J'ai aimé..., J'ai pas aimé... Lecture, cinéma, théâtre, expositions, visites, voyages,...
Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !
mercredi 29 juillet 2015
n° 1001 : Ben hur
Ben Hur de Lew WALLACE +I (n°16 440)
Le 29 juillet 2015, j'ai fini de lire le livre de Lew WALLACE, Ben Hur, Wordsworth classics, 1996, 1ère édition, 1880
Ce que j'ai aimé :
1°) Il est intéressant de constater combien le scénario du film du même nom respecte les grandes lignes de ce roman.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Je n'avais pas conscience à quel point le sous-titre du livre était "A tale of the Christ". Le roman s'inscrit en plein dans le mouvement du revival chrétien du XIXe siècle en faisant des Evangiles une forme de trame historique (avec notamment la Nativité, la Crucifixion).
2°) Le récit est dans l'ensemble très poussif et ennuyeux.
dimanche 26 juillet 2015
n° 10000 : Le musée Paul Belmondo
Le musée Paul Belmondo ++I (n° 16 437)
Le 18 juillet 2015, je suis allé visité le musée Paul Belmondo à Boulogne-Billancourt
Ce que j'ai aimé :
1°) Le musée est situé dans une petite demeure du XVIIIe siècle dont les façades extérieures ont gardé leur harmonie (malgré un étage supplémentaire ajouté au XIXe siècle).
2°) Les statues de Paul Belmondo reprennent beaucoup aux formes antiques.
3°) L'agencement des salles est très réussi. C'est très lumineux et il y a beaucoup d'espace.
4°) Il est amusant de voir des bustes de Jean-Paul Belmondo (fils de l'artiste) enfant dans les années 1930.
5°) Malgré certaines prévisions météorologiques pessimistes, il faisait beau et chaud...
Ce que j'ai moins aimé :
1°) L'oeuvre de Paul Belmondo n'a rien d'hyper créatif. C'est même parfois un peu hyper figuratif...
2°) Le musée ne garde aucune trace de l'agencement intérieur du lieu quand il était une petite propriété du XVIIIe.
3°) Il est dommage que tout près de là dans le parc Edmond de Rothschild, le château principal de la famille Rothschild soit lui complètement laissé à l'abandon. Cela pourrait faire un lieu superbe en complément du musée Belmondo.
Le 18 juillet 2015, je suis allé visité le musée Paul Belmondo à Boulogne-Billancourt
Ce que j'ai aimé :
1°) Le musée est situé dans une petite demeure du XVIIIe siècle dont les façades extérieures ont gardé leur harmonie (malgré un étage supplémentaire ajouté au XIXe siècle).
2°) Les statues de Paul Belmondo reprennent beaucoup aux formes antiques.
3°) L'agencement des salles est très réussi. C'est très lumineux et il y a beaucoup d'espace.
4°) Il est amusant de voir des bustes de Jean-Paul Belmondo (fils de l'artiste) enfant dans les années 1930.
5°) Malgré certaines prévisions météorologiques pessimistes, il faisait beau et chaud...
Ce que j'ai moins aimé :
1°) L'oeuvre de Paul Belmondo n'a rien d'hyper créatif. C'est même parfois un peu hyper figuratif...
2°) Le musée ne garde aucune trace de l'agencement intérieur du lieu quand il était une petite propriété du XVIIIe.
3°) Il est dommage que tout près de là dans le parc Edmond de Rothschild, le château principal de la famille Rothschild soit lui complètement laissé à l'abandon. Cela pourrait faire un lieu superbe en complément du musée Belmondo.
samedi 25 juillet 2015
n°999 : Le château de Dourdan
Le donjon du Château de Dourdan
Le 25 juillet 2015, je suis allé visiter pour la 1ère fois le château de Dourdan dans l'Essonne.
Ce que j'ai aimé :
1°) J'ai été séduit par la forme de ce château-fort construit sur les ordres de Philippe Auguste. Ce qu'il en reste a beaucoup d'élégance avec notamment le donjon.
