Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

mercredi 28 février 2007

n° 189 : Savoir se fâcher

"Celui-là n'est bon à rien celui qui ne se fâche jamais. Mêler l'aigre et le doux, c'est la marque du bon goût. La douceur toute seule ne sied qu'aux enfants et aux idiots".


Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française,  L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 200, extrait de la pensée 266.

n° 188 : memoiredeshommes.gouv

mémoiresdeshommes.gouv++++ (N°13367)

Un super site fait par le ministère de la Défense pour retrouver nos ancêtres morts à la guerre. En ce qui me concerne, j'ai déjà retrouvé un arrière-grand-père mort à Verdun en octobre 1914 , un arrière-grand oncle mort à Hermonville (au Nord ouest de Reims)en septembre 1914 lors de la bataille de la Marne et un arrière-arrière grand oncle mort à Paissy dans l'Aisne en 1917 lors de l'offensive Nivelle (bataille du Chemin des Dames) : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/

mardi 27 février 2007

n° 187 : Savoir oublier

"Savoir oublier [,] c'est un bonheur plutôt qu'un art. [En effet,] les choses qu'il vaut mieux oublier sont celles dont on se souvient le mieux".


Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française,  L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 198, extrait de la pensée 262.

n° 186 : Grand (Vosges)

Grand (Vosges) + (N°13566)


Lundi 19 février, nous sommes allés visités le site gallo-romain de la commune de Grand dans le nord-ouest du départemement des Vosges, pas loin de Domremy.


Ce que j'ai aimé :


1°) Il est surprenant de découvrir en pleine campagne un site gallo-romain qui correspondait jadis à un endroit impressionnant avec un amphithéâtre de 17 000 places.


2°) La commune a balisé un parcours qui permet vaguement de retrouver les limites de ce sanctuaire consacré à des dieux en relation avec les sources qui étaient vénérées ici à l'époque gallo-romaine.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Normalement, on peut visiter les restes de l'ancienne basilique avec paraît-il une très belle mosaïque mais malheureusement elle était fermée pour travaux jusqu'en mars.


2°) Le seul site vraiment important est donc l'amphithéâtre. malheureusement, il est aujourd'hui recouvert par des gradins en bois qui sont très laids et ne permettent plus d'admirer les ruines elles-mêmes. De plus, en raison des risques d'accidents, il est interdit de déambuler librement dans ce site.


3°) Dans les reste de la ville, il ne reste vraiment que des ruines minuscules, par exemple, celles du mur d'enceinte dont il ne reste en fait que les fondations à la périphérie.


4°) Si vous voulez rencontre du "rural profond"... allez à Grand, vous serez servi !


lundi 26 février 2007

n° 185 : Briller sur les autres

"Ne t'approche jamais de qui te peut éclipser, mais bien de qui peut servir de lustre".


Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française,  L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 127, extrait de la pensée 152.

n° 184 : Marie Antoinette, pièce à conviction

Marie-Antoinette, pièce à conviction + (N°13365)


Dimanche 25 février 2007, nous sommes allés voir l'exposition "Marie-Antoinette, pièce à conviction" aux Archives Nationales (Paris IIIe).


Ce que je n'ai pas aimé :

dimanche 25 février 2007

n° 183 : Bien finir sa vie

"Notre vie se joue comme une comédie, [...] le point est de la bien finir"


Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française,  L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 166, extrait de la pensée 211.

n° 182 : Domremy

Domremy (Vosges) ++ I (N°13364)


Lundi 19 février 2007, lors de mon passage en Lorraine, nous sommes allés à Domremy, la ville de Jeanne d'Arc.


Ce que j'ai bien aimé :


1°) La visite de la maison familiale de Jeanne d'Arc. Elle n'est pas meublée mais cela permet quand même de pénétrer dans une maison, restée quasiment intacte,  de riches paysans du XVe siècle. Ce n'est pas si fréquent.


