The Poison Maiden ++ (n° 15 945)
Le 20 avril 2014, j'ai fini de lire le livre de Paul Doherty, The Poison Maiden, headline publishing, 2007.
Ce que j'ai peu aimé :
1°) L'auteur considérant, peut-être à juste titre, qu'il a un fini d'user le personnage détective de Hugh Corbett dont j'ai lu les nombreuses enquêtes qui se passent sous le règne d'Edouard Ier d'Angleterrre, met en scène ici une femme détective, Mathilde qui nous permet de découvrir les 1ères années du règne d'Edouard II. Je trouve que le personnage n'est pas très crédible.
2°) L'auteur se lance parfois dans des phrases en français mais il devrait relire par un francophone. Sous prétexte qu'un personnage s'adresse à une femme il l'appelle "ma coeur" (page 117). Les Anglais ont bien du mal à comprendre le genre des noms en français. Il passe son temps à traduire "The Poison Maiden" par la "Demoiselle venimeuse" alors que la "Demoiselle empoisonneuse" aurait beaucoup mieux collé à la l'expression anglaise". L'auteur se pique de parler français alors qu'il ne maîtrise pas cette langue. Il y a donc des passages où l'utilisation du français est risible.
3°) Doherty utilise toujours le même fond de commerce anti Philippe IV le Bel. On a toujours l'impression que lui et ses agents sont l'incarnation du diable.
Ce que j'ai apprécié :
1°) Ce roman policier met en lumière le rôle de Marguerite de France, la veuve d'Edouard Ier (et soeur de Philippe le Bel). C'est un personnage beaucoup moins bien connu que sa nièce, Isabelle de France, fille de Philippe le Bel et femme d'Edouard II.
2°) L'auteur parle du courage et de la témérité de Peter Gaveston, le "compagnon" d'Edouard II. On évite donc les poncifs habituels concernant le côté poule mouillée de son personnage en raison de sa liaison avec un autre homme.
J'ai aimé..., J'ai pas aimé... Lecture, cinéma, théâtre, expositions, visites, voyages,...
Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !
samedi 22 mars 2014
vendredi 7 mars 2014
n° 912 : London Philarmonic Orchestra
La 9e symphonie de Beethoven par le London Phalarmonic Orchestra ++I (n° 15 930)
Le 2 mars 2014, je suis allé entendre la 9e symphonie de Beethoven interprétée par le London Philarmonic Orchestra dirigé par Vladimir Jurowski et avec les chanteurs du London Philarmonic Choir.
Ce que j'ai aimé :
1°) Bon entendre la 9e symphonie de Beethoven, on est certain de ne pas entendre de mauvaise musique...
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Les choeurs (qui interviennent très tard, dans le final), on eut tendance à donner parfois dans la cacophonie. Loin d'être parfait.
2°) Cette musique est tellement connu que l'on a du mal à être ému.
mercredi 26 février 2014
n° 911 : Strange Beauty : Masters of the German Renaissance
Strange Beauty : Masters of the German Renaissance ++ (n° 15 922)
Le 22 février 2014, je suis allé visiter l'exposition "Strange Beauty : Masters of German Renaissance" à la National Gallery de Londres.
Ce que j'ai aimé :
1°) Je suis toujours aussi enthousiasmé par certains peintres de la Renaissance allemande, notamment Holbein et Dührer.
2°) L'exposition expliquait combien l'art de la Renaissance allemande était peu apprécié en Angleterre au XIXe siècle. Un philantrope avait donné sa collection à la National Gallery au milieu du XIXe siècle mais de manière très exceptionnelle les oeuvres ont été revendues (sauf une) tant elle soulevait peu d'enthousiasme !
Ce que j'ai moins aimé :
1°) L'exposition était payante alors qu'elle présente 75% d'oeuvres qui sont exposées d'habitude gratuitement à la National Gallery. J'ai quand même été content de revoir un tableau d'Holbein qui fait partie de la collection privée de la reine et que j'avais vu à la Queen's Gallery.
2°) Je n'ai pas trop compris pourquoi certains tableaux comme le Arnolfini Marriage de Van Eyck se retrouve dans cette exposition. Les visiteurs de la partie gratuite de la National Gallery doivent être très déçu de ne pas voir cette oeuvre emblématique de la National Gallery (tout comme les Ambassadeurs de Holbein... mais là je comprends mieux le rapport avec l'expo).
J'avais vraiment trouvé plus intéressante l'exposition "The Northern Renaissance" organisée à la Queen's Gallery que j'avais visiter en novembre 2012. (voir article du 24 novembre 2012).
Le 22 février 2014, je suis allé visiter l'exposition "Strange Beauty : Masters of German Renaissance" à la National Gallery de Londres.