2°) En parcourant ce château, on a l'impression de découvrir à ciel ouvert les vestiges du Louvre médiéval qui date de la même époque et a une architecture similaire.
3°) La montée dans le donjon (dont certes le 3e étage a disparu) est vraiment impressionnante. La salle située au 1er étage est vraiment superbe.
4°) Le château possède un petit musée présentant les collections de l'Hôtel Dieu et des propriétaires du château au XIXe siècle. Ce n'est pas inintéressant.
5°) Ce musée présente aussi une maquette et des illustrations qui permettent de bien se rendre compte de l'aspect du musée.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) L'exposition sur les Animaux au Moyen-Âge qui avait été présentée il y a 10 ans dans la Tour Jean Sans Peur à Paris a échoué à cet endroit. On se demande un peu pourquoi...
Une maquette qui reconstitue le château avec le donjon dans l'angle à gauche
Les deux tours de l'entrée principale depuis les douves
La base du donjon. Impression étonnante d'être dans les fondations du Louvre médiéval
Une vue des tours depuis le donjon
Le 1er étage du donjon
Le petit musée qui présente des collections principalement du XIXe siècle
mercredi 22 juillet 2015
n°998 : Parc aux Loups, maison de Chateaubriand
La maison de Chanteaubriand à Chatenay-Malabry +++ (n°16 433)
Le 20 juillet 2015, j'ai visité la maison de Chateaubriand, le parc aux loups à Chatenay-Malabry (Hauts-de-Seine)
Ce que j'ai aimé :
1°) Le parc est vraiment agréable. C'est un très beau lieu pour se détendre.
2°) La demeure possède un très beau mobilier du début du XIXe siècle. C'est un un bel ensemble.
4°) L'escalier qui a été "pensé" par Chateaubriand est superbe.
3°) Dans le parc, on trouve un salon de thé très agréable.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) En fait Chateaubriand a très peu vécu dans cette demeure (de 1807 à 1817 si j'ai bien compris). Il n'aurait pas été inutile de mieux évoquer les autres propriétaires.
Le 20 juillet 2015, j'ai visité la maison de Chateaubriand, le parc aux loups à Chatenay-Malabry (Hauts-de-Seine)
Ce que j'ai aimé :
1°) Le parc est vraiment agréable. C'est un très beau lieu pour se détendre.
2°) La demeure possède un très beau mobilier du début du XIXe siècle. C'est un un bel ensemble.
4°) L'escalier qui a été "pensé" par Chateaubriand est superbe.
3°) Dans le parc, on trouve un salon de thé très agréable.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) En fait Chateaubriand a très peu vécu dans cette demeure (de 1807 à 1817 si j'ai bien compris). Il n'aurait pas été inutile de mieux évoquer les autres propriétaires.
mardi 21 juillet 2015
n° 997 : La Femme au Tableau
La femme au tableau +++ (n°16 432)
Le 21 juillet 2015, je suis allé voir le film La femme au tableau
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un des nombreux films qui parlent du problème de la Mémoire de la Shoah au travers du prisme des spoliations des biens des familles juives.
2°) Le film évoque de manière très réussi le basculement dans l'horreur des familles juives viennoises en mars 1938. Il y a une utilisation d'images d'archives et des reconstitutions qui sont de très bonne qualité.
3°) Helen Mirren est très convaincante dans son rôle de femme âgée qui revendique la reconnaissance de son droit et de sa dignité.
4°) Mon grand plaisir dans ce film a été de retrouvé des lieux de Vienne, une ville que j'aime tant.
5°) On peut noter la présence parmi les seconds rôles de deux acteurs que j'apprécie : Daniel Brühl et Elizabeth Mc Govern (la comtesse Grantham de Downtown Abbey).
6°) Le film passe très souvent de l'anglais à l'allemand et j'ai trouvé ça agréable.
