J'ai aimé..., J'ai pas aimé... Lecture, cinéma, théâtre, expositions, visites, voyages,...
Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !
jeudi 22 mars 2018
n° 1146 : Call me by your name
Call me by your name ++I (n° 17 408)
Le lundi 19 mars 2018, je suis allé voir le film "Call me by your name"
Ce que j'ai apprécié :
1°) Il y a une certaine fraîcheur dans ce film. Une évocation des premiers émois qui est assez réussie. Par exemple, cette idée de s'appeler respectivement par le nom de l'autre.
2°) Le fond du film dans un décor italien est superbe.
Ce que je n'ai pas aimé :
1°) J'ai trouvé le film long car cette façon de tourner autour du pot finit par être vite insupportable.
2°) Il y a dans ce film un espèce de voyeurisme sur un corps d'ado de 17 ans qui finit parfois par donner la nausée.
3°) Il y a une scène que j'ai trouvé hallucinante. Celle entre le père et le fils après le départ de l'Américain. Une scène très belle mais qui paraît un peu extraterrestre.
jeudi 8 mars 2018
n° 1145 : Exposition Modigliani à la New Tate
Exposition Modigliani à la New Tate +++I (n° 17 395)
Le 25 février 2017, je suis allé voir l'exposition Modigliani à la New Tate de Londres
Ce que j'ai aimé :
1°) L'exposition permet de découvrir un nombre exceptionnel d'oeuvres de cet artiste d'origine italiennes car une part importante des tableaux et des sculptures présentées sont dans des collections privées.
2°) L'exposition présente un nombre impressionnant d’œuvres (une salle entière de statues faites par Modigliani).
3°) L'exposition explique très bien cette très grande liberté que c'est accordé Modigliani qui représente la nudité des femmes avec naturelle et une très grande volupté.
4°) Les cartels sont complets et très intéressants.
Ce que j'ai moins aimé
1°) J'étais surpris de ne retrouver que très peu d'oeuvres aujourd'hui conservées aux Etats Unis (à la Barnes Collection de Philadelphie et à la National Gallery de Washington) alors que parmi elles ont trouve des chefs d’œuvre de Modigliani.
lundi 5 mars 2018
n° 1144 : Laval, Patriot or Traitor ?
Pierre Laval, Traitor or Patriot ? ++I (n° 17391)
Le 2 mars 2018, j'ai fini de lire le livre de René de Chambrun, Pierre Laval, Traitor or Patriot ? Charles Scribner's Sons, 1984.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un ouvrage très documenté écrit par une personne qui a très bien connu Pierre Laval : son gendre, René de Chambrun. Il y a de nombreux détails très intéressants notamment sur la vie familiale qui montre un personnage avec une dimension peu connue.
2°) Pierre Laval est un personnage qui est intéressant par son évolution puisque élu de gauche après la 1ère Guerre mondiale, il est passé à droite dans les années 1930 avant d'incarner la politique de Collaboration à partir de 1940. Cet ouvrage complète une biographie passionnante de Pierre Laval que j'ai lu il y a très longtemps et écrite par Fred Kupferman.
3°) L'ouvrage nous rappelle qu'en 1931, Pierre Laval, a effectué un voyage triomphal aux Etats-Unis ce qui lui a notamment valu d'être nommé Homme de l'année par le magazine Time.
4°) L'auteur essaie d'expliquer comment Pierre Laval aurait été un bouclier contre les volontés de l'Allemagne occupante. Il y a des passages où on comprend quelle a pu être la stratégie.
5°) On comprend bien comment le procès de Pierre Laval a été expédié et que ce n'était pas très digne.
6°) J'avais oublié qu'en août 1944, Pierre Laval avec Édouard Herriot a essayé à Paris d'organiser une convocation du Parlement qui a échoué à cause des Allemands.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) C'est un livre uniquement à décharge. Pierre Laval n'est responsable de rien. Il est presque uniquement présenté comme un personnage formidable et toutes les actions qu'il a faites sont justifiées.
2°) Dans le fond, je continue à penser que Pierre Laval n'a jamais digéré la défaite électorale de 1936 et qu'il y avait dans le personnage une forme d'aigreur mal surmontée par rapport au Front Populaire. Cela n'apparaît pas bien dans l'ouvrage.
dimanche 4 mars 2018
n° 1143 : Nationalism
Nationalism de Steven Grosby ++ (n° 17 390)
Le 26 février 2018, j'ai fini de lire le livre de Steven GROSBY, Nationalism, A very short introduction, Oxford University Press, 2005
Ce que j'ai aimé :
1°) L'ouvre comprend une anlyse très détaillée de la genèse du nationalisme dans 4 situations très précises : le VIIe siècle avant J.-C. à l'époque du roi Josias (notamment dans son lien au dieu Yahwé) [page 68].
2°) L'auteur étudie bien le lien entre la Nation et la construction d'un passé national souvent par la volonté d'un centre politique qui met en place une stratégie pour renforcer la nation.
