Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

dimanche 7 décembre 2014

n° 958 : Kunsthaus de Zürich

La Kunsthaus (Musées des Beaux Arts) de Zürich ++++ (n° 16 206)

Le 15 novembre 2014, j'ai visité le musée des Beaux Arts de Zürich.

Ce que j'ai aimé :

1°) Les collections présentent une grande variété de peintes avec notamment de très belles salles de Peintre hollandais du XVIIe, des impressionnistes et quelques belles salles d'Art moderne.

2°) J'ai été très heureux de découvrir qu'une salle mettait en avant une très belle oeuvre de Van Beyeren, un peintre hollandais qui m'est cher.

3°) Le lieux est superbe avec des volumes intéressants (notamment l'escalier central).

4°) Le musée possède une impressionnante série d'oeuvres d'Edvard Munch.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le style Art déco de certaines salles est un peu lourd.

2°) Je n'ai pas été convaincu par de nombreuses salles consacrées à l'art contemporain.

Jacob Van Ruysdel, Die Bleichen von Haarlem, vers 1670-1675
(le Musée Jacquemart André possède une autre version de ce tableau)
 
 
Abraham Van Beyeren, Nature morte avec homard et pichet d'étain, vers 1645-1650
 
 
Francesco Gardi, La Giudecca avec l'église de la Citadelle, vers 1780
 
 
Paul Cézanne, Les cinq baigneurs, vers 1880/1882
 
Vincent Van Gogh, Le cyprès et l'arbre en fleurs, 1889
 
Edvard Munch, Maisons à Aargarstand, 1905
 
Joan Miro, Portrait III, 1938

samedi 6 décembre 2014

n°957 : Le fusillé du Mur des Cons

Le fusillé du Mur des Cons de Clément Weil-Raynal +++ (n° 16 204)
 
Le 12 novembre 2014, j'ai fini de lire le livre de Clément WEIL-RAYNAL, Le fusillé du Mur des Cons, Plon, 2013
 
Ce que j'ai aimé :
 
1°) Ce livre permet d'avoir le témoignage direct d'une "affaire" qui a défrayé la chronique en 2013 : la découverte du mur des cons dans les locaux du Syndicat de la Magistrature. Il permet de comprendre encore un peu mieux en quoi on peut s'interroger sur le sens de l'impartialité d'une partie des magistrats français, ce qui ne manque pas d'être très inquiétant en démocratie.
 
2°) Le livre nous replonge dans ce sentiment d'écoeurement envers des juges qui considèrent que les parents d'enfants qui ont été violés et assassinnés ne mérient que le mépris.
 
3°) L'auteur dépeint à merveille une certaine hypocrosie de certains membres de la Gauche française qui se trouve toujours de bonnes raisons pour ne pas respecter les principes qu'ils prétendent défendre. Dans son cas, la CGT n'a rien fait pour défendre un journaliste en raison d'une collusion d'intérêt avec le Syndicat National de la Magistrature.
 
4°) Clément Weill-Raynal rend hommage page 84 au syndicat FO qui l'a défendu. Cela me confirme dans l'idée que si la CGT reste un syndicat au service d'une idéologie, chez FO, même s'il y une orientation politique très forte, la défense des intérêts des salariés est primordiale. Une autre façon de se convaincre de l'importance du pluralisme syndical.
 
5°) Dans un passage, Clément Weil-Raynal évoque la façon dont les journalistes de droite sont "tolérés" dans les rédactions... à condition de ne pas exprimer leur point de vue et rester silencieux. Cela m'a rappelé certaines ambiances de salle des professeurs !
 
Ce que j'ai moins aimé :
 
1°) On a parfois l'impression que Clément Weil-Raynal n'a pas toujours réalisé à quel point il aurait été plus simple qu'il revendique la responsabilité de la vidéo qui faisait connaître l'existence du mur des cons. On comprend qu'il a été victime de la situation mais qu'il s'est quand même pris les pieds dans le tapis.
 