7°) Ce film donne envie de replonger dans la Vienne du premier tiers du XXe siècle. L'époque de Stefan Zweig
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Il y a un petit côté inachevé et approximatif dans ce film que je n'arrive pas à définir.
Le 21 juillet 2015, je suis allé voir le film La femme au tableau
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un des nombreux films qui parlent du problème de la Mémoire de la Shoah au travers du prisme des spoliations des biens des familles juives.
2°) Le film évoque de manière très réussi le basculement dans l'horreur des familles juives viennoises en mars 1938. Il y a une utilisation d'images d'archives et des reconstitutions qui sont de très bonne qualité.
3°) Helen Mirren est très convaincante dans son rôle de femme âgée qui revendique la reconnaissance de son droit et de sa dignité.
4°) Mon grand plaisir dans ce film a été de retrouvé des lieux de Vienne, une ville que j'aime tant.
5°) On peut noter la présence parmi les seconds rôles de deux acteurs que j'apprécie : Daniel Brühl et Elizabeth Mc Govern (la comtesse Grantham de Downtown Abbey).
6°) Le film passe très souvent de l'anglais à l'allemand et j'ai trouvé ça agréable.
7°) Ce film donne envie de replonger dans la Vienne du premier tiers du XXe siècle. L'époque de Stefan Zweig
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Il y a un petit côté inachevé et approximatif dans ce film que je n'arrive pas à définir.
lundi 6 juillet 2015
n° 996 : The Spirit of London
The Spirit of London +++ (n° 16 417)
Le 1er juillet 2015, j'ai fini de lire le livre de Boris JOHNSON, The Spirit of London, Harper Press, 2012, 1ère édition, 2011
Ce que j'ai aimé :
1°) On ressent à la lecture de ce livre l'amour que Boris Johnson ressent pour la Ville dont il est maire et pour son histoire.
2°) J'ai découvert des personnages que je connaissais très peu : pour le XVIIIe siècle Samuel Johnson et John Wilkes (un des pères de la Liberté d'expression).
3°) Une femme métisse, Mary Seacole, du XIXe siècle qui a conservé a eu une renommée beaucoup moins grande que Florence Nightingale.
4°) John Balzagette, un ingénieur d'origine française qui est le père des égouts de Londres. L'équivalent londonien d'Eugène Belgrand.
5°) Un chapitre très intéressant sur les "Routemaster bus", les bus à impériale de Londres (idem pour celui sur le Midland Grand Hôtel, l'Hôtel de la Gare de Saint-Pancras).
6°) Boris Johnson explique fort bien en quoi l'attractivité d'une ville demande une politique publique volontariste. Les édiles Parisiens feraient bien de s'en inspirer...
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Page 72 une confusion bien regrettable entre Edouard II et Edouard III...
2°) Certains chapitres ressemblent un peu à du Loran Deutsch (ceux sur Bouddica, Alfred le Grand, Guillaume le Conquérant, Churchill). Des Grandes figures historiques sur lesquels je ne vois pas trop l'intérêt qu'un non spécialiste joue les singes savants à leur sujet.
Le 1er juillet 2015, j'ai fini de lire le livre de Boris JOHNSON, The Spirit of London, Harper Press, 2012, 1ère édition, 2011
Ce que j'ai aimé :
1°) On ressent à la lecture de ce livre l'amour que Boris Johnson ressent pour la Ville dont il est maire et pour son histoire.
2°) J'ai découvert des personnages que je connaissais très peu : pour le XVIIIe siècle Samuel Johnson et John Wilkes (un des pères de la Liberté d'expression).
3°) Une femme métisse, Mary Seacole, du XIXe siècle qui a conservé a eu une renommée beaucoup moins grande que Florence Nightingale.
4°) John Balzagette, un ingénieur d'origine française qui est le père des égouts de Londres. L'équivalent londonien d'Eugène Belgrand.