Ce que j'ai aimé :
1°) Je suis toujours aussi enthousiasmé par certains peintres de la Renaissance allemande, notamment Holbein et Dührer.
2°) L'exposition expliquait combien l'art de la Renaissance allemande était peu apprécié en Angleterre au XIXe siècle. Un philantrope avait donné sa collection à la National Gallery au milieu du XIXe siècle mais de manière très exceptionnelle les oeuvres ont été revendues (sauf une) tant elle soulevait peu d'enthousiasme !
Ce que j'ai moins aimé :
1°) L'exposition était payante alors qu'elle présente 75% d'oeuvres qui sont exposées d'habitude gratuitement à la National Gallery. J'ai quand même été content de revoir un tableau d'Holbein qui fait partie de la collection privée de la reine et que j'avais vu à la Queen's Gallery.
2°) Je n'ai pas trop compris pourquoi certains tableaux comme le Arnolfini Marriage de Van Eyck se retrouve dans cette exposition. Les visiteurs de la partie gratuite de la National Gallery doivent être très déçu de ne pas voir cette oeuvre emblématique de la National Gallery (tout comme les Ambassadeurs de Holbein... mais là je comprends mieux le rapport avec l'expo).
J'avais vraiment trouvé plus intéressante l'exposition "The Northern Renaissance" organisée à la Queen's Gallery que j'avais visiter en novembre 2012. (voir article du 24 novembre 2012).
mardi 25 février 2014
n° 910 : Jerusalem The Biography
Jerusalem, the Biography +++I (n° 15 921)
Le 24 février 2014, j'ai fini de lire le livre de Simon Sebag Montefiore, Jerusalem, A biography, Editions Phoenix 2012, 1ère édition : Weidenfeld et Nicolson 2011.
Ce que j'ai aimé :
1°) Le livre prend le parti de raconter l'histoire de Jérusalem au travers de nombreux personnages avec parfois des détails très cocaces sur certains d'entre eux. J'ai ainsi découvert le personnage de Orde Wingate, un britannique qui a été l'équivalent sionniste de Lawrence d'Arabie... avec la même touche de folie. On apprend par exemple qu'il recevait ses invités dans la tenue d'Adam (pages 541-545).
2°) Simon Sebag Montefiore connaît très bien son sujet. Il est issu d'une famille juive britannique qui a joué un rôle prépondérant à Jérusalem depuis le XIXe siècle.
3°) L'ouvrage essaie de ne pas trop prendre partie et explique aussi bien le point de vue des Juifs que des Arabes de Palestine... Pas évident !
4°) L'ouvrage contient de nombreux documents (photo, cartes) qui sont un bon compléments de l'ouvrage.
5°) J'ai un peu mieux compris les principales étapes de l'histoire de Jérusalem entre le Déclaration Balfour et la Guerre des 6 jours de 1967. Je n'avais pas bien compris jusqu'ici l'importance du rôle du roi de Jordanie Abdallah Ier.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Dans les premiers chapitres, l'ouvrage ne se distancie pas assez du contenu de la Bible hébraïque et de la Bible chrétienne pour raconter les premiers siècles de Jérusalem. Il ignore presque complètement les travaux des archéologues qui sont passionnants sur ce sujet.
vendredi 21 février 2014
n° 909 : Pompéi
Pompéi + (n° 15917)
Le vendredi 21 février 2014, je suis allé voir le film Pompéi
Ce que je n'ai pas aimé :
1°) Je n'ai pas trouvé l'histoire crédible à de nombreux points de vue : le scénario (avec une gueguerre entre un gladiateur et deux dirigeants romains) et surtout l'idée d'un pseudo pronvicialisme à Pompéi anti-Romain (c'est absolument stupide au Ier siècle après Jésus-Christ... A l'époque de la république pourquoi pas).
2°) Le film ne permet absolument pas de comprendre les différentes phases qui ont conduit la ville de Pompéi à être enseveli par le volcan. C'est pourtant un cas d'école pour les vulcanologues. La catastrophe a commencé par un dépôt de nuée de cendres alors que cela n'apparaît pas du tout dans le film. Bref d'un point de vue historique, c'est un film affligeant...
3°) L'actrice qui joue Cassia, Emily Browning, ne m'a pas convaincu.
Ce que j'ai aimé quand même :
1°) L'acteur anglais qui joue le gladiateur Milo, Kit Harington, est bien sympathique. Il a une petite ressemblance avec Orlando Bloom avec 9 ans de moins. Le jeu d'acteur avec Adewale Akinnoye-Agbaje qui interprète Atticus est de bonne qualité.
