Montana 1948 +++I (N°15375)
Hier, mercredi 7 mars 2007, j'ai fini de lire le livre de Larry WATSON, Montana 1948, traduit de l'américain par Bertrand PEGUILLAN, collection 10/18 N°2981, 1998, 1ère édition, Lattès, 1996, édition originale en anglo-américain, 1993.
Ce que j'ai aimé :
1°) Voilà un livre qui nous replonge dans l'Amérique profonde, ici comme le titre l'indique, au Montana, à la frontière avec le Canada. Cela m'a rappelé les livres de Willa Cather dans la colllection "Rivages".
2°) On se retrouve dans l'Amérique de l'après 2e guerre mondiale et on sent bien comment la vie est encore très dure. Les Américains ne roulent pas sur l'or dans les campagnes profondes.
3°) C'est une chronique familiale, un genre que j'aime beaucoup, et cela faisait longtemps que je n'avais pas lu ce genre de livre.
4°) Le livre n'est pas très long (210 pages) et on ne le lâche pas des mains.Il y a en effet, un effet de suspens qui tient bien le lecteur en haleine.
5°) A la fin le narrateur (pages 203-204) fait un parallèle entre les métiers de juge (son père a été shériff puis avocat) et son propre métier de professeur d'histoire. Il en vient à dire que souvent les historiens comme les hommes de droit sont amenés à devoir négliger les "petits" égarements de la nature humaine.
6°) Le livre montre bien comment les Indiens d'Amérique étaient mal intégrés par la société américaine.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Cela semble tellement auto-biographique que l'on aimerait savoir quelle est la part de la fiction dans ce livre !
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