2°) Dans l'église située juste à côté de la maison, on peut apercevoir le lieu où Jeanne d'Arc a été baptisée.


3°) Le centre "Visages de Jehanne" situé derrière la maison de Jeanne d'Arc est un petit musée animé qui présente une vidéo fort bien faite sur la vie de Jeanne d'Arc ainsi qu'un spectacle avec des statues de cire parlantes qui expliquent les problèmes politiques de la guerre de 100 ans avec la rivalité entre les Français, les Bourguignons et les Anglais. En plus le personnel est très aimable.


4°) La basilique située sur les hauteurs, l'endroit où Jeanne d'Arc a entendu ses voix, n'est pas une merveille - Une basilique du genre Lourdes construite dans les années 30 - mais le site est magnifique. On peut dominer une vaste vallée ensoleillée.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) L'église a été fort mal conservée : à la Restauration, au XIXe siècle le plan de l'église a même été inversé pour faire passer la nef à la place du choeur.


2°) Le centre d'animation "visages de Jehanne" présente toute une partie avec des reproductions mal faites des visages des personnages du XVe siècle. C'est long et ennuyeux et comme le parcours est minuté on ne peut pas avancé plus vite.

samedi 24 février 2007

n° 181 : L'aversion

"Il ne faut jamais provoquer l'aversion ; elle vient assez vite sans qu'on la cherche".


Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française,  L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 105, extrait de la pensée 119.

n° 180 : Rencontres des Sciences Humaines

Rencontres des sciences humaines +++ (N°13363)


Samedi 10 et dimanche 11 février, je suis allé assister à deux conférences organisées lors des "Rencontres des sciences humaines" tenues à l'espace des Blancs Manteaux Pierre-Charles Krieg dans le 4e arrondissement.


Ce que j'ai aimé :


1°) Les deux conférences que j'ai entendues étaient passionnantes. L'une portait sur les "Les droites, entre mouvement et partis" et elle a permis à Albert Kédichian, professeur à Sc Po, de présenter sa thèse selon laquelle les Croix de Feu des années 30 n'était pas un parti fasciste mais un mouvement qui préparait le R.P.F. d'après guerre. Gilles Le Béguec, professeur à Paris X a lui montré que la droite avait été structuré en partis politiques dès le début du XXe siècle. L'autre rencontre était intitulée "Politique des mémoires : la loi et l'histoire". Elle a permis d'opposer le point de vue des historiens qui ont soutenu la pétition "Liberté pour l'Histoire" contre 4 lois dénoncées comme remettant en cause la liberté de travail des historiens : la loi Gayssot de 1990 sur la pénalisation du négationnise, la loi du 25 janvier 2001 sur le génocide arménien, la loi Taubira du 21 mai 2001 reconnaissant la traite négrière comme un crime contre l'Humanité et l'article 4 de la loi du 23 février 2005 affirmant le rôle positif de la colonisation. Jean-Pierre Azéma est venu défendre ce point de vue. Au contraire, d'autres intervenants comme Gilles Maceron, vice-président de la Ligue des Droits de l'Homme, ont soutenu l'idée que les 4 lois étaient de natures différentes et que seule la loi du 23 février 2005 posait problème.


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) Ces rencontres n'ont pas été assez médiatisées : pour la rencontre sur les droites, nous étions au maximum une dizaine dans le public. Il y a cependant eu de nombreuses affiches et de cartes postales mais malheureusement, elles étaient accumulées sur les tables du salon sans jamais avoir été distribuées.


2°) Ces rencontres se tenaient à l'espace "Pierre-Charles Krieg". Or, la muncipalité fait tout pour faire oublier ce personnage qui a été maire du 4e arrondissement de Paris de 1983 à 1997 et qui surtout a fait partie de ces jeunes résistants qui le 11 novembre 1940 été présents à l'Arc de triomphe pour dénoncer l'Occupation allemande. Partout il n'était fait référence qu'à l'espace des Blancs Manteaux.