J'ai aimé..., J'ai pas aimé... Lecture, cinéma, théâtre, expositions, visites, voyages,...
Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !
dimanche 21 novembre 2010
n° 666 : Il voulait s'installer à Metz
Affiche "Il voulait s'installer à Metz" (N°14 729)
Un article "hors série" car en prenant mon RER, cette affiche m'a fait penser à plusieurs de mes amis... en pensant que cela provoquerait chez eux des réactions bien différentes ! Pour ne me brouiller avec personne, je n'ai pas prévu de notation pour cette affiche...
samedi 20 novembre 2010
n° 665 : Le visage dans tous ses états
Le 6 novembre 2010, je suis allé voir l'exposition "Le visage dans tous ses états" au réfectoire des cordeliers.
Ce que j'ai aimé :1°) L'exposition se tenait (le dernier jour était le 9 novembre) au réfectoire des Cordeliers, un endroit superbe qui date du XIIIe siècle et qui est rarement ouvert. Un lieu chargé d'histoire puisque c'est là que se réunissait le club des Cordeliers pendant la Révolution.
2°) Les oeuvres proposés sont superbes et elles montrent les correspondances entre les différentes civilisations (Egypte antique, Occident médiéval, Chine des Han, Afrique subsaharienne, Océanie, Amérique précolombienne,...). A travers le temps et l'espace, cette exposition montre l'Unité du genre humain.
3°) Les oeuvres sont mêlées avec des créations d'artistes contemporains, notamment les sculptures de l'italien Mauro Corda, qui s'intègrent parfaitement aux autres oeuvres.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Pour les oeuvres correspondant aux arts dits "Premiers", on ne trouve aucune tentative de datation (notamment pour les oeuvres africaines). Cela donne la malheureuse impression que certaines civilisations sont a-temporelles.
2°) On ne pouvait pas savoir la provenance des oeuvres proposées. C'est fort dommage car une fois l'exposition finie, on ne sait pas à quel endroit il sera possible de les revoir.
3°) J'aimerais un jour avoir l'occasion de visiter ce lieu vide car il y avait des cloisons installées pour l'exposition qui masquait une partie de la salle médiévale.
Homme-médecin, terre-cuite du Sichuan [Chine], dynastie Han (-206 à 220)
Masque féminin agbagho mwo, Nigéria (ethnie Igbo)
Masque, bois léger, Gabon
Une oeuvre de Mauro Corda dont je n'ai pas noté le titre mais qui semble liée à la question du voile.
jeudi 11 novembre 2010
n° 664 : le MAO de Turin
Musiciens à cheval Tang (fin VIIe-début VIIIe siècle)
Le MAO de Turin ++++ (N°14 719)
Le 30 octobre 2010, je suis allé visiter le MAO (Museo di Arte Orientale) de Turin.
Ce que j'ai adoré :1°) C'est un musée très récent avec une très belle muséographie même si le sujet peut paraître ardu : l'Asie avec plusieurs spécialités finalement assez variées : la Chine (jusqu'au Tang), l'Inde avec notamment une très belle collection du Gandhâra, le Japon, le Tibet, l'Himalaya et monde musulman (notamment la Perse).
2°) Etant plutôt amateur d'art chinois, je n'ai pas été déçu. Même si les collections s'arrêtent à l'époque Tang, elles sont magnifiques avec plusieurs pièces exceptionnelles notamment pour la période Han.
3°) Le musée est un havre de calme.
4°) Il y a aussi une très belle collections de lithographie d'Hiroshige.
5°) le site Internet du musée est très bien fait et présente une grande partie de la collection.
6°) Pour les cours d'Histoire de 6e, les collections sont intéressantes pour l'étude de la civilisation hellénistique (l'art du Gandhâra est inspiré par la Grèce en raison du passage des armées d'Alexandre le Grand jusqu'aux rives de l'Indus) et surtout pour la Chine des Han qui est au programme depuis l'an dernier (C'est pourquoi j'ai pris des photos plus particulièrement des collections de cette période et de ce pays).
