Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

dimanche 24 août 2008

n° 493 : Crown in Darkness

Crown in Darkness

Crown in Darkness ++++ (N°13 910)

Le 21 août 2008, j'ai fini de lire le livre de Paul DOHERTY, Crown in Darkness, Headline, 1991, 1ère édition, Robert Hale, 1988.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est le 2e volet de la série Hugh Corbet à laquelle j'ai déjà consacré de nombreux articles. J'avais déjà lu la traduction française il y a de très nombreuses années. A mon avis, Paul Doherty a réussi avec Crown in Darkness son meilleur roman policier.

2°) L'ouvrage est passionnant puisqu'il s'agit pour Hugh Corbet d'enquêter à propos de la mort mystérieuse, en 1286, du roi d'Ecosse Alexandre III. Le résultat de l'enquête est édifiant !

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Paul Doherty, qui est professeur d'histoire médiévale, devrait se renseigner un peu mieux quand il se risque à faire des phrases en français : le "Qu'est-ce que c'est ?" et devenu "Qu'est-ce que ce ?"

Voir les autres articles que j'ai écrit sur les livres de Paul Doherty :

- Satan in St Mary's

- The Angel of Death

- The Prince of Darkness

- le feu de Satan

- la galerie du Rossignol (Doherty sous le pseudonyme de Paul HARDING)

- The nightingale gallery (ouvrage précédent en version anglaise)

- Sous le masque de Ré

- The song of a Dark Angel

vendredi 22 août 2008

n° 492 : Stuart Britain

Stuart Britain ++I (N°13906)

Le 17 août 2008, j'ai fini de lire le livre de John MORILL, Stuart Britain, A very short introduction, Oxford University Press, 2000, 1ère édition, 1984.

Ce que j'ai aimé :

1°) Une petite révision concernant la Grande Bretagne du XVIIe siècle ne fait jamais de mal. Comme toujours avec cette collection, on peut avoir en une centaine de pages, un très bon résumé d'un vast sujet.

2°) On apprend grâce à ce livre que le 1er parti politique anglais, les Whigs (libéraux), s'est mis en place pour les élections de 1679 et 1681.(page 69). Le livre m'a donné envie d'en savoir plus sur leur premier grand leader : Lord Shaftersbury.

3°) L'auteur rappelle fort justement que la succession de 1625 a été une des plus tranquilles de l'histoire d'Angleterre. Cela faisait depuis 1507 qu'un roi adulte n'avait pas succédé à son père et cela ne s'est pas renouvelé avant 1727. Pourtant, le nouveau roi, Charles Ier a fini par perdre le pouvoir et par être décapité.

4°) Il est très intéressant de constater (page 11) qu'au XVIIe siècle Londres était 50 fois plus peuplée (250 000 habitants) que les autres villes importantes du pays (Bristol, Newcastle, Norwich comptaient chacune 25 000 habitants).

5°) Au XVIIe siècle, la Grande-Bretagne a vu sa population passer de 4,9 à 7,3 millions mais c'était beaucoup moins que la population française (20 millions d'habitants).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'ouvrage a une approche historique un peu vieillote : il commence par l'aspect socio-démographique avant de se pencher sur le politique. Cela fait un peu dépassé.

2°) Il est surprenant d'arrêter la Grande-Bretagne des Stuarts à l'année 1688. Les filles de Jacques II : Mary II et Anne Ière sont des Stuarts. Il aurait donc fallu aller jusqu'à la mort de cette dernière en 1714...

6°) Il est intéressant de définir l'anglicanisme comme un mélange de doctrine protestante et de pratique catholique (page 77).

mercredi 13 août 2008

n° 491 : Love and Louis XIV


Love and Louis XIV +++I (N°13899)

Aujourd'hui, mercredi 13 août 2008, j'ai fini de lire le livre d'Antonia FRASER, Love and Louis XIV, Phoenix, 2007, 1ère édition, Weidenfeld and Nicolson, 2006.

Ce que j'ai aimé :

1°) J'ai lu de très nombreux livres sur Louis XIV. Des livres historiques et des fictions. Cela donne souvent un peu n'importe quoi. Je craignais, je l'avoue, le pire avec Antonia FRASER, qui est une écrivaine très prolixe en livre historique. J'ai eu une très bonne surprise : le livre de 400 pages est vivant, sans tomber dans la miévrerie et surtout, je n'ai relevé aucune erreur. (Sauf une page 13 : elle affirme que le château neuf de Saint-Germain-en-Laye a été détruit à la Révolution, or c'est le Comte d'Artois, futur Charles X qui l'a fait raser car il voulait construire un nouveau château).

