J'ai aimé..., J'ai pas aimé... Lecture, cinéma, théâtre, expositions, visites, voyages,...
mercredi 31 mai 2006
n° 79 : Les nuits blanches du Chat botté
Le 29 mai, j'ai fini de lire un ... roman policier historique. Celui de Jean-Christophe DUCHON-DURIS, Les nuits blanches du Chat botté, collection 10/18 N°3629, 2004, nouveau tirage 2005.
Ce que j'ai aimé :
1°) Ca se passe en 1700, en plein règne de Louis XIV ! Il est vrai que l'action se déroule dans les fins fonds de la province mais il y a un passage par Paris très réussi.
2°) C'est le 1er ouvrage des aventures de Guillaume de Lautaret, procureur du roi. Ce personnage est vraiment très attachant tout comme celle dont il tombe amoureux Delphine d'Orbelet.
3°) Les meurtres se succèdent et on est intrigué par les liens avec les contes de Perrault.
4°) On est vraiment surpris quand on découvre qui est le meurtrier.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Quelques approximations historiques : par exemple parler du siège et de la prise de Strasbourg pour les années 1690 c'est un peu tardif... la prise de Strasbourg date de 1681.
2°) Il y a des passages un peu inutilement "sex" pour attirer le lecteur. Ca n'apporte pas grand chose.
Un bon roman policier, plus pour l'intruigue que pour l'Histoire (avec majuscule).
mardi 30 mai 2006
n° 78 : Le caïman
Le caïman (N°13093)
Hier soir, lundi 29 mai, je suis allé voir le film Le Caïman de Nanni Moretti. J'ai moyennement apprécié.
Ce que je n'ai pas trop aimé :
1°) Le rôle du personnage principal, le réalisateur Bonomo, est incroyablement déprimant. Tout va mal pour lui... c'est vraiment lourd à supporter.
2°) Le film parle de Berlusconi sans en parler vraiment. On tourne autour du pôt sans fin. On passe de la fiction à des extraits de documentaires.
3°) Les deux fils de 7 et 9 ans du réalisateur sont attachants mais je suis resté assez mal à l'aise face à la pseudo complicité avec leur père.
4°) Je suis allé le voir à l'UGC ciné cité les Halles, je ne m'étais jamais tappé une page de pub aussi longue... ça a duré presque 25mn.
Ce que j'ai plus aimé :
1°) Quand le film passe la chanson à tue-tête de Adamo : "Lei" ou pendant le montage du déco la chanson en raï.
2°) Quand on apprend que la jeune scénariste du film "Le caïman" est maman de son enfant avec ... une autre maman... un thème pas si courant en Italie !!
3°) Ben pour mon italien, c'est toujours une bonne chose de voir un film dans la langue de Dante.
Un film donc que je ne recommande pas trop...
lundi 29 mai 2006
n° 77 : L'affaire Raphaël
Le 26 mai 2006, lors de mon séjour en Normandie qui je l'espère m'a permis de me remettre sur pieds, j'ai fini de lire le livre de Iain PEARS, L'affaire Raphaël, collection 10/18 N°3365, 2002, nouveau tirage 2005, éditions Belfond, 2000 (traduction de Georges-Michel SAROTTE), édition en langue anglaise,1990.
Ce que j'ai bien aimé :
1°) Pour une fois je n'avais pas commencé une série de romans policiers par le 1er, car j'en avais déjà lu 2 autres. Je suis content d'avoir pu enfin trouver le 1er de la série.
2°) Ce 1er de la série est très réussi. On est plongé dans les services de la police des biens culturels italiens pour savoir le destin d'un mystérieux tableau de Raphaël.
3°) Le roman réussit à nous donner des pistes sur l'histoire de l'art sans se perdre dans les détails ou dans de graves erreurs (du genre les bourdes que commet Dan BROWN).
4°) Il y a un vrai suspens et le dénouement est très réussi.
5°) Le personnage du général Taddéo Bottando, le chef roublard et tranquille de cette brigade policière est très attachant... on le retrouve avec plaisir dans les ouvrages suivants.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Il y a quelques invraisemblances... un tableau détruit par le feu lors d'une réception.
