Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

mercredi 13 décembre 2006

n° 140 : Généalogie des rois de France

Généalogie des rois de France ++++ (((N°13290)

Une adresse géniale sur Internet pour se ballader dans la généalogie et les ancêtres des rois de France.

Ce que j'adore :

1°) C'est un travail de fou : il y a tout... on peut remonter dans les ancêtres des rois de France par toutes les branches possibles.

Ce que j'aime moins :

1°) Je n'ai pas trouvé la page d'accueil du site. Cela manque vraiment quand on veut démarrer une recherche.

lundi 11 décembre 2006

n° 139 : Nageur.com

Nageur.com ++++ (N°13288)

En cherchant des informations sur les piscines de Paris, je suis tombé sur un site très bien fait pour ceux qui s'intéressent à ma rublique "piscine" : nageur.com

Ce que j'aime :

1°) Le site donne des informations complètes sur les piscines de Paris, notamment sur les horaires.

2°) Le site permet de s'informer sur les fermetures actuelles ou futures des piscines de Paris.

3°) Il y a une carte très bien faite des piscines de Paris.

jeudi 7 décembre 2006

n° 138 : L'or des Thraces

L'or des Thraces ++ (N°13284)

Vendredi 1er décembre 2006, je suis allé voir l'exposition "L'or des Thraces" au musée Jacquemart André.

Ce que j'ai aimé :

1°) Cette exposition permet de découvrir une civilisation très mal connue : celle des Thraces qui a eu son heure de gloire au Ier millénaire avant J.-C. (pour finir par une conquête romaine au Ier siècle après J.-C.).

2°) Cette exposition nous montre l'influence décisive de la Grèce sur cette civilisation.

3°) Les collections présentées, presque toutes venues de Bulgarie, montrent de très beaux objets notamment en or.

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) L'exposition n'explique pas assez le contexte historique et culturel des objets présentés. C'est vraiment dommage.

2°) Comme pour l'exposition sur l'empire Sassanide (au musée Cernuchi, voir la note N°13247), l'exposition ne nous apprend rien sur l'écriture utilisée par les Thraces... Sur certains objets on reconnaît pourtant des caractères grecs.

vendredi 1 décembre 2006

n° 137 : Spy in Chancery

Spy in Chancery de Paul DOHERTY +++  (N°13278)

Hier, jeudi 30 novembre, j'ai fini de lire le livre de Paul DOHERTY, Spy in Chancery, Headline, 1988.

Ce que j'ai aimé :

1°) Je continue à relire en version originale les aventures de Hugh Corbet que j'ai déjà lues en traduction française dans la collection 10/18.

2°) J'avais acheté ce tome en anglais car j'avais un très bon souvenir de la version française (Un espion à la chancellerie, collection 10/18 N°2820, 1997). Ce qui est bien c'est que comme je l'avais lu il y a assez longtemps, j'avais complètement oublié qui était le traître et donc j'ai redécouvert l'intrigue en relisant le livre.

3°) C'est un très bon tome de la série Hugh Corbet car c'est un de ceux dans lesquels il est directement confronté à son rival français : Amaury de Craon. On retombe dans le jeu diplomatique complexe qui oppose Edouard Ier d'Angleterre au roi de France Philippe IV le bel à la fin du XIIIe siècle.

4°) Paul Doherty étant professeur à Cambridge, il montre encore une fois dans ce tome une bonne connaissance de l'Angleterre de cette époque.

5°) C'est le livre dans lequel Hugh rencontre et tombe amoureux de Maeve, qui va devenir sa femme et joué un rôle dans les tomes suivants. Celui-ci est le 3e tome et le dernier tome paru en français en 2006 est le 14e tome : voir la note 13108)

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Une énorme bourde page 37 : l'auteur parle de Paris qui s'étend des "Grands boulevards" sur la rive droite au "Luxembourg" sur la rive gauche... deux termes que l'on ne peut utiliser qu'à partir du XVIIe siècle, donc 300 ans plus tard ! Rappelons par exemple que les Grands boulevards sont faits sur décision Louis XIV sur l'emplacement de l'enceinte de Charles V qui elle-même date de la 2e moitié du XIVe siècle.

jeudi 30 novembre 2006

n° 136 : Messe du couronnement

Messe du couronnement à Saint-Eustache + (n°13277)


Vendredi 17 novembre 2006, nous sommes allés à un concert de l'église Saint-Eustache avec au programme la messe du couronnement de Mozart.