2°) Antonia Fraser ne s'intéresse pas uniquement à la vie sentimentale de Louis XIV. Elle s'intéresse aux différentes femmes qui ont marqué Louis XIV et notamment sa mère Anne d'Autriche.

3°) Il est toujours intéressant de relire des pages sur la très progressive et très sereine ascension de Mme de Maintenon.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le livre manque d'un arbre généalogique et d'une chronologie. Cela aurait été beaucoup plus utile que la liste des personnages telle qu'elle apparaît au début de l'ouvrage.

Autres articles en rapport avec ce thème :

- Le Louis XIV (tome I) de la série de Max Gallo.

- Le Chantier de Versailles de François Tiberghien.

- Louis XIV de Peter Burke.

- Louis XIV de Jean-Louis Dufreigne.

- Les mémoires (volume 1) du Cardinal de Retz.

- 1661 de yves Jégo et Denis Lépée.

- L'exposition "Quand Versailles était meublé d'argent".

dimanche 3 août 2008

n° 490 : Le palais de Schönbrunn



Le palais de Schönbrunn ++++ (N°13 889)

Le mercredi 16 juillet 2008, je suis allé visité le palais de Schönbrunn, situé à l'Ouest de Vienne.

Ce que jai aimé :

1°) Etant admirateur de Versailles, j'aime ce genre de grand palais des XVIIe-XVIIIe siècles. J'ai souvent tendance à considérer que les copies ne valent pas l'original (par exemple, on peut parfois discuter le "bon goût" de Nymphenburg à Munich ou de Sans Souci à Potsdam, même si j'avais adoré ces deux palais). A Schonbrunn, j'ai vraiment été impressionné par la beauté des salles du XVIIIe siècle. Elle marque le goût baroque sans tomber dans la lourdeur de l'impératrice Marie-Thérèse (qui a régné sur l'Autriche de 1740 à 1780). Pour vous en convaincre, allez faire un tour sur la vue panoramique de la Grande galerie ou de la salle laquée noire faite pour Marie-Thérèse après la mort de son mari François de Lorraine.


2°) La façade, elle aussi, a une belle proportion. Elle est même moins monotone que celle de Versailles, qui côté Jardin, donne un peu trop dans un clacissisme linéraire.

3°) La vue depuis la "gloriette" qui domine le palais est très belle. On a une magnifique vue en direction de Vienne.

4°) Le parc est très agréable. Là encore on se croirait à Versailles.


5°) J'ai beaucoup aimé l'orangerie, car c'est un endroit peu visité où on peut admirer de très belles plantatations.


6°) Le jardin du Kronprinz (où a été élevé le fils de François Joseph et Elisabeth) est aussi un très bel endroit où on peut admirer en été des citronniers et des orangers.


7°) Au bout du jardin, à côté du zoo que je n'ai pas visité, on peut admirer une immense serre tropicale typique des constructions du XIXe siècle.


8°) Une mention spéciale pour le restaurant du palais : c'est un endroit agréable (ouvert sur le jardin), la cuisine est bonne et les prix sont raisonnables.

9°) En fin de journée, après la visite du palais et des jardins il est possible d'aller nager à la piscine située juste au-dessus du parc... J'en reparlerai dans un prochain article !

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Je reste un peu sceptique sur les pièces consacrées à François-Jospeh et à sa femme "Sisi". Cela fait un peu redite par rapport à ce qu'on peut voir à la Hofburg (dont je reparlerai peut-être dans un autre article).

2°) Quel dommage que l'on ne puisse pas mieux voir la collection de porcelaines choinoises de l'impératrice Marie-Thérèse.

samedi 2 août 2008

n° 489 : The Nightingale Gallery

The Nightingale Gallery +++ (N°13 888)

Hier, vendredi 1er août 2008, j'ai fini de lire le livre de Paul DOHERTY, The Nightingale Gallery, Editions Headline (réédition 2001).

Ce que j'ai aimé :

1°) Il s'agit de la version anglaise du livre que j'ai lu en français sous le titre "La galerie du Rossignol". Mais alors qu'en français l'ouvrage est paru avec pour auteur Paul Harding, il reparaît ici en anglais sous le nom de son véritable auteur Paul Doherty. Mon avis n'a pas beaucoup changé entre la version anglaise et la version française. Je renvoie donc à l'article que j'avais écrit précédemment.

2°) L'intérêt de relire en anglais est que je me rends compte que j'ai tendance à vite oublier le contenu de ces romans historiques policiers. J'avais complètement oublié comment le 1er personnage est assassiné... le mode d'empoisonnement est très réussi !