Un Iain PEARS pas mal fait en tout cas.
mercredi 24 mai 2006
n° 76 : Funeste présage
Hier, le mardi 23 mai 2006, j'ai fini de lire le livre de Paul C. DOHERTY, Funeste présage, collection 10/18 N°3705, traduit de l'anglais par Christiane POUSSIER et Nelly MARKOVIC, édition originale en anglais Corpse candle, 2001. Je pensais que c'était le dernier de la série des Hugh CORBETT traduit en français, mais en fait, cet après-midi je viens de trouver le dernier volume.
Ce que j'ai aimé :
1°) L'action se passe dans un monastère bénédictin. Il y a un petit côté Le nom de la rose.
2°) On comprend que dans le passé, des secrets ont été bien cachés... une supposée histoire homosexuelle se transforme en une fin somme toute très banale mais qui a l'avantage de créer un sacré rebondissement en fin de volume.
3°) On comprend que Corbett et Ranulf continuent à s'éloigner l'un de l'autre tout en s'estimant toujours autant. Ils n'ont pas le même rôle à jouer auprès du roi Edouard Ier.
4°) Doherty s'en est donné à coeur joie en ce qui concerne les meurtres : ça n'arrête pas.
5°) L'évocation de la fascination envers le passé romain (les textes et les mosaïques) est bien mise en évidence.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Les traductrices ont choisi un titre qui n'a ni queue ni tête... le titre original : corpse candle est beaucoup mieux : chaque moine tué est comme une bougie que le meurtrier a décidé de souffler pour se venger.
Un bon Hugh CORBETT donc malgré un titre râté en français.
dimanche 21 mai 2006
n° 75 : La tia Cebola
La tia Cebola (Bar à tappas- Madrid) (N°13084)
Pendant mon séjour à Madrid, nous sommes allés deux fois dans un très bon bar à tappas situé pas loin de la puerta del sol (en direction du sud) : la tia Cebola, le long de la calle espoz y mina, sur une place à l'angle avec la rue Alvares Gatto.
Ce que j'ai aimé :
1°) La sangria est très bonne... avec plein de morceaux de fruits et on sent à peine l'alcool qui fait pourtant beaucoup d'effet au bout de quelques minutes.
2°) Les tappas à base notamment de cochonailles et de poiscailles sont très bons tout comme les pains garnis d'une énorme couche de fromage.
3°) Le service est très sympa.
4°) Quand il fait bon, on peut manger en terrasse.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Ce bar est situé dans un quartier un peu labyrinthique où j'ai du mal à me repérer.
En tout cas une bonne adresse car certains bars à tappas sont au contraire de vrais arnaques !
samedi 20 mai 2006
n° 74 : Léviathan
Le 19 mai 2006, je me suis reposé pour me remettre de ma fièvre de 39,5°. Du coup, j'ai lu le livre Boris AKOUNINE, Léviathan, collection 10/18, 2003.(traduit du russe par Odette CHEVALOT, édition originale en russe, 1998).
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un excellent roman policier. Peut-être le plus réussi de la série d'Eraste Fandorine. Tout y est : un meurtre collectif en début de roman, un vol d'une antiquité indienne, puis surtout un roman qui se rédoule en grande partie sur un gigantesque bateau, le Léviathan pour relier l'Angleterre à l'Inde... ambiance Hercule Poirot sur le Nil.
2°) Le détective français, Gauche, est très attachant dans son rôle de policier en fin de carrière qui cherche sa promotion en fin de carrière.
3°) Le roman fait rêver avec les histoire consacrés à l'Inde et aux diamants des Maharajas.
4°) Comme toujours chez Akounine, les personnages féminins sont toujours aussi insupportables par leur légéreté, leur minauderies et finalement leur roublardise.
5°) Comme dans les précédents romans, la fin est une succession de rebondissements qui dans celui-ci sont admirablement orchestrés.
6°) Le roman s'amuse beaucoup avec la rivalité franco-britannique.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Comme dans le précédent roman, Fandorine n'occupe qu'un rôle très secondaire dans le roman même si c'est lui qui dénoue l'affaire.
2°) L'auteur varie trop la présentation. Le journal intime du personnage japonais qui doit se lire en tenant le livre de côté n'est pas de mon point de vue une très bonne idée.
Un roman policier très réussi et que l'on peut lire sans avoir lu les deux premiers de la série.
vendredi 19 mai 2006
n° 73 : Anaïs
Anaïs (N°13082)
Mercredi 17 mai 2006, le soir, je suis allé à la Cigale pour assister au concert d'Anaïs. Je n'ai pas accroché :
Ce que je n'ai pas pas aimé :
1°) Nous sommes arrivés à la Cigale à 18h45 pour un concert qui commençait à 19h30... Il y avait déjà une queue assez impressionnante. Comme le placement était libre, il a fallu commencer à faire la queue dès ce moment là.
