Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

samedi 25 mai 2013

n° 885 : La piazza del Duomo de Pise





La piazza del Duomo de Pise ++++ (n° 15 645)

Le 4 mars 2013, j'ai visité le Campo Santo de Pise (où j'étais déjà allé en 1996).

Ce que j'ai aimé :

1°) J'aime beaucoup ce site où l'on peut admirer quatre ensembles architecturaux superbes : la tour, le Duomo, le baptistère  et le Campo Santo.

2°) En 1996, la tour de Pise était fermée pour travaux et elle retenue par des étais. Tel n'était plus le cas : j'ai pu la gravir pour la 1ère fois.

3°) En 1996, je n'avais pas eu le temps de visiter le baptistère. Il est vraiment superbe.

4°) Le temps était superbe !

Vue d'ensemble depuis la tour de Pise

La tour

L'intérieur de la Tour

La façade du Duomo

La nef du Duomo

La chaire du Duomo

Le baptistère

L'intérieur du Baptistère

Soleil couchant sur la piazza del Duomi

jeudi 23 mai 2013

n°884 : La Villa Hügel d'Essen

La Villa Hügel de Essen +++ (15 642)

Le 20 avril 2013, j'ai visité la villa Hügel située au sud de Essen dans la Ruhr.

Ce que j'ai aimé :

1°) Cette villa a été construite par la famille Krupp au XIXe siècle. On peut donc y trouver une mine d'information sur l'hisoire de cette entreprise sidérurgique. On peut y voir des photographies, des cartes, des graphiques. C'est vraiment intéressant.

2°) On peut se rendre compte à quel point la famille Krupp a amassé une énorme fortune. La villa est immense et possède un imposant mobilier.

3°) Autour de la villa, il y a un jardin qui est plutôt agréable.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'ensemble n'a rien de très éléguant. C'est plutôt chargé.




Alfred Krupp (1812-1887)

Friedrich Alfred Krupp (1854-1902)

Une ouvrière des usines Krupp en 1917

L'empereur Guillaume II visite les usines Krupp les 9-10 septembre 1918

La statue de  Friedrich Alfred Krupp (1854-1902)

dimanche 5 mai 2013

n°883 : Le Musée Folkwang de Essen

Le musée Folkwang de Essen ++++ (n° 15 625)

Le 20 avril 2013, j'ai visité le musée Folkwang de Essen, un superbe musée d'art moderne en plein coeur de la Ruhr.

Ce que j'ai beaucoup aimé :

1°) C'est un musée qui vient d'être complètement refait (il a réouvert en 2010). Le décor intérieur est d'une grande sobriété avec une série de patio très lumineux et très agréable.

2°) Le musée possède une très belle collection de peintures avec de nombreux artistes allemands que j'apprécie tout particulièrement : Nolde, Feininger, Schmidt-Rottluff, Kirchner.

3°) On peut aussi voir de très belles œuvres d'artistes européens que j'apprécie tout particulièrement (Manet, Monet, Dali,...)

4°) On peut même y voir quelques porcelaines chinoises dans le 1er sous-sol !

5°) Le petit salon de thé n'est pas désagréable. En tout cas, il est très calme.

6°) Depuis la gare, le marquage au sol permet très facilement de trouver ce musée qui est un peu à l'égard du centre-ville d'Essen

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Je reste désespérément hermétique à une grande partie de l'art contemporain.

Edouart Manet, L'explosion (Die Granate), 1871

Max Liebermann, Die Papagaienmann (Le vendeur de perroquet), 1902

Emil Nolde, Nusa Lik, 1914

Ernest Ludwig Kirchner, Der rote Turm in Halle (La tour rouge à Halle), 1915

 Karl Schmidt-Rottluff, Kurische Nehrung (Nidden) (Isthme de Courlande, Nida ), 1914

Emil Nolde, Freies Meer (En pleine mer), 1918 (mon tableau préféré de ce musée)

 Oskar Kokoschka, Dresden, Augustus brücke mit Rückenfigur (Dresde, Le Pont August avec un personnage de dos), 1923.

mercredi 1 mai 2013

n°882 : The End of History and the Last Man


The End of History and the Last Man ++++ (n° 15 621)

Le 15 avril 2013, j'ai fini de lire le livre de Francis Fukuyama, The End of History and the Last Man, Pinguin edition, 2012, 1ère édition, 1992,

Ce que j'ai aimé :

1°) J'avais acheté ce livre et j'ai commencé à la lire avec beaucoup de réticences tant de bêtises ont été dites à propos de ce livre. Or, en le lisant, on se rend compte que Francis Fukuyama a écrit un passionnant ouvrage de philosophie qui s'inscrit dans la continuité de Hegel et Kojève. Il est très à la hauteur et a beaucoup plus de profondeur que certains personnages qui jouent depuis des années les grands maîtres de philosophies sur les plateaux de télévision en France.

2°) Ce livre illustre l'espoir du début des années 1990 : voir la démocratie libérale triompher partout dans le monde. L'auteur montre bien comment celle-ci s'étend progressivement sur le monde entier.