2°) C'est quand même un film intéressant pour travailler sur une ville romaine avec des reconstitutions bien faites.
3°) C'était le premier film que j'allais voir en 3D (j'avais éviter cela jusque-là). C'est une expérience amusante.
Le vendredi 21 février 2014, je suis allé voir le film Pompéi
Ce que je n'ai pas aimé :
1°) Je n'ai pas trouvé l'histoire crédible à de nombreux points de vue : le scénario (avec une gueguerre entre un gladiateur et deux dirigeants romains) et surtout l'idée d'un pseudo pronvicialisme à Pompéi anti-Romain (c'est absolument stupide au Ier siècle après Jésus-Christ... A l'époque de la république pourquoi pas).
2°) Le film ne permet absolument pas de comprendre les différentes phases qui ont conduit la ville de Pompéi à être enseveli par le volcan. C'est pourtant un cas d'école pour les vulcanologues. La catastrophe a commencé par un dépôt de nuée de cendres alors que cela n'apparaît pas du tout dans le film. Bref d'un point de vue historique, c'est un film affligeant...
3°) L'actrice qui joue Cassia, Emily Browning, ne m'a pas convaincu.
Ce que j'ai aimé quand même :
1°) L'acteur anglais qui joue le gladiateur Milo, Kit Harington, est bien sympathique. Il a une petite ressemblance avec Orlando Bloom avec 9 ans de moins. Le jeu d'acteur avec Adewale Akinnoye-Agbaje qui interprète Atticus est de bonne qualité.
2°) C'est quand même un film intéressant pour travailler sur une ville romaine avec des reconstitutions bien faites.
3°) C'était le premier film que j'allais voir en 3D (j'avais éviter cela jusque-là). C'est une expérience amusante.
mercredi 12 février 2014
n° 908 : Theodora
Theodora de Haëndel au Théâtre des Champs Elysées ++++ (n° 15 908)
Lundi 12 février, j'ai vécu un long moment de bonheur en allant entendre l'oratorio de Haëndel Theodora.
Ce que j'ai adoré :
1°) L'interprète de Didymus, le contre-ténor, Tim Mead est sublime. Je l'avais déjà remarqué à propos de son interprétation dans le Messie de Haëndel en décembre 2011
2°) L'orchestre "The English Concert" dirigé par Harry Bicket était parfait.
3°) Rien à dire non plus concernant les interprètes de Theodora (Rosemary Joshua), Irene (Sarah Connolly).
4°) Le livret de cet oratorio qui évoque une martyre chrétienne pourrait sembler n'avoir rien de très palpitant, or la composition de Haëndel rend cet oratorio passionnant à suivre. On ne s'ennuie pas !
5°) Dans la 2e partie et la 3e partie, les duos entre Didymus et Theodora sont superbes.
Ce que j'ai un peu moins aimé :
1°) L'interprète de Septimius, le ténor Kurt Streit, a donné une version très germanique du texte... anglais.
2°) Neal Davies, le baryton-basse qui interprétait Valens, surjouait un peu son rôle.
Ce que j'ai adoré :
lundi 3 février 2014
n° 907 : The 13 problems
Le 13 novembre 2014, j'ai fini de lire (cela fait 2 mois) le livre d'Agatha Christie, The 13 problems, Harper, 2002, 1ère édition, 1932.
Ce que je n'ai pas trop aimé :
1°) Il s'agit en fait d'une receuil de petites énigmes policières très courtes. Je ne suis pas globalement fan des nouvelles.
2°) Je me suis ennuyé pendant pas mal de ces nouvelles
Ce que j'ai quand même aimé :
1°) Il y a une des enquêtes qui se passent dans la Cornouaille. J'ai découvert qu'il existait un patois local.
dimanche 26 janvier 2014
n° 906 : Concert Beethoven et Chopin au TCE
Beethoven et Chopin au TCE ++++ (n° 15 891)
Le 24 janvier 2014, je suis allé écouter un concert de la Deutsche Kammerphilharmonie de Breme et du pianiste Rafał Blechacz
Ce que j'ai aimé :
1°) Le programme était superbe : Les créatures de Prométhée de Beethoven (Ouverture, andante et finale) puis le concerto pour piano n°2 en fa majeur et le concerto pour piano n°1 en mi mineur de Chopin.
2°) Le pianiste qui a interprété les deux concertos de Chopin, Rafał Blechacz, était merveilleux.
3°) L'orchestre dirigé par Trevor Pinnock était aussi très bien !
