of Wisdom
Seven Pillars of Wisdom + (n°16 083)
Le 4 août 2014, j'ai fini de lire le livre de T.E. Lawrence, Seven Pillars of Wisdom, Wordsworth classics, 1997, 1ère édition 1937.
Ce que je n'ai pas aimé :
1°) C'est un livre indigeste dans lequel pendant des pages et des pages "Lawrence d'Arabie" nous raconte comment avec les contingents arabes il a fait sauter des voies de chemins de fer dans le désert d'Arabie. Le style est ampoulé et soporiphique au possible.
2°) Il y a des passages assez écoeurants sur la beauté des corps blancs des cadavres des soldats turcs comparés aux cadavres des soldats arabes.
Ce que j'ai quand même aimé :
1°) Il y a quelques passages qui sont très bien écrits.
2°) La fin du livre raconte comment Lawrence et les Britanniques ont administré Damas qui sortait d'un chaos total après l'évacuation par les armées turques
3°) Je ne savais pas qu'il y avait autant de contingents allemands et autrichiens au Moyen Orient.
4°) Il y a un passage amusant et intéressant à propos de la comparaison entre la colonisation britannique et la colonisation française (page 337). "Each assumed the Englishmen a chosen being, inimitable, and the copying him blasphemous or impertinent". "The French, though they started with a similar doctrine of the Frenchman as the perfection of mankind (dogma amongst them, not secret instinct), went on, contrarily, to encourage their subjets to imitate them".
4°) Le livre montre bien toute la diplomatie dont devait user Lawrence entre les différents chefs arabes et notamment Hussein et ses fils.
5°) Lawrence décrit les petits-fils d'Ald-el-Kader comme les plus fourbes qu'ils soient : les algériens autour d'eux font croire qu'ils soutiennent les alliés mais -par haine des Français- ils travaillent pour les Turcs. Un séquelle peut connu de la conquête de l'Algérie près de 70 ans pendant la Monarchie de Juillet.
mardi 5 août 2014
n° 931 : Dawn of the Planet of the Apes
Planet of the Apes ++I (n°16 082)
Le 4 août 2014, je suis allé voir le film "Dawn of the Planet of the Apes".
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un film beaucoup moins violent que certains le disaient. Le titre en français "l'affrontement" est trompeur. Il s'agit ici de l'aube 'Dawn" de la Planète des Singes. Le conflit entre les singes et ce qui reste des humains est en train de se mettre durablement en place.
2°) Ce film est intéressant car il montre que c'est la peur et la méconnaissance de l'autre qui sont souvent à l'origine des conflits et combien ceux qui veulent avoir "confiance" en l'autre ont du mal à se faire entendre (cependant ce n'est pas un thème très nouveau).
3°) Les scènes qui montrent San Francisco dans un état apocalyptique sont très réussies.
4°) Le jeu des acteurs est très à la hauteur.
5°) Le film montre bien comment notre société est dépendante de l'électricité.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Le scénario n'a rien de très surprenant. On a une impression de déjà vu. Les singes ne sont pas tous gentils et les humains pas tous méchants.
2°) L'affiche est un faux puisqu'aucune scène ne montre une destruction de Golden Gate bridge. Peut-être pourra-t-elle être réutilisée pour le 3e volet de la série.
3°) Le scénario de cette série n'a vraiment rien à voir avec la série historique. Ce n'est pas un remake c'est une création ex nihilo.
Le 4 août 2014, je suis allé voir le film "Dawn of the Planet of the Apes".
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un film beaucoup moins violent que certains le disaient. Le titre en français "l'affrontement" est trompeur. Il s'agit ici de l'aube 'Dawn" de la Planète des Singes. Le conflit entre les singes et ce qui reste des humains est en train de se mettre durablement en place.
2°) Ce film est intéressant car il montre que c'est la peur et la méconnaissance de l'autre qui sont souvent à l'origine des conflits et combien ceux qui veulent avoir "confiance" en l'autre ont du mal à se faire entendre (cependant ce n'est pas un thème très nouveau).
3°) Les scènes qui montrent San Francisco dans un état apocalyptique sont très réussies.
4°) Le jeu des acteurs est très à la hauteur.
5°) Le film montre bien comment notre société est dépendante de l'électricité.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Le scénario n'a rien de très surprenant. On a une impression de déjà vu. Les singes ne sont pas tous gentils et les humains pas tous méchants.
2°) L'affiche est un faux puisqu'aucune scène ne montre une destruction de Golden Gate bridge. Peut-être pourra-t-elle être réutilisée pour le 3e volet de la série.
3°) Le scénario de cette série n'a vraiment rien à voir avec la série historique. Ce n'est pas un remake c'est une création ex nihilo.
lundi 4 août 2014
n° 930 : Le château de Dampierre
Le château de Dampierre +++ (n° 16 081)
Le 3 août 2014, j'ai visité le château de Dampierre dans les Yvelines.
Ce que j'ai aimé :
1°) Cela fait près de 30 ans que je souhaitais visiter ce château. J'avais été à Breteuil qui est tout près mais l'occasion ne s'était jamais présenté de visiter Dampierre. Voilà qui est enfin fait !
2°) Le site est magnifique. Une très belle réussit del'architecte Jules Hardouin-Masart et du jardinier Le Nôtre. La vue sur et depuis la grande pièce d'eau est superbe.
3°) C'est une demeure privée qui est restée dans la famille des D'Albert de Luynes depuis le XVIIe siècle. Je trouve toujours que ces châteaux ont un supplément d'âme.
4°) La salle à manger qui a des parements en boiserie de la fin du règne de Louis XIV et qui donne sur la pièce d'eau est superbe.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) A l'intérieur (où l'on ne peut pas photographier), le mobilier n'a rien d'exceptionnel.
2°) C'est un château qui se mérite. La station de RER la plus proche est à Saint-Rémy-lès-Chevreuse à plus de 7 Km. Très peu de bus desservent Dampierre donc le mieux c'est de faire 1h30 à pied... ou de venir en voiture.
3°) Au 1er étage, la salle des bals est une horreur du XIXe siècle voulue par un duc de Luynes qui voulait y exposer ces trouvailles archéologiques. On y voit d'affreuses copies colorées de caryathides.
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