2°) Une fois rentré dans la salle, après des hésitations, nous avons opté pour une des places assises dans les balcons tout à droite de la salle. Pas de bol : pendant le spectacle, les musiciens et les choristes étaient situés au fond à droite de la scène, ce qui fait que nous ne les avons jamais vu... Ils ne sont jamais allés sur la gauche !
3°) Le nombre de places qui avaient été vendus étaient à mon avis excessif par rapport à la taille de la salle... il y a plein de gens qui étaient debout et qui ne voyaient rien du tout. En plus, il faisait une chaleur à mourir.
4°) Il y a eu 2 chanteurs en avant première. Je n'ai pas trop apprécié et en plus cela a multiplié les pauses et les attentes... Anaïs n'est apparue sur scène qu'après 21h... et à 22h15, c'était déjà fini.
5°) Anaïs ne fait pas beaucoup d'efforts pour créer des surprises par rapport à son album... même certaines blagues... c'est un peu lourd !
6°) Ben en plus, en rentrant on a attendu le métro pendant 14 minutes et sur le quai il y avait une barge qui enmerdait le monde. Ca craind vers Pigalle !
7°) Pour couronner le tout, et c'est peut-être pourquoi cet article est partial, j'étais malade. Je suis rentré dans un état fiévreux et le lendemain, j'ai passé une journée dans le brouillard et j'ai fini la journée avec 39,5° de température !
8°) Le son pendant le concert n'était vraiment pas bon... il y a des chansons qui je trouve ont été massacrées. On ne comprenait plus les paroles.
Ce que j'ai bien aimé :
1°) Ben ça faisait longtemps que je n'avais pas passé une soirée en tête à tête avec Marc et comme il part en vacances samedi on ne va pas se revoir avant une dizaine de jours.
2°) Anaïs a quand même quelques chansons bien sympa. Je suis fan de "Mon coeur, mon amour".
3°) AnaÏs s'est lâchée un peu plus en fin de spectable. Les imitations de Carla Bruni ou Camille permettent de sortir des sentiers battus.
4°) Le public devant la scène était vraiment jeune et dynamique et a assuré quand même une très bonne ambiance (et là encore je trouve qu'Anaïs n'est pas vraiment à la hauteur car mise à part quelques postures classiques pour faire participer le public on ne ne peut pas dire qu'elle rentre vraiment en communication avec le public...).
Une chanteuse donc il me semble qu'il est préférable, pour le moment, d'écouter l'album plutôt que d'aller la voir en concert.
jeudi 18 mai 2006
n° 72 : The devil's hunt
Le 16 mai 2006, j'ai fini de lire le livre de Paul DOHERTY, The devils'hunt, Headline Book Publishing, 1996. J'aime bien !
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un livre que j'avais déjà lu en français dans la collection 10/18. C'est un de mes préférés de la série consacrée au policier Hugh Corbett.
2°) Ce que j'aime dans ce roman, c'est qu'il tombe très vite dans une tristesse horrible : l'auteur n'a pas hésité à éliminer un des personnages sympas qu'il avait créé autour de Corbett : la palefrenier Maletote. A la fin, on se demande s'il n'est même pas prêt à aller plus loin...
3°) Dans ce roman, le souvenir de Henri de Monfort, noble qui a tenu tête à Henri III et à son fils le futur Edouard Ier jusqu'à la bataille d'Evesham en 1265, est très bien évoqué.
4°) Dans ce roman, Ranulf, le bras droit de Corbett prend du galon et du poil de la bête... il mène son propre jeu.
5°) L'action se passe dans le milieu universitaire d'Oxford du début du XIVe siècle. Ca m'a rappelé une des scènes du Oxford History Museum que j'ai visité en avril.
6°) Le personnage de Lady Mathilda est vraiment génial !
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Comme en anglais je suis un peu "rouillé, j'ai mis 3 semaines à lire ce livre... un peu long. Je me suis retrouvé à lire en anglais à Madrid !