3°) J'avais complètement oublié que le Prince Noir, fils d'Edouard III et père de Richard II, était mort en 1376, c'est-à-dire à peine un an avant son père. A peu de choses près, ce grand personnage a donc failli régner.

vendredi 1 août 2008

n° 488 : Le Requiem de Mozart à la Karlskirsche de Vienne


Requiem de Mozart à la Karskirsche de Vienne ++++ (N°13 887)

Le 17 juillet 2008, lors de mon séjour à Vienne, j'ai assisté à un concert dans la karlskirsche. Au programme, le requiem de Mozart.

Ce que j'ai aimé :

1°) Le requiem est une oeuvre magnifique... quand elle est interprétée par un choeur et des musiciens de talent et tel était le cas. L'orchestre de Salzbourg composé par des interprètes relativement jeunes (la moyenne d'âge tournait autour de 25 ans) est une formation de qualité.

2°) Quel lieu plus parfait que la Karskirsche pour écouter ce requiem de Mozart ? Il s'agit d'une église bâtie dans la 1ère moitié du XVIIIe siècle et donc que Wolfgang Amadeus a bien connu. En plus bien sûr, le Requiem est un des plus beaux chants religieux.

3°) Contrairement à d'autres spectacles destinés à attirer les touristes (par exemple les best of d'un peu tout et n'importe quoi au Stadtoper), le prix est relativement raisonnable : 36 euros par personne.

jeudi 31 juillet 2008

n° 487 : Exposition Kokoschka à l'Albertina de Vienne


Exposition Kokoschka à l'Albertina de Vienne ++++ (N°13 886)

Le 13 juillet 2008, je suis allé voir l'exposition Kokoschka à l'Albertina de Vienne.

Ce que j'ai aimé :

1°) Kokoschka est un peintre autrichien que je connaissais mal et sur lequel j'avais un a priori plutôt négatif. Je ne connaissais que les peintures un peu torturées du début du siècle. Or, ici étaient présentées les oeuvres faites entre 1934 et 1970 dans lesquelles, Kokoschka a fait de nombreux paysages urbains que je trouve magnifiques, par exemple, Londres, Berlin, Prague.

2°) L'exposition permettait de comprendre combien ce peintre a été confronté aux totalitarismes : il a du fuir dans les années 30 l'Europe centrale en raison du nazisme. Il a dénoncé les atrocités commises pendant la guerre d'Espagne. Un tableau dénonce les accords de Munich de 1938. Par la suite, devenu citoyen britannique, il a dénoncé le totalitarisme communiste en Europe de l'Est.

3°)Les salles d'exposition était très agréables avec des revêtements de peintures très réussis. L'ensemble des cartels étaient traduits en anglais.

4°) L'exposition commencée le 11 avril finissait le 13 juillet. C'était donc le dernier jour de l'exposition et malgré cela il n'y avait pas trop de monde. C'était d'autant plus agréable.

mercredi 30 juillet 2008

n° 486 : Le Palais du belvédère de Vienne (Autriche)


Le Belvédère de Vienne +++I  (N°13 885)

Le mardi 15 juillet 2008, je suis allé visiter au Palais du Belvédère de Vienne.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un magnifique palais du début fu XVIIIe siècle construit par le Prince Eugène de Savoie-Carignan (1663-1736), un personnage que j'affectionne tout particulièrement pour plein de raisons...

2°) Je trouve très réussie l'idée de faire deux palais : le Belvédère Haut qui domine le Belvédère Bas, avec entre les deux un très chouette jardin et une très belle vue vers le centre de Vienne.



3°) Les jardins sont en train d'être refaits. C'est plutôt réussi.

4°) L'escalier d'honneur et les grandes salles centrales du Haut et du Bas belvédère possèdent de magnifiques voûtes.


5°) Dans le Haut Belvédère on peut admirer une impressionnante collection de statues de têtes grimaçantes sculptées par Franz-Xavier Messerschmidt (1736-1783).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le Belvédère abritait les collections de peinture du Prince Eugène. Une grande partie de celles-ci sont aujourd'hui au Kunsthistorisches Museum. Du coup, le Belvédère montre des expositions temporaires (je n'ai pas été enthousiasmé par celle intitulée Phantasischer Realismus). Le haut Belvédère propose des oeuvres de la fin du XVIIIe siècles au début du XXe siècle... Je ne suis pas très fan et cela ne correspond pas bien sûr à l'époque du Prince Eugène. [Je ne suis pas un fan des oeuvres de Klimt et de la Sécession Viennoise].

2°) Les statues des fontaines des jardins sont un peu surprenantes. Ce sont des scènes assez violentes d'égorgements, de massacres,...

mardi 29 juillet 2008

n° 485 : The Habsburgs

The Habsburgs: Embodying Empire


The Habsburgs +++ (N°13 84)


Le 28 juillet 2008, j'ai fini de lire le livre de Andrew WHEATCROFT, The Habsburgs, Embodying Empire, Penguin Books, 1996, édition américaine, Viking, 1995.