Ce que j'ai moins aimé :
1°) J'avoue que l'art de l'Himalaya me laisse un peu froid. Il est vrai que je ne suis pas du tout connaisseur.
Bouddha debout, Gandhâra, IIe siècle avant J.-C.
Bouteille à gousse d'ail, Dynstie Qin ou Han orientaux, fin du IIIe siècle avant J.-C. (Bronze à pâtine verte)
Maquette de porcherie avec toilette, Nord de la Chine, Han orientaux, IIe siècle avant J.-C. (argile rouge avec couverte verte)
Paire de vases à 4 côtés, fanghu, Shaanxi ou Shanxi, Han occidentaux, Ier siècle après J.-C. (bronze peint)
Céramique blanche, Chine du Nord, Hebei ou Henan, Dynastie Tang, VIIe-VIIIe siècle (grès porcelaineux clair avec plusieurs couches)
dimanche 7 novembre 2010
n° 663 : Orlando
Emmanuelle Haïm
Orlando de Haëndel +++I (N°14 715)Le 6 novembre 2010, je suis allé voir l'opéra Orlando de Haëndel au théâtre des Champs Elysées.
Ce que j'ai adoré :
1°) La direction de l'orchestre par Emmanuell Haïm est une merveille. Musicalement, cet opéra de Haëndel est vraiment superbe.
2°) Pour cet opéra, les décors et la mise en scène sont superbes. L'esprit baroque de l'oeuvre a été rendu avec des moyens impressionnants. Un grand bravo donc à Jenny Tiramini (pour la scénographie et les costumes), à David Mc Vicar (pour la mise en scène), à Andrew George (pour la Chorégraphie) et à Davy Cunningham (pour les Lumières). Un quattuor britannique qui nous offre un très beau spectacle.
3°) L'artiste danoise qui interprète Angelica, Henriette Bonde-Hansen est magistrale.
4°) C'est un opéra de la période italienne de Haëndel et c'est avec plaisir que j'ai entendu cette langue.
Ce que j'ai un peu moins aimé :
1°) La contralto, Sonia Prima, qui interprète Orlando est un peu moins crédible (Sinia Prima). Elle fait beaucoup de gestes pour essayer de faire les Orlando furieux mais ce n'est pas très convaincant. De même pour linterprète du beau Medoro, le contralto Stephen Wallace qui n'a rien d'un Appolon !
2°) L'histoire d'Orlando version Haëndel tombe un peu dans le marivaudage avec en plus une complexité qui peut dérouter.
3°) En ce qui concerne le confort, le TCE est vraiment une salle horrible. Il faut faire moins de 1m60 pour être à peu près à l'aise.
mardi 2 novembre 2010
n° 662 : le palazzo reale de Turin
N°663 : Le Palazzo reale de Turin ++I (N°14 709)
Le 29 octobre 2010, j'ai visité le Palazzo reale de Turin.
Ce que j'ai aimé :1°) Ce palais nous rappelle que Turin a été la capitale du duché de Savoie (du XVIe siècle au début du XVIIIe siècle) puis du royaume de Piémont-Sardaigne (du début du XVIIIe siècle jusqu'à l'unité italienne). La famille de Savoie a réussi avec Victor Emmanuel II a unifié l'Italie (on fêtera en 2011 le 150e anniversaire de cette unité). Par conséquent le Palazzo realle a des salles aux dimensions particulièrement impressionnantes (notamment les salles du 1er étage).
2°) Le palais possède des salles classiques dans un palais royal : chambre royal, salle du trône, petite galerie des glaces qui ne sont pas sans rappeler Versailles.
3°) L'escalier de Juvarra (qui date du milieu du XVIIIe siècle) est impressionnant car il utilise un petit volume pour relier le 1er et le 2e étage.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) La déco a en grande partie été refaite au XIXe siècle pendant le règne de Charles-Albert (1831-1849) puis celui de Victor-Emmanuel II. On retrouve le côté lourdingue de nos style Louis-Philippe et Napoléon III.