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) En fait, je pense que ce genre de concerts annoncés par affiches collées dans les rues et organisés dans une église ne sont souvent pas de très grande qualité. Le programme de ce concert était vraiment très léger.


2°) Le prix pour un concert de ce genre est vraiment excessif : comme je l'avais acheté à l'avance, 27 euros la place cela fait vraiment trop cher.


3°) L'éclairage était catastrophique : le concert a lieu dans le bout de la nef de l'église et il est beaucoup trop intense ce qui ne met pas en valeur les interprètes.


4°) Etant donné que le concert se déroulait à Saint-Eustache, j'espérais qu'il y aurait une partie de cette messe à l'orgue et ce n'était pas le cas.


Ce que j'ai apprécié :


1°) La Messe du couronnement de Mozart est vraiment très belle, notamment le Kyrie grâce à l'interprétation de la soprano et aux choeurs de l'Île-de-France.

lundi 27 novembre 2006

n° 135 : 1661

1661 de Yves Jégo et Denis Lépée +  (N°13274)

Le 2 octobre 2006, j'ai fini de lire le livre de Yves Jégo (député UMP...) et Denis Lepée, 1661, collection Pocket N°12 944, 2006, éditio princeps Timée Editions, 2005,Avec un titre comme celui-là, ceux qui me connaissent auraient pu s'attendent à ce que j'adore ce livre. Je suis cependant très déçu :

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) C'est un roman qui reprend la thématique du Da Vinci Code avec les mêmes approximations, voire les mêmes incohérences historiques... Par exemple, les Evangiles auraient été modifiés par Saint Pierre... c'est oublié que ceux-ci ont été écrits plusieurs dizaines d'années après la mort supposée de Saint-Pierre.

2°) On a l'impression que les auteurs se sont faits des fiches sur tous les personnages (notamment les écrivains) de l'époque et qu'ils ont cherché à les mettre par un moyen ou par un autre dans leur récit.

3°) Fouquet en grand penseur d'une République libre, c'est proche de la niaiserie.

4°) L'histoire de l'encre qui ne se lit qu'à un certain moment de la journée et à une certaine date de l'année est aussi à dormir debout.

5°) Encore une histoire autour de la paternité cachée de Louis XIV... cette fois-ci c'est Mazarin qui s'y colle !

6°) Page 454, le personnage réussit à faire Paris-Rome en 6 jours ! C'est proche du record. Il fallait encore 4 jours en 1815 pour faire Paris-Marseille...
7°) Il y en a assez de faire passer Colbert pour un méchant affreux. Avec la verve de Dumas (voir le Marquis de Vagelonne) ça passe mais dans 1661 les auteurs exagèrent vraiment. Colbert est un des plus grand ministre que la France a eu.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est comme le Da Vinci Code : quand on prend le livre en main, c'est nul mais on arrive pas à le lâcher car on est saisi par l'intrigue.

samedi 18 novembre 2006

n° 134 : Portraits publics, portraits privés

Portraits publics, portraits privés ++++  (N°13265)

Le 3 novembre 2006, je suis allé voir l'exposition "Portraits publics, portraits privés" au Grand Palais.

Ce que j'ai aimé :

1°) L'exposition permet de retrouver les oeuvres de nombreux artistes de la période 1750-1850 : Vigée-Lebrun, David, Goya, Ingres.

2°) On retrouve aussi de nombreux personnages historiques de cette époque : Napoléon Ier, Louis XVI, Voltaire, Washington, ... Une vraie lecon d'histoire.

3°) L'exposition est bien faite : on peut facilement circuler et les cartels sont très lisibles.

4°) Il y a un surprenant buste de Washington à la façon de Jules César.

5°) On retrouve avec plaisir de nombreuses oeuvres présentées dans la récente exposition Ingres.

