Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

mardi 29 mai 2012

n° 840 : La co-cathédrale Saint-Jean de La Valette

La co-cathédrale Saint-Jean de La Valette ++++ (n° 15 284)

Le 17 mai 2012, j'ai visité la co-cathédrale Saint-Jean de La Valette à Malte.


Ce que j'ai aimé :

1°) Cette église cathédrale est un superbe édifice baroque.

2°) Les chapelles de chacune des nations de l'Ordre de Malte sont superbes avec notamment de superbes tombeaux.

3°) On peut admirer dans l'oratoire, on peut admirer une des plus belles oeuvres du Caravage : La Décollation de Saint-Jean?

La nef

Le maître-auel du choeur

Un des tombeaux

lundi 28 mai 2012

n° 839 : Le palais d'Etat de La Valette

Statue de Neptune
Le palais d'Etat de La Valette +++ (n°15 283)

Le 19 mai 2012, j'ai visité le palais d'Etat de La Valette à Malte

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un superbe édifice du XVIIe siècle où siégeait le Grand maître de l'ordre de Malte jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.

2°) Aujourd'hui, c'est la résidence qui sert pour les cérémonies d'Etat. Les présidents de la république de Malte y organisent les réceptions officielles.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) La visite de l'armurerie est un peu indigeste. J'ai surtout apprécié les canons.

2°) Il y a un audioguide uniquement... pour l'armurerie mais rien pour le palais officiel.

3°) La billeterie est désastreusement longue.

La grande salle de réception officielle

Les magnifiques galeries qui desservent l'ensemble du palais  à l'étage.

Une vue de l'armurerie

dimanche 27 mai 2012

n° 838 : Métronome

Métronome - (n° 15 282)

Le 30 avril 2012, j'ai fini de lire le livre de Loràant DEUTSCH, Métronome, Robert Lafon, 2009. Je n'ai tellement pas aimé ce livre que j'ai oublié d'en faire le compte rendu de lecture. Voilà l'erreur réparée.


Ce que je n'ai pas aimé :

1°) Ce livre est un best seller ce qui me sidère car d'un point de vue historique il a d'énormes lacunes. L'auteur colporte des histoires en laissant penser qu'elles sont vraies (je pense par exemple à Saint-Denis qui aurait pris sa tête sous le bras [page 52] alors qu'on sait très bien qu'il s'agit d'une légende due au fait que les personnes décapitées étaient représentées avec leur tête dans leur main et que le bon peuple a pris la représentation au pied de la lettre). Cela conduit aussi l'auteur a multiplé les expressions "on dit que" "paraît-il" (page 107).

2°) L'auteur pratique une style un peu lourdingue pour essayer de donner de l'intérêt à son récit. Il faudrait compter les points d'exclamations (8 par exemple pages 118 à 121), les points de suspension (4 pages 120-121) et les points d'interrogation. C'est un style qui convient pour les blogs mais pas pour un livre.

3°) L'auteur écrit quelques âneries. Par exemple les ossements de Fouquet auraient été transférés dans les catacombes en 1785 au moment de la fermeture de certains cimetières parisiens (page 50). A ma connaissance, Fouquet est toujours dans la crypte de l'église Notre-Dame-de-la-Visitation dans le 4e arrondissement (église qui depuis est devenue un temple réformée). Autre monstruosité, on nous parle du style rococo fin de siècle à propos de l'église Notre-Dame des Champs (qui date de la fin du XIXe siècle). Il faudrait que M. Deutsch prenne des cours d'histoire de l'art car si la façade Notre-Dame-des-Champs est tout sauf en style rococo : c'est un mélange de style néo-classique et néo-byzantin.

4°) Une énorme partie du livre est consacrée à des périodes mal connues des historiens eux-mêmes. L'auteur en fait des tartines et des tartines sur le Bas Empire romain et sur la période mérovingienne. Sur 377 pages, l'an mille n'apparaît qu'à la page 193 !  Comme les temps obscurs ont laissé peu d'archives et beaucoup de récits très enjolivés, cela permet de dire tout et n'importe quoi.

5°) L'auteur a eu une idée excellente en partant pour chaque chapitre d'une station de métro précise. Le problème est qu'il ne s'en tient pas à cette idée géniale puisqu'à chaque fois il renvoie le lecteur vers d'autres lieux parfois fort lointain dans Paris.

Ce que j'ai aimé quand même.

1°) Ce livre permet d'intéresser les Parisiens et les visiteurs de Paris à l'histoire de la capitale. Le succès du livre en librairie montre qu'il y a une demane. Le problème est l'ignardise criante d'une partie de nos concitoyens (et même des journalistes) en matière historique. Au pays des incultes dans le domaine historique, Laurànt Deutsch peut avoir droit aux éloges.

2°) J'ai sur le fond de l'estime pour Laurànt Deutsch. Il a fait ce livre avec toute sa flamme et cela bien sûr je le respecte.