2°) La visite est presqu'uniquement centrée sur la personnalité de Victor-Emmanuel II (il est vrai qu'il y avait une exposition qui lui était consacré). Il y a très peu d'informations données sur les habitants de ce palais qui ont précédé. La visite guidée (en italien) du 2e étage n'a pour cette raison rien d'entousiasmant.
lundi 25 octobre 2010
n° 661 : les amours imaginaires
Les amours imaginaires ++I (N°14 702)
Le 25 octobre 2010, je suis allé voir le film Les amours imaginaires.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un film frais qui rappelle ces moments indécis de la jeunesse où on se cherche. Ces petits gestes et ces enflamments du coeur caractéristique de la tranche d'âge 15-25 ans. C'est assez bien rendu. Le film est un peu un hymne à la jeunesse... ce qui explique l'intérêt que lui porte les générations plus anciennes.
2°) Les personnages de Francis et Marie, les deux rivaux qui luttent pour chercher des preuves d'un intérêt de la part de Nicolas sont touchants
3°) L'accent québecois plus ou moins prononcé de certains intervenants est un vrai plaisir à entendre
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Il y a des scènes d'une mièvrerie pesante : par exemple l'utilisation de la statue du David de Miche-Ange pour mettre en valeur Nicolas.
2°) Le film traîne un peu. Ca finit par tourner un peu en rond à la fin.
3°) Les interventions de personnages qui coupent le récit du film sont amusantes mais cela rompt parfois aussi l'intrigue générale.
4°) Sur le fond, je pense que j'ai -dans la vie réelle- horreur des personnages qui comme Nicolas joue au jeu du chat et de la souris avec les sentiments des autres. Je fuis ce genre de personne qui sont profondement narcissique... et pas très intéressante.
Xavier Dolan (le réalisateur du film et l'acteur qui joue Francis) a 21 ans. Il a donc une longue carrière devant lui.
vendredi 22 octobre 2010
n° 660 : Elle s'appelait Sarah
Elle s'appelait Sarah ++++ (N°14 699)
Le 22 octobre 2010, je suis allé voir le film "Elle s'appelait Sarah".
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un film qui parle de la râfle du Vel d'hiv le 16 juillet 1942 en montrant la trace de ce triste moment de notre Histoire nationale. Le film -tout comme le film la "râfle" l'an dernier que je n'ai pas vu- montre de manière très réaliste une reconstitution des arrestations et des conditions de vie terribles dans le Vel d'Hiv.
2°) J'ai beaucoup aimé un passage du film dans lequel on voit une jeune journaliste américaine affirmé son dégoût pour les Français qui ont laissé faire : la réponse qui lui est faite est très intéréssante : qu'aurait-elle fait elle-même. Il est tellement facile de juger a posteriori. L'Histoire n'est pas simple.
3°) On ne peut s'empêcher de ressentir un malaise en voyant la police et la gendarmerie française mené les arrestations et s'occuper de la gestion des camps. On comprend que la participation à un stage au Mémorial de la Shoah fasse partie du cursus obligatoire pour la formation des officiers de la police française...
4°) J'ai retrouvé avec plaisir des lieux que je connais bien : la crypte du Mémorial de la Shoah, le mur des noms, le mémorial des enfants déportés, mais aussi le Pont Louis-Philippe.
5°) Kristin Scott-Thomas est une actrice d'un très grand talent. Une règle semble s'imposer : les artistes féminines franco-britanniques (je pense à Charlotte Rampling ou à Jane Birkin) ont quelque chose de très particulier qui les place au-dessus des autres.
6°) Le film avec les travaux de l'appartement de la rue de Saintonge est emblématique du mouvement de rénovation et de restructuration que connaît le Marais depuis quelques années. Le quartier connaît une transformation profonde avec des effets qui ne sont pas tous positifs...