6°) J'ai beaucoup aimé un portrait de Calonne par Vigée-Lebrun

Ce que j'ai moins aimé :

1°) J'aurais préféré un classement plus chronologique des oeuvres car je ne suis pas certain que le classement thématique soit toujours très satisfaisant pour cette exposition. La chronologie aurait peut-être mieux fait apparaître l'éventuelle passage à des portraits officiels à des portraits plus intimistes.

vendredi 17 novembre 2006

n° 133 : Les galères de l'orfèvre

Les galères de l'Orfèvre +++ (N°13264)

En octobre 2006, j'ai lu le livre de Jean-Christophe DUCHON-DORIS, Les galères de l'Orfèvre, collection 10/18 N°3875, 2004.

Ce que j'ai aimé :

1°) Le livre nous plonge dans l'univers des galériens de Marseille en 1702. Cela ne donne vraiment pas envie d'y être envoyé.

2°) Le livre montre aussi l'importance du marché du sel sous l'Ancien régime avec les différents régimes de gabelle.

3°) On retrouve avec plaisir l'énergique Guillaume de Lautaret puisqu'il s'agit ici du 3e tome des aventures de ce petit procureur de la fin du règne de Louis XIV.

4°) Le roman laisse suggérer combien le protestantisme a gardé, malgré la Révocation de l'Edit de Nantes, un réseau puissant parmi les protestants, dont il est vrai certains furent envoyer aux galères.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) On comprend mal la légèreté de Delphine qui se laisse emporter dans une incartade par rapport à l'engagement de fidélité dans le mariage. On comprend mal comment elle en arrive là... peut-être juste pour mettre un peu de pages émoustillantes qui semblent faire nécessité dans ce genre de littérature. Peut-être était-ci ici un peu dommage.

2°) De même on aurait pu éviter le passage par les bordels de Marseille.

jeudi 16 novembre 2006

n° 132 : Les feux du matin

Les feux du matin de Henri Troyat ++ (N°13263)


Le 20 septembre 2006, j'ai fini de lire le livre Henri TROYAT, Les feux du matin, tome 3 de la trilogie Le moscovite, J'ai lu 764, 2000, Fayard, 1975.


Ce que j'ai aimé :


1°) On retrouve Armand de Croué dans le Paris de la Restauration et pendant les 100 jours en 1814-1815. Une période intéressante par les rebondissements politiques incessants.


2°) On se rend compte avec certains personnages (Gaston Bersillac) combien les vocations politiques pour un camp ou un autre sont à géométrie variable.


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) Henri Troyat prend un malin plaisir à tout détruire dans cette trilogie : la mort insupportablement longue de Catherine, la haine vouée par Nathalie Ivanovna envers Armand et pour finir l'épilogue concernant celui-ci qui laisse vraiment un sale sentiment une fois que l'on finit le livre.

mercredi 15 novembre 2006

n° 131 : Mémoires de nos pères

Mémoires de nos pères ++ I   (N°13262)


Mardi 31 octobre 2006, je suis allé voir Mémoires de nos pères, le film de Clint Eastwood.


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est un film qui permet de mieux connaître la terrible bataille d'Iwo Jiwa, lors de laquelle au début de l'année 1945, les Américains ont repris avec la plus grande peine un ilôt stratégique décisif pour le contrôle de l'espace aérien japonais.


2°) Le message du film est intéressant : dans l'histoire, les vrais héros ne sont pas toujours ceux que l'on pense. Les vrais héros sont oubliés.


3°) Ce film permet vraiment de se rendre compte combien la situation financière des Etats Unis était difficile aux début de l'année 1945 et donc combien il fallait remobiliser l'opinion pour obtenir davantage de souscriptions des emprunts de guerre.


4°) Le film montre à grand moyen l'organisation du débarquement avec des images impressionnantes de déploiement de la flotte de guerre américaine.


5°) Le film montre assez cruellement le racisme dont était victime les Amérindiens même quand ils étaient officiellement des héros.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Le film n'arrête pas de faire des flash backs entre 1945 pendant la bataille, 1945 au moment où les pseudo-héros parcourent les Etats Unis et aujourd'hui. Je n'ai vraiment pas trouvé cela simple à suivre car par moment on ne sait plus du tout ou on en est. J'ai vraiment trouvé cela très désagrable.


2°) La déchéance du soldat indien n'apporte pas grand chose au film.