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est un livre très vivant qui raconte beaucoup d'anecdotes sur  la famille des Habsbourg qui a régné en Europe centrale, en Bourgogne, aux Pays Bas, en Italie et en Espagne. De plus, malgré cela le livre ne se perd pas dans les détails inutiles.


2°) Le livre est accompagné par des arbres généalogiques, des cartes et des reproductions de peintures et de photos ce qui est très agréable.


3°) Ce livre est assez facile à lire. En 293 pages, on fait un agréable survol de l'histoire de cette famille. C'est un complément très utile au livre de Henry Bogdan dont j'ai parlé dans un article précédent.


4°) On apprend que le fameux portrait de Maximilien et de sa famille (qui apparaît sur la couverture du livre de Bogdan) est une image de propagande car Maximilien Ier (empereur de 1493 à 1519) n'a jamais rencontré son petit-fils Ferdinand (qui sera empereur de 1555 à 1564) et qui était élevé en Espagne...


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Il y a de nombreuses erreurs grossières : l'auteur affirme que Louis XIV revendiqua la couronne d'Espagne car il descendait des rois d'Espagne par sa mère Anne d'Autriche. Cette filiation est exacte mais la revendication est surtout due au fait que Louis XIV était mariée avec Marie-Thérèrèse d'Autriche, la fille aînée de Philippe IV d'Espagne. De même l'auteur place la mort de Joseph II en 1792 et non pas en 1790. Quant à la Commune de Paris lors de laquelle la ville connaît les ravages révolutionnaires elle est annoncée en 1870 (alors qu'elle a eu lieu en 1871).


2°) De même dans les arbres généalogiques -certes très complexe et très fourni de la fin de l'ouvrage- on relève un nombre impressionnant de petites erreurs. Il faut donc les manier avec la plus grande prudence.


3°) On ne peut que s'étonner que la couverture d'un ouvrage consacré aux Habsbourgs présente en couverture un portrait de Marie-Thérèse d'Autriche (femme de Louis XIV) et de son fils, le Grand Dauphin, Louis ... de Bourbon. Il existe suffisamment de portraits de la famille des Habsbourgs pour ne pas choisir celui-là !

lundi 28 juillet 2008

n° 484 : Joseph II d'Autriche


Jospeh II ++ (N°13 883)

Le 17 juillet 2008, j'ai fini de lire de Jean Bérenger, Joseph II, Fayard, 2007.

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) J'aime beaucoup lire des biographies, notamment celle de la collection Fayard, mais je trouve que celle-ci n'est pas réussie car l'auteur a choisi un plan thématique qui le conduit à redire de très nombreuses fois la même chose (par exemple, le voyage de Joseph II en France en 1777 est évoqué de très nombreuses fois).

2°) Il arrive que les répétitions se fassent sur des pages qui se suivent de manière très maladroite par exemple à propos du chancelier Kaunitz dont les dates de naissance et de mort sont répétées par 28 et 29 (1711-1794). On a vraiment l'impression que l'auteur ne s'est pas assez relu.

3°) Certains passages sont vraiment très techniques (exemple : Joseph II et les finances). Cette biographie ressemble parfois à une thèse doctorale un peu indigeste.

4°) Le titre "Jospeh II d'Autriche" est discutable puisque jusq'en 1806, il faut parler du Saint-Empire-Romain-Germanique et pas de l'Empire d'Autriche.

Ce que j'ai aimé :

1°) On comprend que Joseph II a été un personnage complexe. Devenu emereur en 1765 à la mort de son père François Ier de Lorraine, il n'a vraiment exercé le pouvoir qu'en 1780, à la mort de sa mère, Marie-Thérèse d'Autriche.

2°) Jusqu'à sa mort, en 1790, il a voulu mener des réformes de grande ampleur avec des succès très inégaux : scolarisation, uniformisation linguistique, laïcisation de l'Etat... Tout cela lui a valu de connaître une fin de règne très difficile avec des soulèvements aux Pays Bas (Belgique actuelle) et en Hongrie.

3°) Joseph II se rêvait grand stratège à la manière de son contemporain Frédéric II de Prusse. Malheureusement, les campagnes militaires qu'il a conduites ont montré qu'il n'était pas facile de réussir dans ce domaine (notamment lors de la guerre dite des Patates à propos de la succession de Bavière en 1777-1779).

4°) On se rend compte que Joseph II était un personnage curieux de tout. C'est certainement un des souverains qui a le plus voyagé au XVIIIe siècle.

Plusieurs dates à retenir :

- le 13 mars 1741 : la naissance de Joseph II.

- 29 novembre 1780 : la mort de Marie-Thérèse de Habsbourg.

- 20 février 1790 : la mort de Joseph II.