7°) Le film rappelle de manière très précise qu'il a fallu attendre la présidence de Jacques Chirac pour que la France se sente une part de responsabilité dans la déportation de 76 000 Juifs vers l'Allemagne.
8°) Cela fait plusieurs semaines que j'ai envie de voir ce film car le blog de mon ami Vincent Roger avait attiré mon attention et donc j'attendais que le film sorte.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Le film à la fin nous donne un peu le tournis en nous faisant passer de Paris à New York puis à Florence.
mercredi 20 octobre 2010
n° 659 : Etre maire à Paris
Etre maire à Paris +++I (N°14 697)
Le 20 octobre 2010, j'ai fini de lire le livre de Dominique BERTINOTTI (entretien avec Jean FERREUX), Etre maire à Paris, Editions Tétraèdre, 2010.
Ce que j'ai aimé :
1°) Ce livre a été écrit par la maire du 4e arrondissement, Dominique Bertinotti, qui est un personnage qui m'a toujours paru un peu énigmatique et avec laquelle je n'ai jamais pu m'empécher d'avoir une distance. Ce livre permet d'en savoir un peu plus sur elle sans tomber dans le "people" auquel se livre certains de nos politiques. J'ai été réconforté d'apprendre que Mme Bertinotti revendiquait une certaine timidité lors de ces débuts en politique (page 67). Etant moi-même relativement timide, cela m'a aidé à comprendre certaines maladresses et le côté "cassant" qui lui est assez souvent reproché par des personnes d'horizons très variés.
2°) J'ai été très intéressé par son parcours personnel. Etant moi-même un enseignant d'histoire-géographiedu secondaire, j'ai suivi attentivement ce qu'elle nous livre de son passé d'étudiante en histoire puis d'enseignante. Cela rend le personnage sympathique et je suis assez d'accord avec elle quand elle regrette le trop grand nombre de politiques qui n'ont jamais vu autre chose que la vie politique et qui en ont fait leur seule profession. En ce qui concerne les recherches historiques, j'ai été très attentifs aux centres d'intérêt des recherches faites par Mme la maire (le milieu syndical avant la 1ère guerre mondiale) même si pour ma part je me suis plutôt intéressé à des sujets fort éloignés (je suis médiéviste spécialisé dans l'histoire du royaume de Sicile au XIIe siècle. Il est vrai que la vie politique à la cour de Palerme était passionnante aussi à cette époque).
3°) Mme Bertinotti reconnaît qu'elle a pu agacer quand elle a travaillé pour François Mitterrand. J'ai un ami très proche qui a été conseiller spécial de François Mitterrand à la fin de son second septennat et je peux confirmer que la maire du 4e n'a pas gardé que des amis ! Lui comme elle, semblent cependant garder un souvenir durable des échanges qu'ils ont pu avoir avec François Mitterrand. Cet homme avait une profondeur qui a marqué, voire fasciné tous ceux qui l'ont approché. Voilà qui m'interpèle à chaque fois car j'avoue n'avoir jamais ressenti aucun attrait pour ce personnage dont le machiavélisme m'a toujours sidéré. Il est vrai cependant qu'en ce qui concerne la "profondeur" nous n'avons pas été gâté depuis.
4°) Cet ouvrage contient des analyses qui me permettent de comprendre en quoi chacun est façonné par des convictions et un tempérament qui relèvent à la fois de l'éducation et des convictions personnelles. Mme Bertinotti semble avoir gardé intact une foi en l'Homme. Elle évoque page 76 une "indéfectible confiance en l'être humain". J'ose avouer pour ma part qu'une (trop) grande passion pour l'Histoire et l'approche du monde politique (j'ai eu la chance ou la malchance de cotoyer à Sce po des étudiants qui se programmaient déjà pour une "carrière" politique) m'ont conduit plus que jamais à me détourner de toute envie de faire de la politique et de me présenter à une élection. Le temps passant, je crois que ce sentiment ne fait que croître. J'en viens même ces derniers temps à me demander si je dois continuer à aller voter pour les élections nationales.