2°) Le propos est parfois un peu polémique. Clément Weil-Raynal a parfois tendance à grossir le trait comme page 49 "Camarade, ce n'est pas toi que j'envoie au Goulag, c'est l'ennemi de classe que tu représentes". Même si parfois cela rend le livre amusant et plaisant à lire, ce genre d'excès peut être utilisé par ceux qui voudront dénigrer l'ouvrage et lui nier tout caractère sérieux.
 
3°) L'ensemble de l'ouvrage est écrit de manière très argumenté à la manière du "j'accuse" de Zola. Cependant, dans certains passages, l'auteur semble vouloir se défouler et le style devient un peu léger (page 75 "Au fait, y a-t-il eu seulement des poursuites, des condamnations ? Bien sûr que non !" et le passage qui suit). Je comprends que Clément Weil-Raynal est cette histoire en travers de la gorge mais il est important de comprendre que les faits qu'il raconte aurait mérité un peu plus de distance pour mieux dénoncer ceux qui en sont responsables.
 
Pas évident de faire un compte-rendu de lecture quand on connaît l'auteur (pour lequel on a beaucoup de respect) et  sa femme (qui est une amie pour laquelle j'ai énormément d'affection).

dimanche 30 novembre 2014

n° 956 : Concert Bach/ Haëndel au TCE

Bach/ Haëndel au TCE +++I (n° 16 199)

Le dimanche 23 novembre 2014, je suis allé au Théâtre des Champs Elysées dans le cadre des concerts du Dimanche matin pour entendres des oeuvres de Bach et Haëndel.

Ce que j'ai aimé :

1°) Les musiciens étaient 4 solistes de grande qualité : Peter Kofler au clavecin, François Leleux au Hautbois, Lisa Batiashvili au violon et Wenn-Sinn Yang au violoncelle. Rien à redire sur la qualité !

2°) Le programme comportait 3 oeuvres très belles à entendre : la sonate pour violon et basse continue en sol mineur  de Jean-Sébastien Bach (BWV 1020), la sonate en trio pour hautbois, violon et basse continue de Georg Friedrich Haëndel (HWW. 380) et le trio pour hautbois, violon et basse continue en si mineur WQ. 143 de Carl Philipp Emmanuel Bach (un des fils de Jean-Sébastien qui avait une partie du talent de son père).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) J'ai un peu moins apprécié la passacaille pour violon et violoncelle, une oeuvre de Haëndel revue et corrigée par Johann August Halvorsen en 1893.

jeudi 20 novembre 2014

n° 955 : Mesopotamia


Mesopotamia de Gwendolyn LEICK +++ (n° 16 189)

Le 9 novembre 2014, j'ai fini de lire le livre de Gwendolyn LEICK, Mesopotamia, 2001, Penguin Books

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un livre avec une approche intéressante : l'auteure consacre à chaque ville importante de la Mésopotamie antique un chapitre très complet à la fois sur l'histoire de cette ville mais sur la façon dont les vestiges ont été redécouverts.

2°) Le livre permet de comprendre que dès le IVe millénaire avant J.-C., certaines régions avaient un taux d'urbanisation très impressionnant. La plus grande partie de la population vivait dans les villes.

3°) Il est intéressant de constater qu'Eridu la 1ère ville de Mésopotamie s'est développée au tout début du IVe millénaire avant J.-C. alors que l'écriture n'était pas encore maîtrisée.

4°) Le chapitre consacré à Ur (ville étudiée dans beaucoup de manuels de 6e) est très intéressant.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le fait de reparcourir à chaque fois l'histoire de chaque ville conduit à de nombreuses redites quand les villes ont une importante longévité. Cela rend parfois le récit un peu confus et rébarbatif (notamment pour les dernières villes, et surtout la dernière Babylone qui a eu plusieurs périodes fastes).

lundi 10 novembre 2014

n° 954 : La Chine des Han au musée Guimet

Char attibué au général Zang, broner, Han de l'Est, site de Leitai, Wuwei, province de Gansu

La Chine des Han au musée Guimet ++++ (n°16 179)

Le 9 novembre 2014, je suis allé visiter l'exposition sur la Chine des Han au Musée Guimet.