3°) Je dois admettre que j'ai découvert certains faits que j'ignorais totalement (et qui me semblent véridiques même si je me méfie en raison des nombreuses erreurs que j'ai relevées). Voici quelques exemples : j'ignorais que des momies égyptiennes s'étaient retrouvées sous la colonne de la Bastille (page 337), je ne savais pas qu'en 2009 des fouilles rue de Rivoli avaient prouvé l'existence d'une enceinte du Xe siècle (page 247) ou que Gérard de Nerval s'était pendu le 26 janvier 1855 (page 158) dans une venelle qui devait se située dans la partie ouest de l'actuelle 4e arrondissement : la rue de la Vieille-Lanterne qui était située à l'emplacement du théâtre de la Ville (place du Châtelet).

4°) Dans l'ensemble la 2e partie du livre qui correspond à des époques beaucoup mieux connues de l'histoire de Paris est vraiment plus intéressantes.

samedi 26 mai 2012

n° 837 : Un Parisien à travers Paris


Un Parisien à travers Paris ++++ (n°15 281)

Le 18 mai 2012, j'ai fini de lire le livre de Philippe Meyer, Un parisien à travers Paris, Robert Laffont, 2009

Ce que j'ai beaucoup aimé :

1°) Philippe Meyer est un excellent connaisseur de Paris. Il décrit à merveille la vie à Paris à travers une série de portrait.

2°) Il dresse un tableau très critique de certains fleurons de l'ère Delanoë avec notamment des pages savoureuses sur Vélib', le 104 et Paris plage.

3°) Il fait un magnifique portrait d'une femme du Paris populaire de jadis "La femme d'à côté" qui m'a beaucoup ému car elle m'a rappelé celle assez semblable d'une des voisines que j'ai connu quand je suis arrivé dans le 4e arrondissement en 1996.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) On peut craindre parfois une petite pointe de voyeurisme un peu condescendant quand Philippe Meyer dresse le portrait de SDF rencontré grâce aux équipes du 115.

dimanche 13 mai 2012

n° 836 : La communication n'est pas un jeu

La communication n'est pas un jeu de Ghyslaine Pierrat ++I (n° 15 268)

Le 29 avril 2012, j'ai fini de lire le livre de Ghyslaine PIERRAT, La communication n'est pas un jeu, L'Harmattan, 2011


Ce que j'ai aimé :

1°) J'ai rencontré l'auteure de ce livre. C'est une femme qui a la pêche. Cela se ressent dans le livre.

2°) Avant la rencontre avec Ghyslaine Pierrat, je ne savais même pas ce qu'était un "spin-doctor". J'ai donc découvert un monde que je ne connaissais pas du tout.

3°) Fort heureusement, Ghyslaine Pierrat estime que la communication ne fait pas tout !

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Je n'ai pas été convaincu par la partie historique (le 1er chapitre). Le concept historique de spin doctor est à mieux définir et il y a quelques erreurs certes pas très graves.

2°) Ghyslaine Pierrat dit sans arrêt du bien de tout le monde. C'est lassant à force !

mardi 1 mai 2012

n° 835 : A Caribbean Mystery


A Caribbean Mystery ++I (n° 15 256)

Le 19 avril 2012, j'ai fini de lire le livre d'Agathe Christie, A Caribbean Mystery, Harper 2002, 1ère édition Collins 1964.

Ce que j'ai aimé :

1°) Dans cette enquête, la vieille Mrs Marple montre ses talents d'enquêtrice. Cette mamie a toujours une manière très particulière de mener les enquêtes.

2°) Dans ce policier, Agathe Christie nous enmène aux Antilles. L'enquête se passe donc dans un milieu fortuné.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) J'ai trouvé l'enquête un peu poussive. Il faut attendre la fin pour que les rebondissements (et les meurtres) donnent du rythme au récit.

2°) On est pas complètement surpris par la personne qui est l'assassin. C'est loin d'être le meilleur policier d'Agatha Christie.

3°) La couverture est étrange puisqu'elle laisse penser qu'il s'agit d'une enquête sur un bateau de croisière ce qui n'est pas du tout le cas !

mercredi 18 avril 2012

n° 834 : Tenzan Tohji-Kyô à Hakone Yumoto

Tenzan Tohji-Kyô à Hakone Yumoto ++++ (n° 15 243)

Le 27 février, j'ai expérimenté les bains chauds Tenzan Tohji-kyô de Hakone Yumoto.

Ce que j'ai beaucoup aimé :

1°) Alors qu'il faisait très froid, cela a été un vrai bonheur de se baigner dans ces bassins chauds. L'eau sort du sol à une température très élevée et les bains sont vraiment agréables.

2°) Nous avons pu exepérimenter deux bains situés à proximité l'un de l'autre. Dans le second, on pouvait profiter d'une très belle vue sur la nature.

3°) Les Japonais sont un peuple qui ne cessent de surprendre. Cela fait très étrange de se retrouver dans le plus simple appareil avec des étrangers et pourtant on sent pas aucune honte (les femmes et les hommes sont quand même bien sûr séparés). Alors que vraiment il y avait un très grand calme, on ressentait une ambiance vraiment chaleureuse.