3°) L'ouvrage est écrit dans un anglais très agréable à lire (tel n'est pas toujours le cas chez les philosophes anglo-saxons... ou français). Sa pensée est claire et transparente. Fukuyama explique dans des termes très compréhensibles des grands concepts de la philosophie propre à Hobbes,  Kant ou à Hegel (qui eux ne sont pas toujours aussi limpides).

4°) L'auteur montre que la principale contestation du modèle de démocratie libérale est la pensée de Nietzsche pour qui l'égalité entre les hommes était une lubie ("He deliberately sought to undermine belief in human equality, arguing that this was simply a prejudice instilled in us by Christinity. Nietzsche hoped that the principle of equality would give way one day to a morality justifying the domination of the weak by the strong" (page 333) 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'ouvrage est parfois un peu caricatural quand il annonce la défaite définitive du contre-modèle communiste.

dimanche 28 avril 2013

n°881 : Exposition Eugène Boudin au musée Jacquemart-André




Exposition Eugène Boudin +++ (n°15 618)

Le 27 avril 2013, je suis allé visiter l'exposition Eugène Boudin au musée Jacquemart-André

Ce que j'ai aimé :

1°) Eugène Boudin est un peintre très sensible à la lumière et il aime représenter le ciel. J'apprécie beaucoup pour les mêmes raisons Turnet et Monet.

2°) Les oeuvres présentées permettent de s'intéresser à la vie bourgeoise des baigneurs de la 2e moitié du XIXe siècle. C'est intéressant.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Parfois les thèmes choisis par Boudin finissent par être un peu lassant.

2°) En ce samedi après-midi, il y avait énormément de monde dans les salles.

mercredi 24 avril 2013

n° 880 : De l'Allemagne au Louvre


Expositon de l'Allemagne au Louvre - (n°15 614)

Le vendredi 5 avril 2013, j'ai visité l'exposition "De l'Allemagne" au Louvre

Ce que je n'ai du tout aimé :

1°) Je pense assez bien connaître la culture allemande et je ne me suis pas retrouvé dans cette exposition qui donne dans tous les clichés que les Français ont de l'art allemand. Nous avons uniquement droit à des peintres genres les peintures romantiques de Caspar David Friedrich, les décors gothiques de Schinkel ou bien les peintures de guerre d'Otto Dix.

2°) Tous les peintres allemands dont je suis fan sont complètement oubliés : Emil Nolde, Max Liebermann, Karl Schmidt-Rottluff, Lyonel Feininger. C'est absolument sidérant !

Allez directement découvrir l'Allemagne en traversant le Rhin et n'allez pas voir cette exposition qui est nullissime.

vendredi 29 mars 2013

n° 879 : La Passion selon Saint-Jean au TCE

La Passion selon Saint-Jean au Théâtre des Champs Elysées ++++ (n° 15 588)

Le 27 mars 2013, je suis allé entendre la "Passion selon Saint-Jean" de Jean-Sébastien Bach au Théâtre des Champs Elysées

Ce que j'ai peu aimé :

1°) Je commence par ce que j'ai peu aimé car même si j'ai adoré cette soirée, il y a eu quelques bémols. J'avais vraiment préféré le concert de cette même passion à Pleyel en avril 2010 (voir mon article du 4 avril 2010). Le chef d'orchestre Stephen Layton était eu peu trop punchy à mon goût. Le choeur a très mal démarré (trop ambiance corps d'armée dans le premier refrain de "Herr, Unser Herr") et surtout un baryton-basse qui interprétait Jésus Neal Davies qui était en dessous de tout pour son interprétation du texte en allemand.

2°) Nicholas Mulroy, le ténor qui interprétait l'Evangéliste, était inégal. C'est dommage car c'est le rôle clé de cette oeuvre.

Ce que j'ai adoré :

1°) Le contre ténor Iestyn Davies est divin à pleurer. Son interprétation de "Es ist vollbracht" mon chant préféré de cette passion était sublimissime.

2°) Robert Davies (baryton basse) qui interprétait Pilate était très bien tout comme Julia Doyle, la soprano.

3°) Rien à redire sur l'orchestre qui était parfait (orchestra of the Age of Enlightenment)

dimanche 17 mars 2013

n° 878 : Natalia Gutman au TCE


Natalia Gutman au TCE +++ (n°15 576)

Le 17 mars 2013, je suis allé entendre à nouveau la viloncelliste Natalia Gutman au Théâtre des Champs Elysées.

Ce que j'ai aimé :

1°) J'avais déjà entendu Natalia Gutman au théâtre des Champs Elysées en 2012. C'est donc avec plaisir que j'ai retrouvé cette grande violoncelliste qui a interprêté trois suites de Bach. Ce concert devait être le prolongement du concert du 22 janvier 2012 (voir mon article du 26 janvier 2012).