Ce que j'ai beaucoup aimé :

1°) L'exposition est vraiment très bien conçue pour comprendre la richesse et les différents aspects de la Chine des Han (IIe siècle avant J.-C. au IIe siècle après J.-C.). Pour des professeurs d'histoire-géographie qui doivent enseigner la Chine des Han en 6e, elle est incontournable. On peut aborder tous les aspects de la vie des chinois à cette époque : agriculture (soc de charrue), commerce et artisanat (pièces de monnaie, morceau de soie), armement, croyances, loisirs,... tout y est !

2°) De nombreux objets sont vraiment splendides : les cacaliers avec les cheveux célestes, le cortège d'un gouverneur, les poids en forme de léopart pour tenir les tapis, les céramiques, les objets en laque, les miroirs en bronze.

3°) L'ensemble de l'exposition correspond à des prêts de musée chinois et sont le produit de fouilles archéologiques relativement récentes (depuis les années 1970).

4°) Les tableaux explicatifs sont très bien faits.

5°) Le sarcophage en jade est vraiment impressionnant. Il est intéressant pour connaître les rites funéraires.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) La figure des empereurs est très peu évoqué. L'empereur Wu-di est mentionné mais sans en dire plus.

Une EXPOSITION A NE PAS MANQUER !

Cavalier en terre cuite, Han de l'Ouest, tombe de Yangiawan, Xianyiang, province de Shaanxi
 
Habit mortuaire peut-être pour le prince Liu Wu, 3e prince de Chu, (vers 174 à vers 154 avant J.-C.)
L'ensemble est formé par 4248 plaques de jades.
 

Un poids de natte (bronze, or, argent, agathe), objet de la tombe de Dou Wan, Han de l'Ouest,  Mancheng, province de Hebei
 
Mécanisme d'arbalètes.
 
Maquette funéraire d'un grenier à blé de 5 étages. terre cuite
 
 Figurine féminine, Mausolée Yangling, Han de l'Ouest, Xiaoyang, province de Shangxi.
 
Groupe de musiciens et danseuse
 
Une danseuse... qui m'a beaucoup fait penser à Matisse.

samedi 8 novembre 2014

n° 953 : Le Monde d'hier

Le Monde d'hier de Stefan Zweig ++++ (n° 16 177)

Le 5 novembre 2014, j'ai fini de lire le livre de Stefan Zweig, Le Monde d'hier, Livre de Poche, 2013, 1ère édition en français, Belfond, 1982, édition originale en allemand, Die Welt von Gestern, 1942

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un livre passionnant pour comprendre l'écroulement de l'univers de la "Belle époque" de laVienne des années 1900 suite à la 1ère Guerre mondiale.

2°) L'ouvrage décrit de manière précise et lucide la montée de la barbarie nazie qui semble ne pas pouvoir être arrêtée.

3°) Les souvenirs de jeunesse permettent de comprendre combien la société reposait sur l'obéissance, la discipline, l'hypocrisie et le machisme avec une volonté de maîtrisée les corps.

4°) Il y a aussi un passage très lucide concernant l'URSS et son système totalitaire.

5°) L'auteur nous fait vivre dans un univers où il côtoie les géants de son temps. Certains poètes oubliés mais aussi des personnages tels que Rathenau, Freud,...

6°) Ce livre devrait être considérée comme une des Bibles des Européens. L'auteur explique dans un très beau passage pourquoi il se sent européen (page 231) : "Jamais je n'ai aimé davantage notre vieille terre [l'aueteur parle de l'Europe] que dans ces dernières années d'avant la Première Guerre mondiale, jamais je espéré davantage l'unification de l'Europe, jamais je n'ai cru davantage en l'avenir que dans ce temps où nous pensions apercevoir une nouvelle aurore".

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Lire ce livre ne donne pas forcément un bon moral. Cette montée de l'horreur, de la violence, de la boue conduit à une impression d'étouffement. On est malheureusement heureux que ce livre se finisse. Hélas, l'auteur a fini par se suicicer et il n'a pas vu la défaîte du nazisme.