5°) Un chapitre très intéressant sur les "Routemaster bus", les bus à impériale de Londres (idem pour celui sur le Midland Grand Hôtel, l'Hôtel de la Gare de Saint-Pancras).
6°) Boris Johnson explique fort bien en quoi l'attractivité d'une ville demande une politique publique volontariste. Les édiles Parisiens feraient bien de s'en inspirer...
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Page 72 une confusion bien regrettable entre Edouard II et Edouard III...
2°) Certains chapitres ressemblent un peu à du Loran Deutsch (ceux sur Bouddica, Alfred le Grand, Guillaume le Conquérant, Churchill). Des Grandes figures historiques sur lesquels je ne vois pas trop l'intérêt qu'un non spécialiste joue les singes savants à leur sujet.
jeudi 25 juin 2015
n° 995 : Exposition Velazquez au Grand Palais
Velázquez au Grand Palais +++ (n° 16 406)
Le 26 juin 2015, j'ai visité l'exposition Velázquez au Grand Palais
Ce que j'ai aimé :
1°) Je ne suis pas un grand fan de Velázquez et je n'avais pas de très bon souvenir de la collection importante de Velázquez que l'on peut voir au Prado. Cependant, cette exposition très riche permet de faire une rétrospective très complète qui permet de bien comprendre le travail de l'artiste et son évolution.
2°) J'ai été impressionné par la diversité des musées et des collections qui ont prêté des œuvres. Cela permet de saisissant rapprochement entre certains tableaux de l'artiste qui utilise des thématiques ou des modèles identiques.
3°) La flopée de portraits de Habsbourg du XVIIe finit par faire sourire. Ils auraient bien eu du mal à concourir pour les prix de beauté !
4°) Une mentions spéciale pour les nombreux portraits de Marie-Thérèse, la cousine germaine et femme de Louis XIV dont on peut voir de nombreux portraits.
5°) J'ai été heureux de revoir le portrait d'Innocent X que j'avais vu dans la galerie Doria-Pamphili il y a plus de 20 ans ! Un superbe portrait.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) N'étant pas un grand fan de Velazquez, je le suis encore moins des peintres contemporains (j'ai eu vraiment beaucoup de mal à apprécier la première salle où on sent encore l'influence d'El Greco que j'apprécie encoremoins).
2°) De même au lieu de présenter une statue d'hermaphrodite du Louvre de l'époque romaine, il aurait été peut-être plus intéressant de finir par un Goya et un Manet pour montrer l'influence de Velázquez.
Le 26 juin 2015, j'ai visité l'exposition Velázquez au Grand Palais
Ce que j'ai aimé :
1°) Je ne suis pas un grand fan de Velázquez et je n'avais pas de très bon souvenir de la collection importante de Velázquez que l'on peut voir au Prado. Cependant, cette exposition très riche permet de faire une rétrospective très complète qui permet de bien comprendre le travail de l'artiste et son évolution.
2°) J'ai été impressionné par la diversité des musées et des collections qui ont prêté des œuvres. Cela permet de saisissant rapprochement entre certains tableaux de l'artiste qui utilise des thématiques ou des modèles identiques.
3°) La flopée de portraits de Habsbourg du XVIIe finit par faire sourire. Ils auraient bien eu du mal à concourir pour les prix de beauté !
4°) Une mentions spéciale pour les nombreux portraits de Marie-Thérèse, la cousine germaine et femme de Louis XIV dont on peut voir de nombreux portraits.
5°) J'ai été heureux de revoir le portrait d'Innocent X que j'avais vu dans la galerie Doria-Pamphili il y a plus de 20 ans ! Un superbe portrait.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) N'étant pas un grand fan de Velazquez, je le suis encore moins des peintres contemporains (j'ai eu vraiment beaucoup de mal à apprécier la première salle où on sent encore l'influence d'El Greco que j'apprécie encoremoins).