5°) Dominique Bertinotti n'hésite pas à se "lâcher" sur le milieu hyper machiste de la section socialiste du PS à l'époque où elle y est rentrée (la fin des années 1980). Certains passages sont assez savoureux.
6°) J'ai découvert quelques points communs avec Mme Bertinotti. Ses parents ont été enseignants dans le primaire à Aubervilliers et elle a -un peu- vécu dans cette ville. Cela n'a jamais été mon cas mais j'y suis né et ma famille maternelle est originaire de cette ville qui malheureusement à une triste réputation (comme de nombreuses villes de l'immédiate périphérie Nord et Est de Paris). J'ai des ancêtres albertivillariens sur plusieurs dizaines de générations et je ne peux m'empêcher de ressentir une solidartié avec tout ce qui touche à cette ville.
7°) Autre point commun (mais inversé), la maire nous montre combien par son éducation et sa jeunesse, elle s'est toujours sentie de gauche. Pour ma part, mon éducation a été profondément ancrée dans le camps opposé. Mes parents ont été membre du RPR dès sa création en 1977 et j'ai baigné toute mon enfance dans une section de ce parti. Les premières manifestations dont je me rappelle sont celle de 1984 contre la loi Savary. De même par la suite, en décembre 1986, je faisais partie (à 16 ans) des rares lycéens qui refusaient de faire grève et qui donc obligeaient les profs non grévistes à faire cours. Celle qui est par la suite devenue ma meilleure amie, Corinne, s'en rappelle puisqu'à l'époque nous nous sommes fait la gueule pendant plus d'un an. Elle est depuis devenue institutrice profondément ancrée à gauche ce qui ne nous empêche pas d'être de très vieux amis malgré nos différences de point de vue (j'ai été témoin de son mariage en 2007 à une époque où pourtant nos divergences avaient retrouvé un certain paroxysme).
8°) Il s'agit d'un livre d'entretiens mais malgré cela le livre est très bien écrit avec un style à la fois clair et pertinent... ce qui est loin d'être toujours le cas parmi les politiques.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Bien sûr, on ne peut s'empêcher de penser que cet exercice de vérité masque certaines réalités. Je ne suis pas sûr que les relations de confiances décrites avec le maire de Paris ne relèvent pas seulement de la langue de bois. De nombreux témoignages m'ont fait comprendre qu'entre la garde rapprochée de Bertrand Delanoë et la maire du 4e, les tensions étaient fréquentes (Je tairais bien sûr mes très nombreuses sources sur le sujet !).
2°) Madame Bertinotti parle assez longuement de son cabinet et de son personnel administratif. Je m'étonnne qu'elle ne dise pas un mot de son équipe municipale élue (sauf en remerciement page 115). On trouve à ses côtés plusieurs adjoints et conseillers municipaux avec lesquels je ne partage pas les mêmes convictions politiques mais qui sont vraiment des personnes de qualité (pour n'en citer qu'un je citerai le 1er adjoint Jean-Louis Pourriat).
3°) Madame Bertinotti a des propos très sévères sur le système éducatif français dont elle dénonce le côté "castrateur". J'aurais aimé en savoir plus sur ce qu'elle propose car pour vivre le débat de l'intérieur je continue à me poser quelles solutions sont possibles alors que la profession à laquelle j'appartiens à (oserais-je l'écrire) parfois beaucoup de mal à se remettre en cause.
4°) Mme Bertinotti évoque une recherche sous la tutelle d'Alfred Grosser sans en dire plus. J'ai pour ma part une énormé tendresse pour ce monsieur d'une très grande humanité. Je me rappelle avec une grande nostalgie les commentaires de l'actualité qu'il donnait chaque semaine à la fin des années 1980 en nous conseillant parfois d'aller voir des vieux classiques du cinéma américain des années 50 au lieu de nous plonger dans des manuels rébarbatifs.
Un livre donc que j'ai trouvé vraiment passionnant et que tous ceux qui s'intéressent au 4e arrondissement devraient s'empresser de lire.