Un livre à lire à tout prix pour garder un oeil ouvert et ne pas oublier que notre univers peut basculer du jour au lendemain et que rien n'est durable dans l'Histoire...

mercredi 29 octobre 2014

n° 952 : Exposition Nicolas de Staël "Lumières du Nord / Lumières du Sud" au musée André Malraux du Havre

 Nicolas de Staël, Landscape (Fontenay), 1952
 
Exposition Nicolas de Staël au musée André Malraux du Havre ++++ (n° 13 167)
 
Le 27 octobre 2014, je suis allé visiter l'exposition consacrée à "Nicolas de Staël, lumières du Nord, lumières du Sud" au musée André Malraux du Havre.
 
Ce que j'ai aimé :
 
1°) Le musée André Malraux du Havre est un superbe bâtiment en bord de mer. Avec le soleil merveilleux de ce 27 octobre, on pouvait profiter dans tout le musée d'une superbe lumière.
 
2°) L'exposition présentait un nombre impressionnant d'oeuvres venues de collections particulières. J'ai vraiment beaucoup aimé une série du début des années 1950 inspirée par des toits.
 
3°) L'exposition permet de montrer aussi des inflexions dans l'oeuvre de Nicolas de Staël avec des oeuvres aux couleurs vives et lumineuses qu'il a peintes en Sicile. On peut aussi voir des oeuvres très figuratives de bord de mer.
 
Ce que j'ai moins aimé :
 
1°) La caisse de ce musée municipal n'est pas toujours très adaptée au flux de visiteurs attirés par cette exposition. Cela conduit certains visiteurs à être un peu trop agressifs les uns envers les autres.
 
2°) Un des tableaux est intitulé "Le Pont Marie", mais je ne vois pas comment il peut s'agir de ce pont...
 
Nicolas de Staël, Composition, 1952, collection particulière
 
 
Nicolas de Staël, Bord de mer, 1952 (un détail, avec la signature)
 
 
 Nicolas de Staël, Le soleil, 1953
 
 
 Nicolas de Staël, Mer et nuage, 1953
 
Nicolas de Staël, Agrigente, 1954
 
 
Nicolas de Staël, Le Pont Marie (sic), 1954
 
Une vue du musée avec à l'arrière plan la mer et le soleil de Normandie
 
 

vendredi 24 octobre 2014

n° 951 : Fury

Fury +++ (n° 16 162)

Le 22 octobre 2014, je suis allé voir le film Fury

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un film de guerre très réussi. Il montre la violence de la guerre, même de la guerre dite "classique".

2°) Il y a une remarque très philosophique prononcée par Brad Pitt : "Les idéaux sont pacifiques, l'Histoire est violente".

3°) Il y a vraiment une scène de combat entre les chars américains et un panzer allemand qui est vraiment très bien faite.

4°) Ce film montre que jusqu'au bout (en avril 1945), l'Allemagne nazie a résisté avec un fanatisme redoutable.

5°) Le film pose la question de savoir si quand le Bien triomphe du Mal, il ne doit pas lui aussi recourir aux méthodes du Mal (je sais ce n'est pas très novateur, mais c'est bien fait).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) La séquence de fin avec cette façon de se sacrifier pour ses idéaux a quelque chose de très américain. On dirait une fin à la John Wayne dans Fort Alamo.


mardi 21 octobre 2014

n° 950 : Le sel de la Terre

Le sel de la Terre ++++ (n° 16 159)

Le 21 octobre 2014, je suis allé voir le film "Le sel de la Terre" de Wim Wenders et Juliano Ribeiro Salgado

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce film est un hommage à la photographie à la fois en tant qu'art et que témoin de la condition humaine. Wim Wenders permet au photographe brésilien Sebastiao Salgado de témoigner et de nous expliquer ce qui ressemble à un bilan concernant son point de vue sur l'Humanité. Ce n'est pas forcément réjouissant, avec l'idée que "l'Homme est un animal féroce" capable de tuer, de massacrer sans limite aucune.