3°) Il y a une analyse intéressante (chapitre 4) d'une différence entre deux termes que nous n'avons pas en français "Fatherland" et "Motherland". En Français on ne parle que de patrie (et jamais de matrie).
Ce que je n'ai pas aimé :
1°) Il y a énormément d'approximations et même d'erreurs. Par exemple, les Arabes ne sont plus arrêtés par les Francs à Poitiers en 732 mais à Tours (sic ! page 25). S'il y a des débats sur l'importance réelle de cette bataille, il est quand même étonnant de déplacer la bataille de près d'une centaine de kilomètre.
2°) L'auteur se contente de partir de cas très précis (Israël, le Japon, la Pologne, ...) donner des idées générales sur la notion de nation.
3°) L'ouvrage ne dit presque rien sur les moments clés de l'exacerbation du nationalisme : la réaction à l'occupation française en Europe pendant la période napoléonienne (rien par exemple sur le Dos de Mayo) et surtout le XIXe siècle et la 1ère moitié du XXe siècle avec la fureur nationaliste qui a touché l'Europe.
4°) L'ouvrage publie une carte des "régions françaises" qui est catastrophique et ne correspond à rien. On remarquera notamment l'absence de la Bretagne et de l'Auvergne. De plus, ni avant, ni après la réforme de la carte des régions en 2015, je n'ai entendu parler de la région "Médi-Partenaires". Ce genre d'absurdité n'a pas sa place dans un ouvrage universitaire (même s'il s'agit d'une collection destinée au grand public).
Le 26 février 2018, j'ai fini de lire le livre de Steven GROSBY, Nationalism, A very short introduction, Oxford University Press, 2005
Ce que j'ai aimé :
1°) L'ouvre comprend une anlyse très détaillée de la genèse du nationalisme dans 4 situations très précises : le VIIe siècle avant J.-C. à l'époque du roi Josias (notamment dans son lien au dieu Yahwé) [page 68].
2°) L'auteur étudie bien le lien entre la Nation et la construction d'un passé national souvent par la volonté d'un centre politique qui met en place une stratégie pour renforcer la nation.
3°) Il y a une analyse intéressante (chapitre 4) d'une différence entre deux termes que nous n'avons pas en français "Fatherland" et "Motherland". En Français on ne parle que de patrie (et jamais de matrie).
Ce que je n'ai pas aimé :
1°) Il y a énormément d'approximations et même d'erreurs. Par exemple, les Arabes ne sont plus arrêtés par les Francs à Poitiers en 732 mais à Tours (sic ! page 25). S'il y a des débats sur l'importance réelle de cette bataille, il est quand même étonnant de déplacer la bataille de près d'une centaine de kilomètre.
2°) L'auteur se contente de partir de cas très précis (Israël, le Japon, la Pologne, ...) donner des idées générales sur la notion de nation.
3°) L'ouvrage ne dit presque rien sur les moments clés de l'exacerbation du nationalisme : la réaction à l'occupation française en Europe pendant la période napoléonienne (rien par exemple sur le Dos de Mayo) et surtout le XIXe siècle et la 1ère moitié du XXe siècle avec la fureur nationaliste qui a touché l'Europe.
4°) L'ouvrage publie une carte des "régions françaises" qui est catastrophique et ne correspond à rien. On remarquera notamment l'absence de la Bretagne et de l'Auvergne. De plus, ni avant, ni après la réforme de la carte des régions en 2015, je n'ai entendu parler de la région "Médi-Partenaires". Ce genre d'absurdité n'a pas sa place dans un ouvrage universitaire (même s'il s'agit d'une collection destinée au grand public).
vendredi 2 mars 2018
n° 1142 : Hurricane
Hurricane +I (n° 17388)
Le 2 mars 2018, je suis allé voir Hurricane
Ce que je n'ai pas aimé :
1°) Je n'avais pas lu le synopsis. Je pensais qu'il s'agissait d'un film centré sur la question des ouragans aux Etats-Unis. En fait, comme l'indique le titre en anglis Hurricane Heist, il s'agit d'un holp up commis à l'occasion d'un ouragan. J'avoue ne pas trop comprendre le sens du film en fançais. Soit, il fallait reprendre l'intégralité du titre en anglais, soit il fallait trouver un titre français.
2°) Le film a une psychologie un peu à deux balles. Les frérots qui ont du à communiquer sur un passé douloureux mais qui sont quand même des vrais mâles, ça fait un peu lourdingues.
Ce que j'ai aimé malgré tout :
1°) Il y a énormément d'effets spéciaux et de scènes d'action très réussi. Un film à la Die Hard qui de ce point de vue tient bien la route.
2°) Le film a un intérêt "scientifique" très limité mais il laisse quand même comprendre le lien entre le réchauffement climatique et l'intensification des catastrophes naturelles climatiques.
3°) Le héros, Tobby Kebbel, est un acteur britannique qui tient bien son rôle. Je l'avais vu récemment dans la Planète des singes, Suprématie et dans le récent Ben Hur.
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