P.S. J'ai en plus la chance d'avoir un exemplaire dédicacé de la maire mais par discrétion je tairais le contenu de la phrase écrite par la première édile de ma ville.
P.S. (bis) : grâce à la campagne des municipales de 2008, j'ai découvert la personnalité d'un autre élu du 4e arrondissement : Vincent Roger et je continue à lui porter une amitié fidèle car je sais ces grandes qualités humaines sans avoir besoin de lire un ouvrage à son sujet.
mardi 19 octobre 2010
n° 658 : Socialism
Socialism +++ (N°14 696)
Le 18 octobre 2010, j'ai fini de lire le livre de Michael NEWMAN, Socialism, Oxford University Press, 2005 (collection A Very Short Introduction)
Ce que j'ai aimé :
1°) L'auteur fait un point intéressant sur la genèse des courants socialistes en faisant un résumé très bien fait relatifs aux débuts du socialisme dans au XIXe siècle.
2°) Je ne me rappelait plus d'un de ces premiers penseurs socialistes appelé Cabet. Il a vécu de 1788 à 1856. Un français qui s'est inspiré de l'Utopie de Thomas More pour écrire "Un Voyage en Icarie". D'après le livre page 8, les partisans de Cabet ont été 100 000 à 200 000.
3°) Je ne savais pas que Fourier était homophobe et anti-féministe (page 15).
4°) L'auteur fait un développement important et intéressant sur l'expérience sociale démocrate en Suède et sur l'expérience communiste à Cuba.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) En fin de livre l'auteur englobe dans le socialisme les mouvements féministes et écologistes comme si par nature ils étaient partie intégrante du socialisme ce qui est discutable bien sûr.
2°) L'auteur ne parle pas beaucoup des populations victimes de la répression à Cuba.
samedi 16 octobre 2010
n° 657 : Le Kunsthalle de Hambourg
Le Kunsthalle de Hambourg ++++ (N°14 692)
Le 5 août 2010, je suis allé visiter le Kunstalle (musée des Beaux Arts) de Hambourg.
Ce que j'ai aimé :1°) Ce musée des Beaux Arts possède une collection très variée comme j'ai essayé de le montrer avec les photographies qui illustrent cet article.
2°) Le musée a été complètement rénové et les salles mettent bien en valeur les tableaux avec la présence par exemple de sculptures.
3°) On peut y voir le tableau le plus connu de Caspar-David FRIEDRICH qui est le peintre le plus emblématique du romantisme allemand.
4°) Le musée possède de superbes tableaux du peintre Emil NOLDE que j'ai découvert grâce à l'exposition qui lui a été consacrée il y a deux ans au musée du Luxembourg. (voir article du 10 décembre 2008)
5°) Je me suis particulièrement arrêté pour admirer un tableau de Philippe DE CHAMPAIGNE (voir ci-dessous).
6°) J'ai aussi prêté beaucoup d'intérêt à un tableau de JONGKIND (voir à nouveau ci-dessous).
7°) J'ai découvert qu'avant 1914, plusieurs peintres français (MARQUET, VUILLARD) avaient l'habitude de séjourner dans Hambourg, grande ville industrielle d'Europe. Une tradition qui s'est perdue avec la Première guerre mondiale.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) La librairie du musée est un peu décevante. Il est difficile de se procurer des reproductions des oeuvres du musée.
Philippe DE CHAMPAIGNE, Louis XIV faisant bénir sa couronne et son sceptre par la mère de Dieu, 1643
Caspar-David FRIEDRICH, Le voyageur contemplant une mer de nuages, 1818.
Joahn Barthold JONGKIND, La Seine près du Pont-Marie, 1851.
Emil NOLDE, Un remorqueur sur l'Elbe, 1910.
Albert MARQUET, Dans le port de Hambourg, 1909.
Edouard VUILLARD, vue sur le Jungfernstieg depuis l'Alsterdamm, 1913.
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