2°) Ce film témoigne des morts à une échelle inadmissible des annes 1980 et 1990 : en Ethiopie (Salgado dénonce fort justement le gouvernement éthipien de l'époque responsable de ce crime), au Rwanda en 1994/1995 et en ex Yougoslavie à la même époque. Salgado qui concernait les Humains comme le sel de la Terre en est venue lui-même à s'interroger. On ressent avec lui cette sensation que nous pouvons avoir honte de notre humanité en raison de sa capacité à parfois s'enfoncer dans la pire barbarie possible. Ce ça violent, irrationnel et sanguinaire que porte tout être humain.

3°) L'oeuvre récente de Salagado avec les photos de la série "Genesis" montre qu'il s'est intéressé à la Nature mais il est intéressant de voir combien l'Humanité continue à s'inscrire dans cette Nature avec une note positive concernant la région d'origine de Salgado avec un très beau programme de reboisement qui a fonctionné.

4°) J'ai été particulièrement touché par le témoignage concernant la naissance du 2e fils de Salgado, un trisomique. La façon dont la famille a réussi à comprendre qu'il avait son propre langage de communication.

5°) Evidemment, tout au long du film, on peut admirer une qualité photo à couper le souffle avec les oeuvres de Sebastiao  Salgado mais aussi les prises de vue de Wim Wenders et du fils du photographe Juliano Ribeiro Salgado.

A VOIR D'URGENCE DONC ! (mais évitez d'y aller si vous vous sentez un peu déprimé car malgré tout ce film laisse interrogateur concernant l'espèce humaine).

lundi 20 octobre 2014

n° 949 : Klosterneuburg (Autriche)

Klosterneuburg ++++ (n°16 158)

Le 14 août 2014, j'ai visité le monastère de Klosterneuburg à quelques kilomètres au Nord-Ouest de Vienne.

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce monastère est beaucoup moins connu que celui de Melk et pourtant il réserve plusieurs bonnes surprises : l'ancienne église avec son chevet roman, un intérieur baroque (qui n'a rien à envier à Melk), des appartements impérieux du XVIIIe siècle (Charles VI de Habsbourg voulait faire une nouvelle escorial [rappelons qu'il avait essayer de s'imposer sur le trône d'Espagne]).

2°) Le musée possède une très belles collections avec des retables qui sont sublimes, notamment "l'autel du maître de Verdun" qui date de 1181 et qui est une merveilleuse oeuvre en aimeaux et la peinture gothique faite dans les années 1330 pour servir de revers à l'autel de Verdun.

3°) Cette année, le monastère célébrait le 900e anniversaire de sa fondation... en 1114.

4°) La visite guidée en allemand était vraiment intéressante.

5°) A l'étage, le musée possède une collection de peintures du XVe siècle qui sont de très bonne qualité tout comme les objets du trésor, notamment une très belle boîte en ivoire originaire de l'Espagne arabo-musulmane.

6°) L'entrée où sont situés les guichets d'entrée est Kolossale avec de gigantesques atlantes.
Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il semble que le musée possède au 2e étage une collection de peintres plus modernes (de la Sécession autrichienne)  mais cette galerie était fermée.

2°) Les panneaux en béton installés à l'extérieur pour commémorer le 900e anniversaire ne sont pas du meilleur goût.

L'entrée du musée/monastère
 


Le chevet de l'église abbatiale
 
Le choeur de l'église abbatiale
 
L'autel du maître de Verdun (1181)
 
Un détail de l'autel du maître de Verdun
 
 
 Revers de l'autel de Verdun, quadriptyque des années 1330
 
Escalier menant aux appartements impériaux du XVIIIe siècle
 
Un aperçu de l'enfilade de salles des appartements impériaux
 
Un des côtés du 1er étage du XVIIIe siècle
 
Couvercle d'une boîte en ivoire de l'Espagne arabo-musulmane du Xe XIe siècle appelée la boîte à écrire de Saint-Léopold, en fait certainement une boîte pour contenir des balances et des poids pour une pharmacopée ou un changeur.