2°) De même au lieu de présenter une statue d'hermaphrodite du Louvre de l'époque romaine, il aurait été peut-être plus intéressant de finir par un Goya et un Manet pour montrer l'influence de Velázquez.
lundi 22 juin 2015
n° 994 : La Shoah in Italia
La Shoah in Italia ++++ (n° 16 403)
Le 22 juin 2015, j'ai fini de lire le livre de Michele SARFATI, La Shoah in Italia, Einaudi, 2012 (livre en langue italienne)
Ce que j'ai aimé :
1°) Ce livre permet d'abord de faire un rappel très précis et très documenté sur les mesures et les persécutions antisémites mises en œuvre en Allemagne puis dans le reste de l'Europe à partir de 1933 et jusqu'en 1945. C'est une mine d'information (par exemple, je ne savais pas qu'il y avait un numerus clausus dans les établissements scolaires allemands dès 1933 concernant le % de non aryens).
2°) L'ouvrage montre bien qu'il a fallu attendre 1938 pour que l'Italie se dote d'une législation antisémite en partie calquée sur les lois de Nuremberg (le définition raciale du judaïsme et l'interdiction des mariages "mixtes") mais avec de grosses différences (de nombreuses dérogations qui permettaient de ne pas discriminer de nombreux juifs italiens).
3°) L'ouvrage montre aussi que c'est après la mise en place de la République fasciste de Salo en septembre 1943 que l'Italie s'est impliquée dans le processus de déportation et d'élimination systématique des Juifs avec des dispositions prises pour collaborer avec l'Allemagne nazie.
4°) L'ouvrage montre aussi de manière très précise le nombre de Juifs d'Italie qui ont été victimes de la Shoah : le nombre est estimé à 7 800 (318 tués en Italie même et environ 7 500 déportés) pour une population juive en Italie estimée à 43 000 personnes.
Le 22 juin 2015, j'ai fini de lire le livre de Michele SARFATI, La Shoah in Italia, Einaudi, 2012 (livre en langue italienne)
Ce que j'ai aimé :
1°) Ce livre permet d'abord de faire un rappel très précis et très documenté sur les mesures et les persécutions antisémites mises en œuvre en Allemagne puis dans le reste de l'Europe à partir de 1933 et jusqu'en 1945. C'est une mine d'information (par exemple, je ne savais pas qu'il y avait un numerus clausus dans les établissements scolaires allemands dès 1933 concernant le % de non aryens).
2°) L'ouvrage montre bien qu'il a fallu attendre 1938 pour que l'Italie se dote d'une législation antisémite en partie calquée sur les lois de Nuremberg (le définition raciale du judaïsme et l'interdiction des mariages "mixtes") mais avec de grosses différences (de nombreuses dérogations qui permettaient de ne pas discriminer de nombreux juifs italiens).
3°) L'ouvrage montre aussi que c'est après la mise en place de la République fasciste de Salo en septembre 1943 que l'Italie s'est impliquée dans le processus de déportation et d'élimination systématique des Juifs avec des dispositions prises pour collaborer avec l'Allemagne nazie.
4°) L'ouvrage montre aussi de manière très précise le nombre de Juifs d'Italie qui ont été victimes de la Shoah : le nombre est estimé à 7 800 (318 tués en Italie même et environ 7 500 déportés) pour une population juive en Italie estimée à 43 000 personnes.
dimanche 21 juin 2015
n° 993 : A l'intérieur du Camp de Drancy
A l'intérieur du camp de Drancy ++++ (n° 16 402)
Le 15 janvier 2015, j'ai fini de lire le livre d'Annette WIEVIORKA et Michel LAFFITTE, A l'Intérieur du camp de Drancy, Perrin, 2012
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un livre très documenté concernant le camp de Drancy ouvert au Nord de Paris dans des immeubles HLM inachevés. L'ouvrage montre bien comment le camp a changé de nature à plusieurs reprises (Camp de représailles, camp de transit puis camp de concentration).
2°) L'ouvrage montre bien comment le régime de Vichy a été directement complice du sort réservé aux Juifs mais en précisant les limites de cette compromission.