4°) Autre surprise. Après le bain, il existe une salle de décontraction où tous les visiteurs s'étendent sur des tatamis pour dormir. J'ai essayé en vain d'expliquer à des japonais que pour nous, Français, dormir les uns à côtés des autres avec des gens qu'on ne connaît pas c'est très déconcertant. Cela montre peut-être que les Japonais sont moins inquiets que nous autres. Ils ne semblent pas craindre ce qui peut leur arriver s'ils dorment.
Ce que j'ai moins aimé :

1°) Evidemment, vu la tenue des baigneurs, impossible de faire des photographies pour immortaliser ce très bel endroit. Je n'ai pensé qu'à prendre une photo que du panneau d'accueil.

2°) Pour atteindre ce lieu depuis Tokyo, il faut un bon guide local... Nous avons pris un train jusqu'à Odawara et de là il fallait en prendre un autre pour Hakone Yumoto et de là encore prendre un bus.

mardi 17 avril 2012

n° 833 : The Iron Lady

The Iron Lady +++ (n° 15 242)

Le 5 mars 2012, je suis allé voir le film The Iron Lady.

Ce que j'ai aimé :

1°) Meryl Streep est à nouveau impressionnante dans ce rôle. Rien que pour cela il faut le voir.

2°) Le personnage de Margaret Thatcher m'intéresse depuis longtemps. Quand elle était au pouvoir, je n'avais pas une grande passion pour elle mais lors d'un séjour à Londres en septembre 1990 je l'ai vu dans un entretien sur la BBC. Elle crevait l'écran tant elle incarnait le pouvoir et même la puissance du pouvoir... Ca n'a pas duré longtemps puisqu'elle a démissionné 3 mois plus tard.

3°) C'est un film touchant car il montre que cette grande dame a vécu de façon fusionnelle avec son mari.

4°) J'aime cette réflexion qui est mise dans la bouche de Maguy quand elle regrette la grande époque : "It used to be about trying to do something. Now it's about trying to be someone."
Ce que j'ai moins aimé :

1°) On passe trop rapidement sur l'aspect politique du personnage. Tout semble se résumer à un apprentissage de savoir être. On en oublierait presque que Maguy est resté au pouvoir pendant 11 ans ce qui est fait le Premier ministre qui a dirigé pendant le plus longtemps le Royaume Uni au XXe siècle.

dimanche 15 avril 2012

n° 832 : Histoire de l'ordre de Malte

Histoire de l'ordre de Malte +++ (n° 15 240)

Le 4 avril 2012, j'ai fini de lire le livre de Bertrand Galimard Flavigny, Histoire de l'ordre de Malte, Tempus, 2010, Edition originale Perrin, 2006.

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce livre permet de faire un survol de l'histoire de la Chrétienté et de la Mer Méditerrranée depuis le XIe siècle. On passe de la France, à la Terre Sainte, à Rhodes, puis Malte.

2°) Il y a des passages vraiment intéressants pour préparer une visite de Malte (à partir de la page 236).

3°) Je ne savais pas du tout que l'Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean avait son siège initial à Paris sur la rive gauche tout près de l'actuel collège de France.

4°) Certains aléas de l'Histoire de l'Ordre sont étonnants. Par exemple, le fait que le tsar de Russie Paul Ier a réussi à se faire reconnaître Grand maître de l'Ordre de Malte... alors qu'il était orthodoxe.

5°) Le livre montre bien le statut juridique très particulier de l'Ordre de Malte dans le droit international aujourd'hui.

6°) La chronologie en fin de livre (pages 405 à 408) est très bien faite.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le livre se perd parfois dans des détails techniques pas enthousiasmants (par exemple l'histoire de la Croix de Malte et ses différentes représentations). Le supplément final sur les biographies des Saints, bienheureux de l'Ordre est très rébarbatif à lire.

samedi 14 avril 2012

n° 831 : Jesu meine Freude aux Bilettes

Jesu meine Freude ++++ (n° 15 239)
Le 1er avril 2012, je suis allé assister au concert "Jesu meine Freude" à l'église des Billettes, un siiècle de motet allemand

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce concert a été précédé d'une introduction très intéressante du pasteur Alain Joly et du grand musicologue Gilles Cantagril. Cela a permis de montrer la cohérence entre les différentes oeuvres présentées.

2°) Le concert a commencé avec des oeuvres de Gottfried August Homilius (1714-1785). J'avoue que je ne connaissais pas ce compositeur. Il est moins intéressant que Schütz et Bach mais il mérite d'être connu.

3°) Le concert a permsi aussi d'entendre des oeuvres d'Heinrich Schütz (1585-1672). Il faut connaître la musique de ce compositeur qui a été marqué par les horreurs de la Guerre de trente ans.

4°) Le concert a fini par le Jesu meine Freude de Bach (BWV 227). Une oeuvre merveilleuse. J'ai vraiment vécu un moment sublime.

5°) Les artistes tant les chanteurs (le choeur de chambre Les tempéraments Variations) que les musiciens étaient vraiment de très grande qualité.

6°) Le programme rédigé par Thibault Lam Quang est vraiment très intéressant.

7°) Le message spirituel des oeuvres ne peut pas laisser insensible... surtout en ce dimanche des Rameaux qui marquait le début de la Semaine sainte.