Un livre excellent à lire donc soit en anglais soit en en français sous le titre La chasse infernale.
mercredi 17 mai 2006
n° 71 : Museo Thyssen Bornemisza
MUSEO THYSSEN BORNEMISZA (Madrid-Espagne) (N°13080)
Lors de mon séjour à Madrid, je suis allé, dans l'après-midi du samedi 6 mai 2006, au musée Thyssen Bornemisza dans lequel je n'avais pas eu le temps d'aller en 2000. C'est un très beau musée de peinture qui complète à la fois la visite du Prado et celui de la Reine Sofia.
Ce que j'ai aimé :
1°) Ce sont des tableaux d'un collectionneur privé (Thyssen) et de sa femme (Bornemisza). On peut donc y voir une très grande variété de peintres avec une collection qui n'a pas l'ampleur d'une galerie nationale comme le Prado... c'est donc un musée à échelle humaine.
2°) Les collections comprennent de nombreux tableaux de peintres que j'apprécie beaucoup : par exemple un superbe portrait de Henry VIII par Holbein, le paysage avec un jeune chevalier de Carpaccio, le portrait de Jacques Le Roy de van Dyck et une splendide collection d'impressionnistes.
3°) Le musée possède plusieurs tableaux de Sysley, un de mes peintres impressionnistes préférés dont une splendide version de l'inondation à Port Marly.
4°) Le magasin du musée possède une impressionnante gamme de cartes postales.
5°) Les salles du musée sont très lumineuses. Le musée est récent, il a été inauguré en 1992.
6°) Dans l'ensemble, les commentaires des audio-guides sont bien faits.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) La division entre la collection Thyssen et Bornemisza... les deux collections sont classées par ordre chronologique ce qui est très bien, mais il est étrange de faire deux fois ce parcours. Pourquoi ne pas unifier les deux collections ?
2°) Encore beaucoup de Français dans ce musée... il y avait rupture de stock des audio-guides en français, j'ai dû prendre la version anglaise.
3°) Au magasin du musée, il n'y a aucun livre à un prix raisonnable pour garder en mémoire la collection de ce plendide musée.
4°) Le site internet du musée ne fonctionne pas.
Un musée donc en tous cas à voir pour compléter la visite du musée du Prado et celui de la Reine Sofia.
mardi 16 mai 2006
n° 70 : OSS 117 Le Caire ni d'espion
OSS 117 LE CAIRE NI D'ESPION (N°13079)
Hier soir, lundi 15 mai 2006, je suis allé au cinémà à la séance de 17h pour voir OSS 117 Le Caire, ni d'espion que mes amis Nicolas (qui l'avait vu en avant 1ère) et Marc m'avaient conseillé. Ma collègue Gisèle avait même eu pour le film des propos très élogieux en disant que c'était vraiment un film divertissant, idéal pour la détente. Comme hier soir, j'étais très fatigué, c'était le film idéal.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un film sur l'empire colonial, la nostalgie de l'empire et aussi sur le sentiment d'humiliation des peuples du "sud" face à la superbe et au mépris des Occidentaux et notamment des Français. OSS 117 passe son temps à juger négativement les moeurs égyptiennes malgré une culture générale très très limitée.
2°) C'est un film sur la machisme, la misogynie. OSS 117 prend tellement les femmes pour des demeurés qu'il en est ridicule alors qu'il passe son temps à se trouver beau et intelligent.
3°) Les deux actrices qui jouent des égyptiennes sont magnifiques : Bérénice Béjo et Aure Atika (qui a son propre site).
4°) Le retour des nazis dans les fins fonds de la pyramide est assez rigolo.
5°) Les scènes dans lesquels 0SS 117 se souvient des jeux de bilboquet et de ballon sur la plage sont désopilantes... le bilbloquet occupe d'ailleurs une place centrale dans ce film.
6°) Le design des années 50 est vraiment bien rendu dans ce film.
7°) Certains gags sont très réussis : 00S 117 se passe les mains dans des cheveux ébouriffés et il retrouve d'un seul geste une coiffure parfaitement gominé ; la nièce du roi Farouk qui est un peu SM sur les bords...
8°) Marc a raison, OSS 117 est hilarant quand il se met à chanter Bobino en arabe !
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Jean Dujardin, je ne l'avais jamais vu dans un film mais je trouve que dans ce film il joue exactement le même genre de rôle que dans un gars, une fille : le mec macho, de mauvaise foi et sûr de lui. J'ai donc du mal à me faire un avis sur ces qualités d'acteur.
Un film divertissant... à voir après une journée de boulot et pour ne pas se prendre la tête.