3°) Il est aussi affreux de voir comment les nazis ont essayé d'utiliser certains Juifs pour encadrer les détenus et même pour organiser l'arrestation de familles juives.
4°) En fin d'ouvrage, les auteurs soulignent aussi comment le Parti Communiste a cherché à accaparer la mémoire du camp de Drancy jusqu'à l'élection de Jean-Christophe Lagarde comme maire de la ville en 2001.
5°) L'ouvrage comporte une remarquable documentation : photographies, cartes,...
Toujours cette question lancinante dès qu'on évoque cette question. Comment des hommes ont-ils pu faire çà à d'autres hommes ?
Le 15 janvier 2015, j'ai fini de lire le livre d'Annette WIEVIORKA et Michel LAFFITTE, A l'Intérieur du camp de Drancy, Perrin, 2012
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un livre très documenté concernant le camp de Drancy ouvert au Nord de Paris dans des immeubles HLM inachevés. L'ouvrage montre bien comment le camp a changé de nature à plusieurs reprises (Camp de représailles, camp de transit puis camp de concentration).
2°) L'ouvrage montre bien comment le régime de Vichy a été directement complice du sort réservé aux Juifs mais en précisant les limites de cette compromission.
3°) Il est aussi affreux de voir comment les nazis ont essayé d'utiliser certains Juifs pour encadrer les détenus et même pour organiser l'arrestation de familles juives.
4°) En fin d'ouvrage, les auteurs soulignent aussi comment le Parti Communiste a cherché à accaparer la mémoire du camp de Drancy jusqu'à l'élection de Jean-Christophe Lagarde comme maire de la ville en 2001.
5°) L'ouvrage comporte une remarquable documentation : photographies, cartes,...
Toujours cette question lancinante dès qu'on évoque cette question. Comment des hommes ont-ils pu faire çà à d'autres hommes ?
dimanche 7 juin 2015
n° 992 : The Rise and Fall of the House of Medici
The Rise and Fall of the House of Medici de Chistopher HIBBERT +++ (n° 16 388)
Le 4 juin 2015, j'ai fini de lire le livre de Christopher HIBBERT, The rise and fall of the Medici, Pearson, 1974
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un livre très complet sur l'ascension de la famille des Médicis avec notamment des chapitres très intéressants sur Cosme l'ancien et surtout Laurent le magnifique.
2°) L'ouvrage permet aussi d'avoir un bon aperçu de la vie artistique à Florence au XVe siècle.
3°) J'ai découvert la personnalité du Grand-Duc Cosme III qui a régné de 1670 à 1723 : au programme de son règne : l'interdiction des mariages entre juifs et chrétiens, l'interdiction pour les juifs d'avoir des domestiques chrétiennes, la décapitation pour les homosexuels. Un précurseur des temps les plus obscurs du XXe siècle !
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Pour la période relative aux XVIIe et XVIIIe siècle et la fin des Médicis, l'auteur a choisi de faire un survol très rapide.
Le 4 juin 2015, j'ai fini de lire le livre de Christopher HIBBERT, The rise and fall of the Medici, Pearson, 1974
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un livre très complet sur l'ascension de la famille des Médicis avec notamment des chapitres très intéressants sur Cosme l'ancien et surtout Laurent le magnifique.
2°) L'ouvrage permet aussi d'avoir un bon aperçu de la vie artistique à Florence au XVe siècle.
3°) J'ai découvert la personnalité du Grand-Duc Cosme III qui a régné de 1670 à 1723 : au programme de son règne : l'interdiction des mariages entre juifs et chrétiens, l'interdiction pour les juifs d'avoir des domestiques chrétiennes, la décapitation pour les homosexuels. Un précurseur des temps les plus obscurs du XXe siècle !
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Pour la période relative aux XVIIe et XVIIIe siècle et la fin des Médicis, l'auteur a choisi de faire un survol très rapide.
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