2°) Ce qui est intéressant avec les matinales du TCE est que le placement est libre et donc en arrivant tôt cela permet d'avoir les sièges que l'on souhaite.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Par rapport à l'an dernier Natalia Gutman semblait un peu à côté de la plaque. Elle a commis plusieurs erreurs ce qui est surprenant quand on connaît la qualité de cette artiste. Cette faiblesse avait quelque chose de touchant mais cela a fini par être un peu déstabilisant.

2°) En raison de sa faiblesse, N. Gutman a interprété la suite n°2 (BW1008) à la place de la suite de la suite n°5. Or, elle avait déjà interprété la suite n°2 en janvier 2012 et beaucoup mieux à cette époque.

2°) Le public des matinales du TCE est parfois un peu insupportable...

jeudi 14 mars 2013

n° 877 : The Opium War

 
The Opium War +++I (n° 15 563)
 
Le 8 mars 2013, j'ai fini de lire le livre de Julia LOVELL, The Opium War, Picador, 2011.
 
Ce que j'ai aimé :
 
1°) L'ouvrage montre combien la 1ère Guerre de l'Opium de 1839 à 1842 a été un traumatisme pour la Chine qui a subi l'agression britannique très durement. En 2010, lors d'un déplacement  de David Cameron en Chine, cela a conduit les officiels chinois à demander à la délégation anglaise de retirer leur coquelicot (porté en souvenir de la 1ère GM) car il rappelait la fleur de l'opium.
 
2°) La première Guerre de l'opium de 1839 à 1842 et surtout le 2e guerre de l'opium de 1857 à 1860 ont été forgé par la volonté de politiciens britanniques qui n'avaient aucun scrupule à mentir. Palmerston est emblématique de cette attitude. Il fallait justifier la volonté d'obliger les Chinois à devoir accepter la drogue produite en Chine.
 
3°) Il est intéressant de voir combien les Chinois ont cherché dans leur propre camp des boucs émissaires pour expliquer l'incapacité à surmonter la dominiation occidentale.
 
4°) L'ouvrage rappelle qu'en 1839, le Royaume Uni a mené une désastreuve invasion de l'Afghanistan (16 500 soldats tués).
 
5°) La première Guerre de l'Opium a été une victoire écrasante du Royaume Uni : 69 morts britanniques pour 20 à 25 000 dans le camp chinois.
 
6°) Pendant la 2e guerre de l'Opium, le principal souci des dirigeants chinois était la révolte des Taïping.
 
7°) En 1854, la balance des paiements britanniques était encore déficitaire à l'égard de la Chine.
 
8°) En 1857, pour gagner les élections et se maintenir au poste de Premier Ministre, Palmerstone n'a pas hésité à inventé des mensonges concernant des meurtres perpétrés par le gouvernement chinois.
 
8°) La 2e guerre de l'Opium est une des premières guerre couverte par un photographe reporter : l'italien Félix Béato.
 
9°) Il est intéressant de lire page 269 que pour Karl Marx, le commerce de l'opium en Chine était beaucoup plus grave que le commerce des esclaves africains (dans un texte de septembre 1858).
 
10°) C'est après le traité de Pékin de 1860 que les Chinois ont été autorisés à émigrer.
 
11°) Pendant toute la 1ère moitié du XXe siècle, les Chinois ont été décrits dans l'opinion publique britannique comme des être fourbes, cruels et haineux envers les étrangers. Le thème du péril jaune. Jack London a écrit un livre dans lequel le monde en 1976 était dominé par la Chine.
 
12°) Sun Yat-Sen, le père de la République chinoise, était originaire de la région de Canton. Il s'était converti au christianisme.
 
13°) En 2009, Akmah ShaIk, citoyen britannique d'origine pakistanaise, a été exécuté après avoir été condamné pour trafic de drogue... La revanche de la guerre de l'Opium. Chaque année , 1 700 à 10 000 personnes sont condamnées à mort en Chine !
 
Ce que j'ai moins aimé :
 
1°) L'ouvrage est un peu laborieux. On se perd parfois dans des détails pas très importants.

mercredi 13 mars 2013

n° 876 : Week-end royal

Week-end Royal +++ (n° 15 572)

Le 12 mars 2013, je suis allé voir le film Week-end Royal

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce film nous fait découvrir une facette fort mal connu de la vie de F.D. Roosevelt. Malgré sa polio qui l'obligeait à se déplacer en  fauteuil roulant, celui-ci entretenait des relations intimes avec plusieurs femmes. "Humain trop humain"...

2°) La visite du jeune couple royal Georges VI et Elizabeth permet de comprendre comment les Etats-Unis et le Royaume Uni se sont préparés à être alliés dans la guerre.

3°) L'acteur qui joue FDR, Bill Murray est assez crédible.

4°) Le film a une dimension émouvante quand on voit comment le roi Georges VI a pris la mesure de sa fonction après l'abdication de son frère Edouard VIII.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Ce film nous montre l'Histoire par le tout petit bout de la lorgnette. Cela n'a rien de très palpitant.

2°) Les acteurs qui jouent le couple royal sont d'un aspect beaucoup trop différents de George VI et Elizabeth. J'ai eu du mal à les trouver crédibles.