Le 24 janvier 2014, je suis allé écouter un concert de la Deutsche Kammerphilharmonie de Breme et du pianiste Rafał Blechacz
Ce que j'ai aimé :
1°) Le programme était superbe : Les créatures de Prométhée de Beethoven (Ouverture, andante et finale) puis le concerto pour piano n°2 en fa majeur et le concerto pour piano n°1 en mi mineur de Chopin.
2°) Le pianiste qui a interprété les deux concertos de Chopin, Rafał Blechacz, était merveilleux.
3°) L'orchestre dirigé par Trevor Pinnock était aussi très bien !
samedi 25 janvier 2014
n° 905 : Medieval England de Gillingham et Griffiths
Medieval England de John Gillingham et Ralph A. Griffiths Medieval Britain +++ (n° 15 890)
Le 22 janvier 2014, j'ai fini de lire le livre de John GILLINGHAM et Ralph A. GRIFFITHS, Medieval Britain, Oxford University Press, 2000, 1ère édition, 1984
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un livre très intéressant pour avoir un bon survol de l'histoire de l'Angleterre du XIe au XVe siècle.
2°) Le livre ne néglige pas non plus l'histoire sociale et institutitionnelle.
3°) Le livre rappelle fort justement qu'en 1216, le futur roi de France Louis VIII, est entré victorieusement dans Londres. Ce n'est que par le traité de Lambeth de 1217 qu'il a renoncé à dominer l'Angleterre. (pages36-37)
4°) Le livre insiste sur les raids menés par les Français dans les années 1360/1370 (page 90)
5°) Une jurisprudence de 1426 a statué en ce qui concerne la prononciation de l'anglais qui diffère d'une région à l'autre : "One is just as good as the other". (page 146)
6°) J'ignorais qu'à Gloucester le roi Edourd III avait fait un aussi magnifique pour son malheureux père Edouard II. (page 94 et 148)
7°) Je n'avais jamais pensé que Henry VI de Lancastre pouvait être appelé Henri II de France par les Anglophiles.
8°) Le royaume d'Angleterre a connu une impressionnante série de rois renversés ce qui montre un défaut de légitimité dynastique : 1327, 1399, 1461, 1471, 1483 et 1485.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) La bibliographie est bien faite mais elle est un peu ancienne.
vendredi 17 janvier 2014
n° 904 : A Great and Terrible King : Edward I and the forging of Britain
A Great and Terrible King, Edward I and the Forging of Britain ++++ (n°15 882)
Le 10 janvier 2014, j'ai fini de lire le livre de Marc MORRIS, A Great and Terrible King, Edward I and the Forging of Britain, Windmill Books, 2009.
Ce que j'ai aimé :
1°) Edouard Ier est un roi au destin impressionnant. Pendant sa jeunesse, sous le règne de son père Henri III qui était très contesté, il a déjà joué un rôle important notamment contre la rébellion de Simon de Monfort.
2°) Edouard I est un souverain clé pour l'histoire de la Grande-Bretagne. Il a conquis le Pays de Galles et a essayé de contrôlé l'Ecosse. Il est le 1er qui peut être considéré comme le maître de l'ensemble des Îles Britanniques.
3°) Edouard Ier était un roi impitoyable mais assez vertueux. Il a profondément aimé son épouse. Il a été un roi législateur et adminstrateur.
4°) Edouard Ier est le roi d'Angleterre de l'époque médiévale qui a le plus voyagé : il est allé en Terre Sainte, en Italie, en Sicile, en France (à plusieurs reprises), en Espagne, en Flandes.
5°) Cette biographie est à la fois bien documenté et intéressante à lire. On ne s'ennuie pas.
Le 10 janvier 2014, j'ai fini de lire le livre de Marc MORRIS, A Great and Terrible King, Edward I and the Forging of Britain, Windmill Books, 2009.
Ce que j'ai aimé :
1°) Edouard Ier est un roi au destin impressionnant. Pendant sa jeunesse, sous le règne de son père Henri III qui était très contesté, il a déjà joué un rôle important notamment contre la rébellion de Simon de Monfort.
2°) Edouard I est un souverain clé pour l'histoire de la Grande-Bretagne. Il a conquis le Pays de Galles et a essayé de contrôlé l'Ecosse. Il est le 1er qui peut être considéré comme le maître de l'ensemble des Îles Britanniques.
3°) Edouard Ier était un roi impitoyable mais assez vertueux. Il a profondément aimé son épouse. Il a été un roi législateur et adminstrateur.
4°) Edouard Ier est le roi d'Angleterre de l'époque médiévale qui a le plus voyagé : il est allé en Terre Sainte, en Italie, en Sicile, en France (à plusieurs reprises), en Espagne, en Flandes.
5°) Cette biographie est à la fois bien documenté et intéressante à lire. On ne s'ennuie pas.
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