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Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !
dimanche 12 février 2017
n° 1094 : The Black Death
The Black Death de John Hatcher +++ (n° 17 004)
Le 6 février 2017, j'ai fini de lire le livre de John HATCHER, The Black Death, Phoenix 2009, 1ère édition Weidenfeld & Nicolson 2008.
Ce que j'ai aimé :
1°) L'auteur, qui est un professeur d'histoire de l'Université de Cambridge a choisi de créé une "fiction" relative à un village du Suffolk, Walsham, mais en prenant soin au début de chaque chapitre de recréer un cadrage historique et en appuyant son propos sur une impressionnante bibliographie en fin d'ouvrage.
2°) Le récit permet de comprendre combien les habitants des villages d'Occident, en particulier d'Angleterre, on eut le temps de voir l'épidémie leur "arrive dessus". La peste en effet à commencer à ravager Londres pendant l'été 1348 mais elle n'est arrivée dans le village de Walsham à une petite centaine de kilomètres seulement à Pâques 1349. L'angoisse des habitants qui ne savaient que faire pour se protéger face à ce fléau qui n'épargnait personne (sans faire de distinction entre les bonnes et les mauvaises âmes).
3°) Le récit montre clairement comment pendant le pic de l'épidémie (avril-mai 1349 à Walsham), la vie s'est figée car les habitants étaient tous préoccupés par leur propre survie et/ou les soins à apporter à leurs proches qui étaient en train de mourir. Toute la vie agricole a été stoppée.
4°) Le récit montre aussi très bien les problèmes sociaux apparus après l'épidémie : la remise en cause de l'Eglise (incapable d'enrayer le fléau et touchée comme les autres par les disparitions) et de toute l'économie féodale (avec la question préoccupante pour le pouvoir seigneurial de trouver des remplaçants à la main d'oeuvre disparue).
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Je n'ai toujours pas bien compris pourquoi certains habitants ont échappé à l'épidémie alors qu'ils étaient en contact avec des malades.
2°) La lecture de ce livre n'a rien pour remonter le moral. On se rend compte qu'il y a des générations qui n'ont pas choisi la bonne époque pour vivre...
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